Depuis une vingtaine d’années, les Occidentaux ont redécouvert les merveilleuses vertus du curcuma en tant que complément alimentaire.
Depuis une dizaine d’années, après avoir analysé en détails les merveilleuses molécules de cette épice, les chercheurs sont impressionnés par les vertus positives de l’association du curcuma et du poivre noir.
Pourtant, c’est en même temps un vieux remède ayurvédique, dont les complexes liaisons moléculaires chez l’humain avaient été comprises par la clairvoyance de médecins ne disposant que de leur cœur, leurs yeux et la nature, bien avant l’ère scientifique.
La plupart de leurs fabuleux mélanges d’épices en étant la preuve, l’amélioration de l’absorption du curcuma par le poivre, est connue par les Indiens depuis toujours.
Décliné pratiquement à l’infini en fonction d’humeurs et terrains ayurvédiques quelque peu similaires à nos naturothérapies occidentales, un remède universel a émergé de ces fabuleuses connaissances héritées du passé.
Lequel présente également l’intérêt de pouvoir servir de base à de savoureuses boissons, préparations culinaires, comme à l’élaboration de puissantes cures de revitalisation immunitaire.
On y retrouvera trois plantes ayurvédiques particulièrement synergiques.
Consommées séparément elles feront des merveilles, mais prises ensemble elles complèteront et amplifieront réciproquement les bienfaits l’une de l’autre.
Très spécifiquement étudiées ces dix dernières années, je vous propose dans cet article de considérer plus en détails les synthèses scientifiques en découlant.
Le curcuma et la curcumine
Si le curcuma et la curcumine, son principe actif majeur, ont tellement fait de bruit dans la presse scientifique, c’est avant tout pour la découverte de leur potentiel préventif et curatif contre le cancer, ayant très clairement été jusqu’à montrer la régression de cellules cancéreuses.
Mais pas uniquement.
Dans cette représentation analytique des mécanismes thérapeutiques de la curcumine sur la santé humaine, Subash C. Gupta, Sridevi Patchva et Bharat B. Aggarwal, s’attachent à décortiquer les études cliniques existant sur le sujet. (1)
Dénombrant non moins de huit pathologies liées au cancer que la curcumine permet soit de prévenir soit de guérir, soit les deux.
C’est, entre autres, le cas :
- du cancer colorectal,
- du cancer du pancréas,
- du cancer du sein,
- du cancer de la prostate,
- du cancer du poumon,
- du cancer du cou,
- des myélomes multiples,
- et des lésions cancéreuses.
Puis, ce faisant, les scientifiques élargirent leurs recherches à toutes les vertus de la curcumine.
Y dénombrant par exemple une surprenante amélioration de maux aussi divers que variés, comme par exemple :
- la maladie de Crohn,
- les ulcères,
- les colites,
- les inflammations de l’intestin,
- l’arthrite rhumatoïde,
- l’ostéoporose,
- les inflammations orbitales,
- les infections du tractus respiratoire,
- les troubles hépatiques,
- l’empoisonnement à l’arsenic,
- l’intoxication à l’alcool,
- les infections bactériennes,
- Alzheimer,
- les maladies cardiovasculaires,
- le lupus néphrétique,
- les diabètes,
- le syndrome d’immunodéficience acquise.
Les plus récentes synthèses, confirmant celles se basant sur des études de plus d’une décennie, insistent sur les capacités globales antioxydantes et anti-inflammatoires du curcuma. (2)
Le poivre, la pipérine et la curcumine
Comme l’explique cette étude (3), c’est à partir de l’an 2000 que les scientifiques ont commencé à réaliser l’importance du poivre noir pour permettre l’assimilation humaine et animale de la curcumine.
Cette dernière étant bio-transformée par le foie et le tractus intestinal bien avant de pouvoir être assimilée, ce sont les propriétés inhibitrices des mécanismes de glucuronidation de la piperine qui nous garantissent de pouvoir en apprécier la quintessence.
Par ailleurs le poivre noir, en plus de s’avérer être un excellent médiateur pour le principe actif de nombreuses plantes, est étudié pour sa capacité à combattre les maladies chroniques.
Parmi ses vertus on dénombre par exemple :
- sa formidable faculté à améliorer l’insulinorésistance et, par là, à prévenir le diabète de type II,
- sa capacité à réguler efficacement les processus inflammatoires,
- ou encore sa tendance à protéger le foie de diverses affections.
Le gingembre, la pipérine et la curcumine
Basée sur cent neuf tests randomisés en double aveugle, dont la moitié se sont avérés « hautement efficaces », cette étude analytique des bénéfices du gingembre sur la santé, publiée en début de crise Covid, explore en détails ses vertus. (4)
Insistant longuement sur sa puissante capacité anti-vomitive, et donc sur son intérêt particulier lors de chimiothérapies ou de grossesse, elle permet une approche précise regroupant l’ensemble des bénéfices d’une prise orale de gingembre en cas de :
- migraine,
- diabète de type II,
- obésité,
- cholestérol,
- arthrite,
- arthrite rhumatoïde,
- règles abondantes,
- nécessité d’augmenter la lactation maternelle,
- syndrome de l’intestin irritable.
Mais également pour lutter contre :
- les diarrhées,
- le cancer colorectal,
- les nausées en général,
- les douleurs musculaires,
- ou l’inflammation musculaire.
