Un remarquable complément nutritionnel antioxydant et anti-inflammatoire parvient aux sommets de l’efficacité dans le cadre de la protection vasculaire.
La taxifoline, ou dihydroquercétine, est un bioflavonoïde extrait du mélèze sibérien, dont la structure moléculaire est proche mais tout de même suffisamment différente de celle de la quercétine pour jouir de propriétés plus remarquables encore.
Rappelons que la quercétine est, elle aussi, un flavonoïde antioxydant, mais qu’elle est utilisée depuis plus de trente ans pour renforcer la résistance aux allergies alimentaires et respiratoires ; et que sa synergie spécifique avec la vitamine C en a fait un des anti-inflammatoires naturels les plus appréciés.
Une forme améliorée de quercétine, l’isoquercétine, extraite de la plante brésilienne Dimorphandra mollis, avait déjà été isolée récemment, permettant une absorption gastro-intestinale vingt fois meilleure, mais avec la dihydroquercétine, autrement dit la taxifoline, c’est à un complément nutritionnel d’une qualité vraiment exceptionnelle que nous avons affaire.
Un protecteur du cerveau
Au demeurant, ses propriétés s’avèrent assez différentes de celles de la quercétine traditionnelle.
Bien sûr, la taxifoline reste fondamentalement un antioxydant et un anti-inflammatoire agissant, comme la quercétine, sur les allergies ou l’immunodéficience, mais elle se distingue par le fait que ses effets bénéfiques s’exercent également, et même surtout, sur :
→ la santé cardio-vasculaire,
→ la peau,
→ la fonction cognitive,
→ la santé du diabétique.
Certes, elle vient juste d’être découverte en France, mais au cours de ces cinquante dernières années près de six cents études russes ont été consacrées à son efficacité et à sa sécurité.
Elles ont notamment mis en évidence :
→ qu’elle est un très puissant antioxydant avec une activité très supérieure à celle de la vitamine E ou des caroténoïdes ;
→ qu’elle diminue la viscosité du sang ;
→ qu’elle améliore la microcirculation au niveau des capillaires ;
→ qu’elle abaisse les niveaux sériques et hépatiques de lipides et de cholestérol ;
→ qu’elle protège le cerveau et les cellules nerveuses ;
→ qu’elle elle inhibe l’expression d’enzymes provoquant l’inflammation.
De plus, elle empêche les globules blancs inflammatoires d’attaquer des régions vulnérables du cerveau et d’y adhérer, assurant ainsi une neuroprotection essentielle contre les lésions oxydatives qui se produisent lorsque le cerveau ne reçoit pas suffisamment de sang et d’oxygène.
Dans des cas d’encéphalopathies liées à une perturbation de la circulation cérébrale, postérieure à un accident cérébro-vasculaire, elle diminue de façon significative l’insomnie, les troubles émotionnels et végétatifs, optimise l’activation mentale générale tout en améliorant l’humeur et diminuant les sensations physiques déplaisantes.
D’une manière plus générale, elle améliore la mémoire de 70 % des patients souffrant de troubles de la circulation cérébrale ; et dans 60 % des cas, elle augmente la concentration et l’index d’activité intellectuelle.
Elle demeure donc un des meilleurs compléments nutritionnels que l’on puisse conseiller à toute personne souffrant de troubles de la microcirculation, notamment au niveau cérébral.
Mais ce n’est pas tout !
De nombreuses autres propriétés
Ce n’est pas tout, en effet, car la taxifoline rend aussi de nombreux services aux patients avec un diabète de type II puisqu’elle inhibe l’activité pro-inflammatoire des neutrophiles, aidant ainsi à protéger le système vasculaire des dommages induits par la maladie.
Elle renforce également le flux sanguin dans la région de la rétine de l’œil, assurant ainsi une protection contre la perte de vision par dégénérescence maculaire ; elle prévient la formation de la cataracte en inhibant l’activité d’une enzyme du cristallin ; elle abaisse une pression sanguine élevée et enfin normalise une mesure électrique associée à l’activation des ventricules du cœur.
Chez des patients souffrant d’hypertension artérielle, elle a des effets hypotenseurs et anti-arythmiques ; elle inhibe la peroxydation lipidique, un processus conduisant à l’athérosclérose ; et enfin elle empêche la formation de l’apolipoprotéine B, un des premiers composants des LDL.
On en prendra de une à deux gélules par jour pendant trois à quatre semaines, et on renouvèlera le traitement tous les trois mois.
Les gélules doivent être pris avant le repas.
Jean-Baptiste Loin
Pour soutenir Réponses Bio et nous permettre de rester un media indépendant, RDV sur notre page Tipeee en cliquant sur ce lien.
Bonjour,
vous parlez dans l’un de vos article de la taxifoline ou dihydroquertécine comme protecteur vasculaire. La taxifoline peut-elle faire disparaître les varicosités? existe t’il une solution naturelle pour les faire disparaître autre que la sclérose qui apparemment n’est pas très recommandé? Enfin, vos parlez de comprimés à prendre, mais quel produit recommandez vous?
Cordialement
Madame Sormail Bonjour, Oui, nous avions bien reçu votre question ! Pardonnez-moi le délai de réponse un peu long, nous recevons énormément d’emails de nos lecteurs, et répondre à chacun prend du temps… Voici donc votre réponse : La taxifoline est effectivement une des solutions conseillées en cas d’insuffisance veineuse, qui comme vous le savez peut générer des varicosités, étant le premier stade d’évolution de ces troubles, pouvant aboutir sur des problèmes plus graves encore. Il me semble donc que traiter l’insuffisance veineuse dès l’apparition des premiers symptômes, est une sage décision. Toutefois compte tenu de la gravité de l’évolution… Lire la suite »
[…] les années 50, des chercheurs ont dévoilé les bienfaits de la taxifoline sur la santé. Pour la petite histoire, c’est est une substance obtenue à partir d’un bois de […]
Bonjour, peut-on prendre la taxifoline avec un traitement aspirine Résitune à 100mg pour atcd cardiaque?
Bonjour, A priori la taxifoline n’est contre-indiquée qu’en cas de certains traitements contre le cancer, les composants majeurs du médicament que vous évoquez pouvant être problématique étant le « copolymère d’acide méthacrylique et l’acrylate d’éthyle », il n’existe aucune donnée scientifique à ma connaissance sur leur interaction avec la quercétine, elle-même très proche de la forme moléculaire de la taxifoline, et mieux connue des scientifiques. Cependant n’étant pas un spécialiste des molécules de synthèse je vous laisse prendre soin de considérer l’interaction possible avec la composition des médicaments ou remèdes utilisés en complément. Bien que critiquable à plus d’un égard, le NIH,… Lire la suite »
la dyhydroquercétine : est elle compatible avec un traitement anticoagulant et bétabloquants pour les personnes atteintes d’artériosclèrose
Nicole Bonjour,
N’étant pas expert en formulations chimiques j’aurai du mal à vous répondre avec précision. Cependant il vous est possible de consulter ce site https://go.drugbank.com/drugs/DB02224 ayant réalisé des tests d’interactions sur plus de 500 médicaments avec la taxifoline. Le site est en anglais, toutefois il vous possible d’utiliser le moteur de recherche dans la partie « Drug interaction » pour savoir si les médicaments auxquels vous pensez sont listés parmi les interactions existantes entre la taxifoline et les traitements de synthèse.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin