Quelques règles de prévention anti-cancer

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prévention anti-cancer : diététique, nutrition et suppléments nutritionnels

Depuis maintenant quelques décennies, cette maladie terrible explose littéralement !

Cela est indéniablement dû aux conditions de vie et à une alimentation de plus en plus antinaturelles.

Contre cet état de fait, une seule réplique : la prévention par une saine diététique et des compléments nutritionnels adaptés.

C’est le Dr Kousmine qui, la première, s’attacha à comprendre pourquoi le cancer s’installait, et qui, après vingt ans de recherches sur la question, conclut que son apparition correspondait à « une réaction normale de l’organisme placé dans des conditions anormales, essentiellement pour des raisons alimentaires ou environnementales ».

Ses premières expériences sur des souris démontrèrent que la présence d’une tumeur cancéreuse chez ces petits animaux accroissait leur résistance à l’intoxication par une toxine microbienne, et que la tumeur cancéreuse avait donc un pouvoir détoxiquant.

De là à penser que le cancer répondait à un besoin de l’organisme de résister à une agression toxique, que la tumeur, en quelque sorte, jouait le rôle d’un second foie lorsque le premier était surchargé, il n’y avait qu’un pas qu’elle franchit dans sa théorie diététique visant à « enlever le besoin de cancer » par une alimentation non toxique.

Non toxique car, d’après le Dr Kousmine, l’alimentation des peuples dits « civilisés » avait considérablement dégénéré depuis la dernière guerre mondiale avec l’introduction de céréales et d’huiles raffinées, d’aliments en conserve, de modes de cuisson agressifs, le tout encore aggravé par une très nette diminution de la consommation de fruits et de légumes crus, première étape qui supprimait de nombreuses vitamines indispensables.

Dans un deuxième temps, celui de l’auto-intoxication à partir d’une flore intestinale pathogène, c’est la consommation de sucre blanc, ainsi que de protéines et graisses animales, qui atteignirent des proportions dangereusement exagérées.

D’après le Dr Kousmine, donc, toutes ces dramatiques transformations du mode alimentaire ont entraîné le développement d’une flore intestinale de putréfaction, la diminution de la flore acidophile protectrice  et une fragilisation de la paroi de la muqueuse intestinale, causes principales de l’apparition des cancers.

 

Une question de santé cellulairebien doser les huiles essentielles : les recettes

Aujourd’hui, la diététique et la nutrithérapie ont conservé ce cap et portent toute leur attention sur la membrane des cellules, puisque c’est au travers de cette structure que s’opèrent, plus ou moins bien selon l’état de santé de la personne, les échanges nutritionnels.

Or, cette membrane est principalement de nature lipidique, avec toutefois quelques molécules protidiques ; mais c’est de la qualité des lipides que dépend toute sa fluidité.

Ainsi, ce sont bien les huiles et autres corps gras consommés chaque jour qui constituent la membrane des cellules, et ce sont bien les acides gras saturés, aidés cependant par les radicaux libres, qui détruisent la membrane en la rigidifiant.

La base numéro un de la prévention anti-cancer réside donc dans la consommation d’aliments contenant des acides gras poly-insaturés et des antioxydants.

On évitera ainsi les produits laitiers, les viandes et  les margarines hydrogénées, et l’on préférera les graisses de volaille, l’huile d’olive, et surtout les poissons gras, l’huile de colza et l’huile de noix, avec une solide complémentation en Oméga 3.

Ces Oméga 3 préviennent en effet le cancer car, en interférant avec la production de prostaglandines, thromboxanes et leucotriènes, ils modulent la croissance cellulaire et diminuent l’efficacité des cellules métastatiques.

A noter que deux huiles se distinguent tout spécialement, parmi les meilleurs corps gras anti-cancer.

L’huile de nigelle, tout d’abord, dans la mesure où elle compte parmi les meilleurs stimulants immunitaires.

Cette huile contient des acides linoléiques et gamma-linoléiques qui président à la synthèse des prostaglandines et aident ainsi à stopper certaines réactions immunitaires pathogènes, causes de cancer.

L’huile de foie de requin, enfin, améliore les réponses du système immunitaire et permet la synthèse accélérée des leucocytes et des plaquettes sanguines.

 

Du cru et du biomanger cru et bio contre le cancer

Il est également très important d’apporter à l’organisme des nutriments sous leur forme colloïdale, autrement dit sous forme vivante, sous forme crue.

