Pour bien dormir… une bonne literie !

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literie en matières naturelles

Comment se reposer dans un lit en ferraille grinçante, sur un matelas trop mou ou défoncé, dans des couvertures synthétiques, ou avec un oreiller qui écrase les cervicales ?…

Le choix d’une bonne literie est évidemment primordial pour bien dormir !

L’ennemi numéro un de la détente, et donc du sommeil, est évidemment la tension musculaire, surtout lorsque celle-ci s’accompagne de douleur.

Or, une mauvaise literie – c’est à dire vétuste ou trop dure – entretient précisément des contractures musculaires bien évidemment préjudiciables au repos.

Il est donc avant tout indispensable d’éviter d’inutiles contractures, particulièrement lorsqu’on souffre déjà d’autres douleurs, pathologiques celles-là, telles que les rhumatismes, sciatiques ou névralgies diverses…

Il a en effet été scientifiquement démontré qu’un mauvais lit entraînait un déficit d’une heure de sommeil, par rapport à un bon, tout au moins chez les personnes souffrant de troubles du sommeil, même légers.

Cette heure de sommeil supplémentaire sur un bon matelas s’avère en fait être la conséquence d’un endormissement plus rapide en début de nuit, et surtout d’une limitation de la durée des éveils nocturnes grâce à un meilleur ré-endormissement.

Tout ce qui compose la literie doit concourir à l’apaisement et au repos.

Pour ce faire, il importe avant tout que le lit, ainsi que le matelas, les draps et les couvertures, soient exclusivement composés de matières naturelles – et non métalliques – telles que le bois, la laine, le latex, ou le coton.

Le matelas, pour sa part, ne doit en général être ni trop dur ni trop mou, les couvertures ou couettes n’être ni trop chaudes ni trop légères pour la saison, et les oreillers maintenir correctement la nuque…

L’orientation du lit se fera de préférence la tête contre un mur, et loin de tout branchement ou installation électrique.

On évitera aussi d’installer le lit sur un noeud de Hartman ou sur une faille géologique.

D’autre part, les couleurs des draps, housses et couettes gagneront à être calmantes.

D’une manière générale, on préférera les tons les plus doux, et particulièrement bleus, roses, pêche, verts pâles, lilas, jaunes pâles et beiges.

Enfin , la position corporelle à adopter varie évidemment d’une personne à l’autre, bien qu’en moyenne, on s’endorme mieux sur le coté droit, en position semi-fœtale, ou sur le dos… mais tout le monde ne supporte pas cette position.

Quant à la position sur le ventre, il est rare, mais pas absolument exclu dans certains cas, qu’elle soit très saine.

Cela dit, il n’est pas interdit de changer de position durant la nuit.

Le lit

Le lit doit évidemment être plus grand que son utilisateur d’au moins quinze centimètres, permettre une bonne aération du matelas… et rester strictement individuel.

En effet, à moins que la solitude ne provoque des insomnies métaphysiques, les couples dormiront mieux dans des lits jumeaux que dans un lit à deux places, ne serait-ce que pour ne pas se gêner et pour pouvoir bénéficier d’un matelas personnalisé.

Il existe d’ailleurs des matelas à fermeté réglable ou à fermeté différenciée, qui peuvent parfaitement être fixés ensemble… et recouverts d’une couette commune.

Toutefois, au cas où le choix se porterait sur un lit unique, mieux vaudrait alors préférer une largeur de 160, voire de 170, à la mode italienne, plutôt que de 140.

Mais insistons surtout sur la nécessité de toujours conserver un lit ferme et en bon état qui seul peut favoriser la détente des muscles et de la colonne vertébrale, et faciliter les mouvements et les changements de position durant la nuit.

Comment choisir un matelas ?

Le matelas se choisira en fonction de l’état de la colonne vertébrale et du poids de chacun, c’est à dire, en général tout de même pas trop dur, mais un peu plus mou pour les minces et un peu plus ferme pour les autres.

Comment savoir si le matelas est adapté ?

L’idéal est de pouvoir passer sa main à plat au creux des reins, lorsqu’on est couché sur le dos.

S’il faut forcer, cela signifie que le matelas est trop mou ; mais si la main y est très à son aise, c’est que le matelas est trop dur.

N’oublions pas qu’un matelas ne dure pas plus de dix ans (un futon, cinq ans), et qu’il faut le remplacer fréquemment.

Généralement, après ces dix ans d’utilisation tout bon matelas a en effet perdu 20 à 25% de ses qualités d’origine… ce qui est très largement suffisant pour détériorer la qualité du sommeil chez la plupart des gens.

