Les céréales complètes vous réchaufferont et vous permettront d’accumuler les nutriments énergétiques dont vous avez un besoin absolu durant toute la saison froide.
Parmi elles, trois méritent indiscutablement de figurer à chaque repas.
Le blé, le quinoa et l’avoine sont en effet désignées par beaucoup de diététiciens comme vos meilleurs compagnons de table pour l’hiver.
N’hésitez pas à les inviter !
En hiver, on a souvent tendance à regretter l’abondance des fruits dont on peut jouir en été, et les vitamines qu’une telle nourriture dispense si généreusement.
Pourtant, les aliments de l’hiver, s’ils sont effectivement moins vitaminés, n’en sont pas pour autant privés d’avantages spécifiques.
Les céréales complètes, en plus de leur haute teneur en bons glucides et en protéines, regorgent de fibres, si indispensables à la santé, et bien souvent de toutes sortes d’antioxydants également fort utiles.
Bref, à chaque saison son mode d’alimentation… et à chaque type d’alimentation ses avantages santé !
L’avoine
Céréale d’hiver par excellence, l’avoine, que l’on consomme la plupart du temps sous forme de flocons, est un aliment exceptionnellement énergétique, voire légèrement excitant.
Consommez-le donc de préférence le matin au petit déjeuner ou à midi.
Tout particulièrement riche en phosphore, potassium, magnésium et calcium, ainsi qu’en vitamines B1, B2, PP et provitamine A, l’avoine porte typiquement la signature d’un aliment du système nerveux.
Sa préparation sous forme de porridge assure, à tout enfant ou à tout adulte qui le consommeraient au petit déjeuner, une matinée à l’abri de la déprime, de la fatigue et surtout des coups de pompe de onze heures.
Pour optimiser les vertus énergétiques de votre porridge, cuisez tout d’abord vos flocons d’avoine dans de l’eau, puis ajoutez-y du lait d’amande et du sirop d’érable.
Au plan thérapeutique, on recommande généralement l’avoine :
→ aux asthéniques, physiques et intellectuels,
→ aux enfants, dont elle fortifie la croissance,
→ aux diabétiques à cause de ses vertus hypoglycémiantes,
→ aux hypothyroïdiens dans la mesure où elle stimule efficacement la thyroïde.
Mais il va sans dire qu’il fait aussi beaucoup de bien à tous les autres !
Le quinoa
Autre céréale parfaite pour la saison froide, le quinoa.
C’est une des meilleures sources de protéines végétales.
Et il est bénéfique à votre santé à plus d’un titre.
Voilà pourquoi cette céréale des enfants, des sportifs et des mamans, s’impose dans de nombreux régimes diététiques.
Mais elle est encore plus particulièrement appréciée en cas de troubles digestifs, comme l’intolérance au gluten.
Le Quinoa en étant totalement dépourvu, il permet à tous ceux – et notamment aux enfants – qui ne supportent pas le gluten ou développent une pathologie cœliaque, de manger tout de même une céréale.
Les allergiques au niveau alimentaire trouveront eux aussi dans le Quinoa une céréale absolument non allergénique, qu’ils toléreront parfaitement.
Dans ce domaine, on le recommande tout spécialement aux personnes présentant une intolérance au lait.
D’une manière générale, sa digestibilité est telle qu’il convient à tous ceux qui souffrent de quelque problème digestif que ce soit.
Les sorciers de l’Altiplano ne prescrivent-ils pas le Quinoa dans tous les cas de fièvres ou de dysenteries… et même d’insomnies ?
Cela n’a d’ailleurs rien de sorcier, puisque la forte teneur du Quinoa en vitamines du groupe B, en magnésium et en calcium, en fait un remède naturel très intéressant pour lutter contre le stress, et diminuer la nervosité, l’irritabilité, voire l’angoisse.
Enfin, rappelons que le Quinoa est une plante anti-cholestérol, convenant donc à merveille à toute personne présentant un quelconque risque cardio-vasculaire.
Vous le préparerez, après l’avoir lavé à grande eau et égoutté, en le portant à ébullition dans une casserole avec 1,5 à 2 fois son volume d’eau froide.
Puis couvrez et laissez cuire à feu doux 10 à 15 minutes.