Car non seulement les aliments à l’état cru demandent moins d’effort à l’organisme pour être digérés, non seulement ils apportent moins de toxines et, au contraire, aident à la détoxication, mais de plus ils assurent une vitalité infiniment supérieure et contribuent donc réellement à un rétablissement de la santé.

Très important encore, on ne peut que conseiller une alimentation sinon totalement végétarienne tout au moins tendant vers le végétal bio.

Certains légumes, comme l’oignon cru, le chou et les crucifères ont d’ailleurs été reconnus pour leurs vertus anti-cancer, tout comme les régimes riches en fibres végétales, c’est-à-dire en céréales complètes et légumineuses, et en fruits avec leur peau.

Divers auteurs ont donné leur avis concernant les meilleurs aliments à consommer préventivement au cancer.

Valnet, par exemple, conseille les : agrumes, abricot, ail, algues, asperges, baies, basilic, betterave rouge, brocoli, carotte, cassis, céleri, cerise, citrouille, courge, cresson, crucifères, curcuma, germe de blé, goyave, haricots secs, légumes verts, légumineuses, graines de lin, mandarine, melon cantaloup, noix, oignon, panais, papaye, patate douce, petit pois, pomme, raisin, rhubarbe, safran, soja et tomate.

Le Dr Lévy, représentant de la médecine orthomoléculaire, insiste pour sa part sur les amandes, les figues et les abricots qui, selon lui, renferment des substances s’opposant à la dégénérescence cancéreuse.

D’autres, mais surtout en visant les cancers digestifs, recommandent les crucifères, c’est-à-dire les navets, les radis, le raifort et les choux, qui contiennent des indoles, substances dont le rôle protecteur vis-à-vis de ces cancers a été mis en évidence par de nombreuses études.

Par ailleurs, les aliments contenant du magnésium s’avèrent aussi fort utiles, tels que le pain complet, les dattes et les légumes verts.

Enfin, pour éviter la constipation, afin qu’aucune substance, a fortiori lorsqu’elle est toxique, ne séjourne trop longtemps en contact direct avec la paroi intestinale, on consommera couramment les laxatifs légers offerts par la diététique, comme l’agar-agar, la graine de lin, le frêne, la manne ou les pruneaux qui assureront au transit la vitalité qui lui est due.

Quant à l’exercice physique accompagné de respiration d’air pur, il  complètera toujours ces règles d’hygiène alimentaire, car il ne faut jamais oublier que la sédentarité est, elle aussi, à l’origine de nombreux cancers.

 

Quelques super alimentsles super aliments contre le cancer

Depuis le sel, les compléments alimentaires n’ont cessé de se multiplier dans l’alimentation humaine, avec toutes sortes de condiments et d’épices qui sont autant de phytothérapiques efficaces, et aujourd’hui avec ce que l’on appelle couramment des « super aliments » pour signifier leur degré extrême de concentration en principes actifs et nutriments.

Dans le cadre de la prévention anti-cancer, la poudre d’herbe d’orge, par ses enzymes et ses vitamines, est un de ces super aliments qui renforcent le système immunitaire.

Ses enzymes antioxydantes combattent les radicaux libres pendant que son bêtacarotène stimule la lysozyme qui détruira de nombreuses bactéries.

D’autres vitamines, comme la B1, la B2 et la B6 stimulent respectivement le système lymphatique, les anticorps et le système immunitaire dans son ensemble.

Enfin, la vitamine C rend la phagocytose plus efficace.

D’autre part, le jus d’herbe d’orge purifie les intestins et régénère la flore.

Ses fibres stimulent le péristaltisme, pendant que d’autres nutriments arrêtent la croissance des bactéries et des champignons nocifs.

La chlorelle, elle aussi, favorise grandement l’hygiène intestinale et compte parmi les meilleurs draineurs de toxines.

Cette algue microscopique riche en vitamines C, E et B, en bêtacarotène, en oligo-éléments comme le fer, le calcium, le potassium et le magnésium, est à la fois purifiante, détoxiquante et régénérante, avec une action particulièrement intéressante sur la sphère hépatique.

Sa chlorophylle nettoie le système digestif, ses acides nucléiques régénèrent les cellules et en particulier celles du foie, et sa membrane cellulaire riche en cellulose fixe les toxines et les métaux lourds pour les éliminer dans les selles, avec d’ailleurs encore plus d’efficacité lorsqu’elle est combinée au chitosan.