En fait, dès que, sans raison physiologique connue, apparaissent les premiers troubles du sommeil, ou les première courbatures matinales, mieux vaut faire un check-up du matelas avant de recourir aux solutions médicales.

L’examen devra alors porter sur plusieurs points bien spécifiques :

  → la surface est-elle bosselée ?

  → le matelas s’est-il transformé en cuvette ?

  → conserve-t-il l’empreinte du corps au lever ?

 → les ressorts ou la structure interne deviennent-ils perceptibles ou sensibles au toucher ?

 → le matelas bouge-t-il lorsque l’un des deux dormeurs se retourne ?

  → les coutures sont-elles détendues, ou ont-elles cédé ?

Une ou plusieurs réponse(s) positive(s) à ces questions suffisent à indiquer la nécessité d’un changement de matelas.

Futon ou latex ?

Parmi toutes les solutions naturelles et saines en matière de matelas, le futon et le latex se présentent pour beaucoup comme les deux meilleures.

Le futon, généralement en coton, bien que quelquefois en fibre de coco, est évident naturel, à condition bien sûr, d’avoir été fabriqué traditionnellement, c’est à dire avec du coton brut, simplement lavé à grande eau, sans défoliants, pesticides ou blanchissement au chlore.

A cette condition, le futon absorbe très bien l’humidité, par capillarité au travers de ses fibres, et présente le double avantage d’être frais en été et chaud en hiver.

Toutefois, le futon, si traditionnel qu’il puisse être, est à déconseiller aux personnes de plus de cinquante ans, surtout lorsqu’elles souffrent de problèmes de dos ou d’obésité.

Le latex naturel, quant à lui, est un lait végétal issu de l’hévéa, l’arbre à caoutchouc.

Il importe évidemment que le matelas en latex ne contienne aucune substance chimique ajoutée ; mais, s’il est vraiment naturel, sa porosité et ses bulles d’air assurent alors la meilleure élasticité et la meilleure évacuation de l’humidité dont on puisse rêver.

Certains matelas en latex sont moulés différemment aux différents niveaux où devra reposer le corps, à moins que leurs alvéoles ne soient de grandeurs variables, de telle manière que les jambes, les hanches, les côtes ou les épaules soient individuellement confrontées à une résistance adaptée.

D’autres matelas latex présentent au contraire une densité identique de la tête aux pieds, et sont généralement plus durs.

Là encore, chacun choisira donc son matelas en fonction de son cas personnel.

Enfin, signalons qu’il existe aussi certains matelas, très naturels puisque composés de balles de céréales (sarrasin, épeautre ou millet) qui, grâce à leur absence totale d’élasticité alliée à leur capacité à prendre la forme du corps, cumulent en fait les avantages du dur et du mou.

Utilisables uniquement avec un cadre en bois, ces matelas sont réputés pour soulager les articulations et la circulation… et pour dégager des odeurs particulièrement agréables de nature.

Le sommierchoisir sommier et matelas en matières naturelles

Mais il n’y a pas que le matelas qui doive compter. Le sommier a, lui aussi, son rôle à jouer.

Depuis une quarantaine d’années, une certaine mode s’est plue à rejeter le sommier. Grave erreur !

Grave erreur… pour de nombreuses raisons :

  → parce que le dormeur, au sol, est plus près des poussières,

  → parce que le matelas n’est plus correctement aéré,

  → parce qu’il s’use beaucoup plus vite,

  → parce qu’il est privé d’amortisseur, ce qui ne peut qu’aggraver les éventuels problèmes de dos.

Une autre idée fausse circule également parmi les personnes souffrant du dos, selon laquelle il serait sain de placer une planche sous le matelas.

Cela était peut-être vrai il y a cinquante ans, lorsque les matelas ne bénéficiaient pas encore des techniques de fabrication actuelles, mais il est préférable aujourd’hui de choisir une literie ferme – mais non dure – plutôt que de commettre l’erreur de la planche qui présente évidemment les mêmes inconvénients que le matelas par terre.

Pour choisir un bon sommier, une solution simple et intelligente consiste à faire confiance aux fabricants qui, habituellement, étudient un ensemble matelas-sommier dans le souci d’une synergie vraiment efficace.

Cela dit, il est vrai que les adeptes du naturel ne trouvent pas souvent leur compte dans cette solution, puisque la plupart des matériaux utilisés aujourd’hui dans la literie sont synthétiques.

Aussi auront-ils intérêt à faire l’effort de rechercher par eux-mêmes le sommier en latte de bois assez ferme qui conviendra le mieux au matelas qu’ils ont choisi.

Les sommiers réglables

Les sommiers articulés, c’est indéniable, sont de plus en plus à la mode.

