Une alternative saine et équitable aux sodas et jus industriels

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jus de fruit de baobab bio

Martelés entre les bonbons nanoparticulaires et les sodas transgéniques bourrés de sucres ultra nocifs, les enfants sont victimes d’intoxications figurant parmi les pires… que le monde moderne produit en quantités astronomiques.

C’est pourquoi, à l’occasion des vacances de Pâques, j’ai choisi une alternative saine, équitable et pratique pour les petits comme les grands.

 

Les sodas et la consommation de sucres rapides hyper iatrogènes constituent un des premiers facteurs d’obésité, de malbouffe et de maladies dégénératives.

A cela viennent s’ajouter des problèmes plus récents, comme les nanoparticules utilisées pour la confection d’inquiétantes confiseries et emballages industriels.

Mais tandis que l’information à propos de ces dangers est à présent bien connue des consommateurs, de gigantesques industries agroalimentaires uniquement préoccupées par la progression de leur chiffre d’affaire ont eu le temps de rendre « accro » tant de consommateurs à travers le monde, que les ravages de leurs formules chimiques repartent de plus belle à coup d’arguments marketing empruntant fallacieusement la vague du naturel.

Les principaux phénomènes d’accoutumance liés à ces boissons industrielles étant :

  la nature extrêmement addictive des sucres rapides,

   ou encore les innombrables additifs travaillés comme de véritables drogues, conçues pour faire trépigner de manque les enfants passant devant des rayons de grandes surfaces.

Créant par la même occasion un cercle vicieux autour d’une éducation dans laquelle de nombreux ménages se trouvent démunis, face à des cris et des pleurs leur pinçant le cœur et les oreilles.

Certains iront même jusqu’à se dire bêtement : « Puisque j’en ai bu toute mon enfance, pourquoi pas eux ? »

Pourquoi pas ?

Parce que c’est les prédisposer à de nombreux troubles de santé ainsi qu’à un manque de volonté et d’indépendance déplorable.

Par ailleurs, l’aspect peu pratique des préparations que l’on ne peut conserver ou emporter sans perdre de temps entre en considération, sachant qu’un savoureux jus minute à l’extracteur est encore difficile à trouver ou à confectionner pendant les vacances, que ce soit en ville, à l’occasion de randonnées ou bien sur la plage.

C’est pourquoi deux jeunes entrepreneurs ayant observé la réalité de ce contexte, ont patiemment mis au point une formule bio, équitable et exempte de toute forme de conservateur, dont le défi a été de ravir les papilles avec des ingrédients énergétiques et peu communs, tout en œuvrant activement pour l’environnement.

 

Le baobab… en jus de fruit

Il devient de plus en plus facile de trouver de la poudre de baobab bio ou des recettes saines qui conviendront à toute la famille.

Cependant des questions d’ordre éthique, comme la surconsommation d’un fruit exotique indispensable aux familles des récoltants et aux populations locales, peut inquiéter.

Par exemple, nous sommes actuellement navrés de constater que le Quinoa, étant l’aliment de base participant à la santé des cultivateurs andins, est devenu pratiquement inaccessible à ces derniers tant l’intérêt des Occidentaux souhaitant éviter le gluten ou les céréales transgéniques a pu en faire excessivement grimper les prix au cours des dix dernières années.

Une injustice dont pâtissent dans l’ombre ceux ayant généreusement apporté des solutions à la folie des Occidentaux écartelés entre les pressions du lobbying, le manque d’alternatives ainsi que des conditions de vie stressantes et chronophages

Ou encore des questions d’ordre pratique, comme la conservation, le transport et la disponibilité des jus frais, faisant cruellement défaut au moment où on en a le plus besoin, poussant trop d’entre nous au laxisme alimentaire que l’on connaît.

C’est pourquoi Raphaël Girardin et Alexandre Giora, deux jeunes Français épris de sport, de voyages et de vie saine ont mis au point une solution que l’on souhaite voir remplacer les sodas.

En créant Matahi Juice à Montpellier, ces amis d’enfance ont été plus loin et plus bio que la grande majorité des formules de jus de fruit longue conservation.

Mélangeant de la pulpe de baobab à de l’infusion de fleurs d’hibiscus ou de la mangue, ainsi qu’à une touche de sirop d’agave, ne contenant aucun additif ni colorant et profitant d’une labellisation bio et équitable.

Faisant d’eux les premiers à réaliser un jus de fruit sain au goût remarquable dont les petits et les grands enfants peuvent d’ores et déjà profiter sans risque.

 

Une démarche à prendre pour exemple

En dehors de l’aspect nutritionnel, permettant de limiter la consommation abusive de sucres rapides, conservant partiellement les fibres et les sucres lents présents dans le baobab et tout en apportant un véritable plus énergétique avec du magnésium, du potassium et des vitamines C, B1, B2 et B6, Matahi Juice est surtout un exemple de bonne conduite qui aurait pu éviter au Quinoa le tragique destin qu’on lui connaît aujourd’hui.

Soucieux de la qualité et du bien-être de la planète comme de ses occupants, Raphael et Alexandre ont créé un circuit court où ils achètent la pulpe de baobab directement à une coopérative gérée par une association de femmes à Natitingou  au Bénin, faisant vivre près de 400 familles de la récolte des fruits.

Par ailleurs, cette jeune entreprise française confectionnant son jus de baobab à Montpellier s’engage à permettre la plantation de nouveaux baobabs grâce à l’opération « Adopte un baobab » mise en place en collaboration avec cette coopérative.

L’objectif étant de soutenir la production locale en mettant en place une pépinière de baobabs qui assure le développement de la coopérative… et reverdit l’Afrique d’un de ses plus anciens trésors.

Déjà forte de plus de 600 arbres replantés grâce à cette initiative, la pépinière est maintenant enrichie de plans d’hibiscus servant également à la confection des jus, ingénieusement introduits entre les rangées de baobabs.

Qui plus est, chaque partie du fruit est valorisée :

  la pulpe blanche est utilisée pour les boissons Matahi,

  les graines sont pressées pour produire de l’huile cosmétique bio,

  et la coque ainsi que les fibres servent à la fabrication de potasse pour les savons.

Ce qui permet finalement de réduire la production de déchets… à zéro.

Les sodas et jus industriels n’avaient qu’à bien se tenir !

 Jean-Baptiste Loin 

 

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Sylvie
Sylvie
7 années il y a

Merci

Champ
7 années il y a

Et il existe du quinoa cultivé en France (quinoa d’Anjou) , à privilégier , donc …

Annick
Annick
7 années il y a

oui, merci de me faire découvrir ces trésors de la nature,

Bernard
7 années il y a

MERCI

Mahamane
Mahamane
7 années il y a

Merci beaucoup pour ces informations riches.

Suzanne
Suzanne
7 années il y a

Ces jus semblent intéressants et me tentent ; mais les conditions de vente ne peuvent être agrandis à l’écran et sont donc totalement illisibles pour qui n’a pas une vue perçante !

Paule
Paule
7 années il y a

Merci et très belle journée !

Rejean
7 années il y a

Félicitations cela tient de véritables amour des gens et de lentrepreunaria sain !!!

MOYRET Marie
MOYRET Marie
7 années il y a

Génial ! j’adore l’idée de ces 2 jeunes et j’aimerais acheter leurs jus de Baobab : peut-on les trouver en magasin bio ? Marie

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