Une synergie aussi douce qu’efficace et savoureuse au quotidien
Aussi bien adaptée à la prévention de troubles de déficience immunitaire, d’agressions virales, d’invasions pulmonaires, de gestion de l’obésité et de régulation des processus inflammatoires, qu’au soutien de la vitalité en général, les trois épices ayurvédiques du lait d’or permettent un accompagnement préventif idéal à celles et ceux préférant les tisanes aux compléments et remèdes.
Fort appréciable et adapté à toute la famille, au miel ou nature, dans la cuisine ou les boissons, le trio curcuma, poivre noir et gingembre fera des miracles pour maintenir tout le monde en bonne santé pendant la saison hivernale.
Inutile de recourir à des complexes ultra concentrés manquant de transparence, lorsque vous pouvez profiter de l’essentiel de la nature à l’état brut et bio.
Maintenant que vous êtes prêt(e) à profiter d’une forme saine, garantissant une absence totale de conservateurs et d’additifs, et que vous en connaissez les précieuses vertus, en voici les principales méthodes de préparation.
Préparer son lait d’or comme un(e) Sioux
Pour tirer le meilleur parti du lait d’or, bien qu’il soit possible de le considérer à la fois comme une boisson soluble et comme base de préparation pour différentes occasions, il ne vous suffira pas de faire bouillir de l’eau pour la mélanger à cette délicate poudre.
Voici deux approches étant, selon moi, les plus appréciables pour magnifier ses vertus tout en le transformant en une véritable gourmandise, aussi bien pour les petits que pour les grands.
- La boisson soluble
Bien que s’adaptant plus volontiers à nos modes de vie occidentaux, la préparation soluble n’est pas nécessairement la plus thérapeutique.
La magie alchimique des préparations ancestrales de l’Inde des Rishis manquant cruellement au champ de perception des outils de mesure occidentaux, une préparation instantanée permet déjà d’apporter très clairement quelques bénéfices.
Pour en tirer le meilleur parti, il conviendra :
1 – De préparer un lait d’amande maison à base d’amandes bio, ou, à défaut, de se contenter d’une préparation toute faite. Un lait de coco pourra y être mélangé pour ceux aimant la saveur, et l’on pourra remplacer le lait d’amande par du lait de riz, d’avoine ou d’épeautre. Cependant on évitera d’utiliser du lait de soja.
2 – On versera dans une tasse une, deux ou même trois cuillères à café du mélange d’épices, en fonction des goûts, de la taille de la tasse ou des besoins thérapeutiques.
3 – Une fois le lait végétal chaud, on y ajoutera éventuellement quelques épices supplémentaires comme de la véritable cannelle moulue ou de la badiane, ainsi qu’un peu de miel bio non enrichi au sirop de glucose…
4 – S’armant d’un fouet, on versera délicatement le contenu de la casserole dans la tasse en fouettant suffisamment énergiquement pour faire apparaître une légère mousse dorée.
5 – Quand la couleur du mélange prend des aspects d’or, c’est prêt.
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La pâte thérapeutique
Bien plus active, rejoignant le savoir-faire des macérâts ayurvédiques originaux, la pâte de lait d’or vous surprendra.
Pour obtenir cette préparation d’épices bien spécifique, il conviendra :
1 – De verser le contenu d’un pot de 50 grammes de mélange d’épices dans un grand bol.
2 – D’y mélanger deux cuillères à soupe de miel, ainsi qu’une cuillère à soupe de gingembre frais que vous aurez pris soin d’écraser avec un peu d’huile de sésame, jusqu’à l’obtention d’une sorte de moutarde.
3 – D’ajouter encore un peu d’épices ou de miel de manière à former une pâte bien malaxée et compacte, que vous pourrez conserver au réfrigérateur.
4 – Puis de la mélanger au besoin avec un peu d’eau chaude, du lait végétal, une préparation équivalente à la boisson instantanée vue plus haut, ou encore de l’utiliser en tant qu’épice dans vos salades et plats.
En cas de symptômes grippaux, une cuillère à café de cette pâte à laisser fondre sous la langue, au moins trois fois par jour, vous évitera bien des tracas.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Ce lait d’or à base de fine poudre de curcuma bio, gingembre bio et poivre noir (piper nigrum) bio, est garanti sans ionisation, sans additif, sans conservateur :
Lait d’or Bio 50g
Sources et références :
- https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Patchva%20S%5BAuthor%5D&cauthor=true&cauthor_uid=23143785
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5664031/
- https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9619120/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7019938/
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je prends souvent du gingembre, cannelle, curcuma et thym tout ça dans mon jardin et je fais bouillir, ensuite je laisse reposer 15′ et je bois cela, ça soigne aussi les états grippaux
c’est sur si on consomme au quotidien ce genre d’epice (curcuma, ginger, chili, cinamon, cardamon) indienne ou asiatiques avec de l’ail cru emincé + des l’huiles comme celle du Chanvre (Hemp Seed oil) il est evident que les maladies vont fuir de votre corps (avec le reste de l’hygiene de vie) !!! Pas bon du tout pour les Big-Snake (es por eso qe hacen la vacunation global es para destruir la tua inmunidad)
Bonjour, j’ai lu quelque part que la curcumine n’était pas compatible avec les anti cooagulant ou anti agrégant. Qu’en est-il ? Merci.
je ne suis pas spécialiste, mais j’ai une amie qui a fait un AVC ; son médecin lui a déconseillé le curcuma car il les juge non compatible avec les anticoagulants
Merci
Merci