Il est vrai qu’ils permettent de lire ou de prendre le petit déjeuner au lit dans des positions plus saines qu’auparavant, et qu’ils peuvent également soulager les personnes souffrant de troubles circulatoires ou d’autres maux tels que le mal de dos qui, rappelons-le, touchent actuellement 46% des Français.

Les plus simples de ces sommiers intelligents utilisent un système à crémaillères, d’autres des vérins pneumatiques ou encore des moteurs électriques (mais rappelons-nous les inconvénients de l’électricité près du lit !).

Néanmoins, une telle literie articulée a bien des avantages puisque :

  → en modulant par exemple l’inclinaison de la tête, elle peut atténuer les cervicalgies,

  → en relevant le pied du lit, elle soulagera les jambes lourdes,

  → en redressant le haut du lit, elle évitera les vertiges du réveil,

  → en adoptant carrément une position semi-assise, elle apportera un soulagement en cas d’insuffisance cardiaque ou d’affections pulmonaires.

Mais cette aide mécanique appréciable doit toutefois être complétée d’une véritable hygiène en matière de position corporelle durant le sommeil.

Les lombalgiques, par exemple, doivent impérativement éviter de se coucher sur le ventre, ou les  cervicalgiques ne jamais utiliser d’oreillers trop volumineux imposant à leur cou une torsion excessive…

Tous, en fait, devraient s’en tenir à la position antalgique.

Mais encore faut-il la chercher… et la trouver !

L’oreilleroreiller biologique pour un bon sommeil

Quant au choix de l’oreiller, tout dépendra une fois de plus du cas personnel de chacun.

Si l’on a des difficultés respiratoires, asthme, emphysème, broncho-pneumonie, ou tout simplement que l’on ronfle, mieux vaudra conserver la tête assez élevée, éventuellement soutenue par plusieurs oreillers en duvet ou en plumes.

Mais si l’on souffre de douleurs vertébrales, notamment d’origine arthrosique, il faudra alors faire l’achat d’un oreiller spécial, étudié pour maintenir le cou dans une position physiologique.

On choisira bien évidemment un oreiller en flocons de latex naturel ou en balle de céréales permettant une adaptation à toutes les positions du sommeil et évitant la transpiration.

Toujours est-il que l’oreiller ne doit en aucun cas :

  → s’affaisser immédiatement après qu’on y ait posé la tête,

  → ne présenter aucune agglomération inconfortable de fibres,

  → ne pas nécessiter de le remettre en forme plusieurs fois par nuit.

La couette

Les couvertures, plus que tout autre élément de la literie, devraient toujours être exclusivement en fibres naturelles, laine ou coton… et surtout pas électriques.

Cela dit, aux couvertures, 87% de français préfèrent aujourd’hui la couette, ce qui répond sans doute au désir d’un confort différent, correspondant à un besoin d’accueil plutôt que de protection.

En cas d’allergie, les adeptes de la couette devront malheureusement faire appel aux matières synthétiques, mais les autres auront évidemment tout intérêt à préférer les couettes en duvet.

Toutefois, étant donné qu’il ne faut avoir ni trop froid ni trop chaud pour bien dormir, il est impératif de posséder au moins une couette d’été légère, et une couette d’hiver, plus épaisse.

D’autre part, les couettes ne sont pas toujours indiquées aux jeunes enfants qui courent des risques d’hyperthermie ou même d’asphyxie.

Il convient donc, à cet égard, d’être attentif à la perméabilité à l’air de la couette, ainsi qu’à ses caractéristiques de garnissage pour prévenir au maximum les risques d’ingestion et d’inhalation d’éléments.

Enfin, la couette, comme le matelas et l’oreiller, sera de préférence recouverte de draps ou de housses en coton biologique ou tout au moins non traité.

Evidemment plus difficiles à trouver, ces éléments de literie saine sont néanmoins indiqués en cas d’allergies aux acariens… ou aux produits synthétiques.

 Jan Kristiansen 

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gletti
gletti
9 années il y a

merci pour toutes ces informations, que je vais retransmettre à mon fils afin qu’il abandonne son matelas sur le sol
j’aimerai comment transférer ces infos à mon fils merci

sweetlilou
sweetlilou
9 années il y a

Le surmatelas à mémoire de forme apporte un confort supplémentaire en ajoutant du moelleux au couchage. Cet élément aurait même des effets bénéfiques sur la santé et sur le bien-être des utilisateurs. La mousse dont ce surmatelas est fait a été spécialement développée par la NASA dans le but d’optimiser le confort des astronautes. On parle justement de cet accessoire sur cette page: http://surmatelas.confort-domicile.com/