Depuis le début de la crise du Covid le futur nous tend les bras.
Les abondantes réformes antidémocratiques semblent lisser le terrain à une patinoire hyperconnectée, écrasant la volonté des citoyens du monde entier, ayant eu parfois le temps de goûter à l’illusion de la démocratie.
Le monde mise tout sur un futur vaccin interconnecté par la puissante organisation du passeport vaccinal et des assurances de notation, fluidifiée par la 5G, jusqu’à motiver une avalanche d’intelligences artificielles à tous les postes clés.
Les plus riches rêvent de chimères d’immortalité, en changeant de corps, rajeunissant, mutant, se réincarnant artificiellement dans des objets devenus marchandises, des corps humains.
D’autres de micro paradis artificiels comme des îles ou des stations spatiales, à l’abri des épidémies, du climat, de la misère humaine.
Pendant que les plus pauvres s’inquiètent surtout de perdre leur emploi, d’être remplacés par un mécanisme mental ne connaissant ni lassitude, ni épuisement.
Personne n’arrête le progrès
« Les pays qui ne suivront pas l’évolution de l’intelligence artificielle seront aussi déclassés que les pays n’ayant pas suivi la révolution industrielle » nous met en garde Pascal Boniface directeur de l’IRIS et auteur de l’ouvrage Géopolitique de l’intelligence artificielle.
Une double contrainte qui n’a jamais semblé être cornélienne aux yeux de l’exécutif de la plupart des pays occidentaux, rester dans la course ou mourir, telle est leur devise.
Ce qui signifie aussi que les guerres numériques actuellement en cours entre les nations, reléguant progressivement la Chine au niveau des États-Unis et les États-Unis à celui de l’URSS, sont déjà perdues pour la démocratie et les citoyens du monde.
Lorsque le Président russe s’exprime à leur sujet, il dit sans ambiguïté :
« Le pays qui maîtrisera le marché des intelligences artificielles, sera le maître du monde. »
Ceux qui n’en croient rien peuvent toujours se risquer à demander son avis à Siri.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Sources :
- Pascal Boniface : Géopolitique de l’intelligence artificielle – ed- Eyrolles