Et n’oubliez jamais que ce n’est qu’en fin de cuisson qu’on le sale.
Le blé
A l’opposé du quinoa dans la mesure où il contient beaucoup de gluten, le blé est néanmoins la meilleure de toutes les céréales.
Ne dit-on pas qu’on y retrouve pratiquement tous les composants du corps humain ?
Que contient-il donc ?
✵ Calcium,
✵ magnésium,
✵ sodium,
✵ potassium,
✵ chlore,
✵ soufre,
✵ fluor,
✵ silicium,
✵ zinc,
✵ manganèse,
✵ cobalt,
✵ cuivre,
✵ iode,
✵ arsenic,
✵ vitamines A, groupe B, E, K, D, PP,
✵ ferments,
✵ diastases…
Au plan pratique, son avantage les plus indéniable c’est qu’aucune autre céréale ne peut se préparer et s’accommoder d’autant de manières différentes, en pains, crêpes, galettes, soupes, semoules, pâtes, pâtisseries…
Au niveau thérapeutique, enfin, le blé est un alicament qu’on indique dans les cas de :
→ rachitisme,
→ asthénie,
→ colite,
→ athérosclérose,
→ dépression,
→ anémie,
→ infection,
→ constipation,
→ impuissance,
→ asthme,
→ maladies cardio-vasculaires…
Pour le préparer, lavez-le à l’eau froide, puis laissez-le sécher avant de le faire tremper douze heures.
Faites-le ensuite cuire pendant quatre heures dans de l’eau et un peu d’huile.
Salez légèrement avant de servir.
Ce blé en grain peut être accompagné d’un peu d’amandes pilées afin d’achever de le dextriniser, ou d’un peu de margarine végétale.
Certains l’apprécient plutôt avec du beurre ou de la crème… mais attention aux triglycérides !
Enfin, les légumes qui se marient le mieux avec le blé préparé de cette manière sont les oignons, l’ail, le céleri branche, le poivron, le champignon, l’aubergine ou la tomate ; et les herbes : persil, thym, marjolaine, sauge ou mieux encore, basilic frais.
Le seitan
De plus en plus contre-indiqué en cas d’intolérance au gluten… mais sinon tout à fait délicieux et nourrissant : le seitan.
Le seitan, extrait de la farine de blé dur puis cuit dans un bouillon ou de la sauce de soya, est un aliment spongieux essentiellement composé de gluten.
Très riche en protéines, il a le même usage culinaire que la viande, qu’il peut d’ailleurs remplacer étant donné son goût et sa texture.
Toutefois attention, au plan strictement diététique il ne peut se substituer à la viande car il manque d’acides aminés.
Il est donc indispensable de l’accompagner avec une autre source de protéines végétales, comme par exemple les légumineuses ou tout simplement une sauce à base de levure maltée et de Tamari ou de miso.
Cela étant, le seitan est extrêmement pauvre en graisses, en cholestérol et en purines.
C’est donc vraiment un aliment de grande qualité, qui contient 25% de protéines et se digère très facilement.
Vous le trouverez, bien sûr, dans les magasins de diététique, à l’état pur généralement présenté en bocaux, ou éventuellement dans des préparations de type galettes, croquettes, saucisses, poêlées…
Mais vous pourrez également le préparer vous-même…
Pour cela, pétrissez pendant une vingtaine de minutes une pâte à base de farine de blé intégrale.
Puis délavez-la pendant vingt autres minutes dans de l’eau tiède.
Enfin, cuisez-la une heure et demi dans un bouillon de légume salé au Tamari.
A peu près insipide par lui-même, le seitan se prépare de multiples manières, haché, sauté, en sauces, en pâtés, en farces…
Vous pouvez aussi en faire :
→ des sandwiches, par exemple avec du pain pita, deux tranches de seitan et de la choucroute crue ;
→ des salades, en le mélangeant à des pois chiches, des légumes cuits vapeur sur un lit d’épinards, de l’huile d’olive et du jus de citron ;
→ des chop suey, en le découpant en lanières et en le faisant sauter avec des champignons noirs, des pousses de bambou et du soja germé…
Bon appétit !
Geneviève Maillant
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