Après la terrible leçon que la catastrophe japonaise de Fukushima a infligée au monde entier, le gouvernement français semble à présent résolu non seulement à freiner sur le nucléaire mais aussi à se lancer dans l’énergie éolienne, notamment en mer.
Plus précisément, c’est un programme de dix milliards d’Euros qui prévoit, en ce mois de juillet 2011,d’installer une puissance de 6000 mégawatts répartie sur cinq parcs d’éoliennes à construire au large des côtes atlantiques à partir de 2015.
A terme, cela ne créera pas moins de 10 000 emplois et participera donc activement à la relance de l’économie, tout au moins de cette économie dite « nouvelle », c’est-à-dire de plus en plus reliée à l’écologie.
Toutefois, même si cette technologie nous met indiscutablement à l’abri de tout risque d’apocalypse radioactive, elle n’en est pas pour autant dépourvue d’inconvénients.
Installer ces gigantesques plateformes va en effet tout d’abord complètement ruiner la vie sous-marine des régions concernées… et, par voie de conséquence directe, les pêcheurs.
Dans un deuxième temps, une fois que les pales de ces formidables moulins commenceront à tourner, ce seront les oiseaux du quartier qui pourront dire adieu à la vie.
Pourtant, il faut se faire une raison : actuellement nous ne disposons d’aucune technologie 100 % propre.
En attendant l’époque – peut-être utopique – où elles seront inventées, il ne nous reste plus qu’à :
- choisir les moins polluantes,
- prendre l’engagement de réparer systématiquement les dommages qu’elles causent, malgré tout, à l’environnement,
- faire appel au plus grand nombre possible de stratégies énergétiques afin de « diluer » les nuisances spécifiques.
Même si beaucoup de voix s’élèvent d’ores et déjà contre ce projet, on ne saurait raisonnablement reprocher au gouvernement d’avoir pris la décision d’installer ces parcs éoliens d’envergure ; mais, cela fait, il devra impérativement poursuivre son effort vers l’exploitation de l’ensemble des sources d’énergie, à commencer par le solaire mais aussi les autres formes d’éoliennes, comme par exemple les éoliennes flottantes, beaucoup moins polluantes et plus rentables…
Au bout du compte, nous payerons très certainement l’électricité plus chère… mais cela vaut certainement mieux que d’être massivement irradiés !
Jean-Baptiste Loin
Pour soutenir Réponses Bio et nous permettre de rester un media indépendant, RDV sur notre page Tipeee en cliquant sur ce lien.
Ces projets sont le moins qu’ils puissent annoncer, sinon réaliser…
Mais on ne sortira pas de ces dilemmes seulement en multipliant les sources d’énergie !
Il nous faut avant tout, réussir à DIMINUER notre consommation d’énergies …de toutes les énergies.
Alors bien sûr, les éoliennes sont une alternative au nucléaire, mais ce n’est que coller des rustines sur un bateau qui coule !