Connaissez-vous tous les ingrédients de la composition de votre shampoing ?

Même lorsqu’ils sont estampillés « bio » ou à « 95% d’origine naturelle », les shampoings promettant chevelure soyeuse et volumineuse, démêlage facile ou encore reflets étincelants, ne sont pas plus respectueux de votre santé que les autres.

La raison en est fort simple, à moins d’une ingéniosité tout aussi rare que particulière, quels que soient les composants de tête utilisés il est généralement impossible de développer des shampoings moussant comme les formules industrielles auxquelles le public est habitué, sans recourir à un arsenal chimique bien précis.

Cependant nous n’allons pas en énumérer ici la liste.

À la place, je vous propose plutôt de nous intéresser à un seul d’entre eux.

D’une part parce qu’il est suffisamment représentatif des arguments commerciaux faisant actuellement fureur dans le domaine de la cosmétique et des soins d’hygiène, y compris dans les rayons bio.

Et d’autre part parce qu’il tente pernicieusement de donner l’impression au consommateur qu’il est inoffensif en comparaison des produits chimiques habituellement utilisés.

Je veux bien évidemment parler de la Cocamidopropyl Betaïne.

On la retrouve dans la plupart des shampoings, mais aussi des produits moussants de toutes natures, sur l’étiquette desquels elle est présentée comme étant d’origine naturelle.

Mais, même si elle est lointainement issue de la noix de coco, sa transformation nécessite un procédé pétrochimique excessivement polluant.

Il s’agit en réalité d’un tensioactif amphotère dérivé de l’huile de coco – bien qu’il soit également souvent question d’huile de coprah – et de la Diméthylaminopropylamine (DMAPA) ou la Dimethylamine (DMA).

Il est donc bien davantage question d’un dérivé pétrochimique que d’un produit naturel.

Mais comprenez-vous, pour les industriels, il faut que ça mousse comme le savon, sinon comment pourrait-il vous donner l’impression d’être propre ?

Aussi, depuis une dizaine d’années, la Cocamidopropyl Betaïne remplace les sulfates de synthèse dans bien des compositions, tentant de se faire passer pour un ingrédient doux pour l’épiderme et… adapté à la peau des bébés.

S’il est apparemment non irritant pour les yeux, il reste pratiquement aussi agressif que le sulfate, présentant notamment des risques de :

• dermatites
• eczéma
• et allergies.

Qui plus est, la Cocamidopropyl betaïne est susceptible d’entrer en réaction avec d’autres composants, formant des molécules comme les nitrosamines, substances hautement cancérigènes.

Disposant encore de peu de recul sur la toxicité de la Cocamidopropyl Betaïne sur l’humain, l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) a adopté un plan d’action (CORAP 2019-2021) ayant pour but d’évaluer ses effets délétères sur la fertilité humaine.

Une menace pouvant s’induire dès l’inhalation de ce type de produits.

Toujours est-il que, dans la mesure où des labels comme Cosmebio l’acceptent, la Cocamidopropyl Betaïne entre dans la composition d’une multitude de produits moussants vendus à tous les coins de rue comme la nouvelle alternative naturelle, aussi bien sous formes liquides que solides.

Une caricature de greenwashing au rayon hygiène de tous les magasins de la terre.

C’est en tout cas la raison nous ayant amené à considérer ce geste d’hygiène suffisamment nécessaire au quotidien, pour que le comité de sélection de Réponses Bio analyse et teste une sélection de shampoings solides, n’ayant, pour leur part, absolument rien à cacher.

Il y en a pour tous les types de cheveux, vous trouverez nécessairement le vôtre :

Shampooing solide cheveux secs à l’ortie 100g

Shampooing solide pellicules et démangeaisons Basilic & Neem 100g

Shampooing solide sans huile essentielle au Karité & Jojoba 100g

Shampooing solide pour cheveux longs ou bouclés à la guimauve 90g

Shampooing solide nourrissant et réparateur 100g

Shampooing solide au fenugrec Force & pousse 90g

Shampooing solide pour cheveux colorés à l’Hibiscus 90g

À tout de suite sur votre boutique à l’éthique sans nulle autre pareille.