Autre algue célèbre, la spiruline est reconnue pour son action préventive en ce qui concerne le cholestérol, les pathologies cardio-vasculaires, les infections diverses et le cancer.

Particulièrement riche en protéines d’excellente qualité et en fer, elle viendra merveilleusement compléter l’herbe d’orge et la chlorelle.

Ainsi, un cocktail de deux cuillères à soupe d’herbe d’orge, d’autant de spiruline en poudre, dans un mélange de sucs d’ortie et de pissenlit allongés d’eau, avec six comprimés de chlorelle et un peu de chitosan, tous les matins à jeun, constituera certainement une des meilleures mesures préventives anti-cancer – et notamment anti-cancer du côlon – qui soit !

Enfin, le Noni, un puissant renforçateur du système immunitaire stimulant les macrophages et les lymphocytes, est capable d’inverser les modifications cellulaires susceptibles de conduire au cancer.

 

Les nutriments protecteursnutriments compléments nutritionnels contre le cancer

Mais les formules les plus concentrées en principes actifs restent naturellement les compléments nutritionnels qui, dans la prévention anti-cancers, apportent un surcroît de protection réellement fiable.

Le ginseng, par exemple, a une action préventive, notamment sur le cancer de l’estomac, du poumon, du foie, de l’ovaire et de la peau.

Le resveratrol, polyphénol du vin rouge, est un antioxydant trente fois plus puissant que la Vitamine E et un stimulant de la fonction immunitaire qui évite la formation de tumeurs de la peau.

Mais ce n’est pas tout, car :

  le lycopène est un préventif du cancer de la prostate,

  l’Amrit Kalash du cancer du poumon,

  l’astaxanthine des cancers induits par des produits chimiques,

  les phytostérols des cancers du côlon,

  les isoflavones du soja de certains cancers hormonodépendants,

  le Shatavari du cancer du sein…

Toutefois, certains compléments s’avèrent plus particulièrement intéressants.

C’est le cas d’un extrait du mycélium d’un champignon hybride, l’AHCC, qui contient une multitude de principes actifs, dont certains dérivés de l’alpha et du bêta-glucane, qui améliorent la réponse immunitaire en induisant la prolifération des macrophages et en accroissant la production de cytokines bénéfiques, ce qui assure une action antitumorale directe.

L’Indole-3-Carbinol, un phytonutriment présent naturellement dans les crucifères, est un puissant inhibiteur sélectif des cellules cancéreuses œstrogène-dépendantes, qui réduit l’incidence des cancers du sein et de l’endomètre.

Mais il donne également d’excellents résultats dans la prévention du cancer du poumon dans la mesure où il neutralise partiellement certains composés cancérigènes, en l’occurrence les nitrosamines, présents dans la fumée de cigarette.

La curcumine inhibe la production des cytokines, les molécules qui déclenchent les processus inflammatoires au niveau cellulaire.

Or, la réaction inflammatoire est souvent à l’origine de la formation et de la croissance des tumeurs cancéreuses.

On emploiera avant tout la curcumine :

  pour prévenir le cancer du côlon, très lié aux processus inflammatoires ;

  contre le cancer de la peau puisque la curcumine bloque un signal du facteur de croissance épidermique ;

  contre le cancer de l’estomac causé par la présence de la bactérie helicobacter pylori, dans la mesure où ce complément bloque aussi le NF-kappa B induit par l’augmentation des cytokines ;

  contre les cancers du poumon, du sein et de la prostate.

D’autres nutriments sont encore classiquement considérés comme essentiels : les anthocyanes, les caroténoïdes,  les glucosinolates du brocoli, le sélénium, les sulfides de l’ail, et enfin les vitamines D et E.

Mais s’il fallait n’en retenir qu’un, ce serait probablement la mélatonine, un extraordinaire stimulant immunitaire permettant de revivifier les systèmes immunitaires vieillissants.

Son mode d’action est multiple puisque, non contente de stimuler le système immunitaire, elle :

  réduit la circulation des hormones qui stimulent la croissance des tumeurs,

  induit la différenciation chez les cellules cancéreuses,

  inhibe l’angiogenèse et la formation de métastases.

Plus qu’un simple préventif, on peut même la considérer comme un adjuvant curatif majeur.

 Jean-Baptiste Loin 

 

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