Si vous connaissez déjà le charbon activé de bambou Moso, ce qui va suivre va très probablement vous intéresser.
Et si vous ne l’avez encore jamais essayé, ce comparatif est fait pour vous.
Après quarante ans d’utilisation personnelle du charbon activé, et après avoir rédigé plus d’un dossier à son sujet, je pense pouvoir vous restituer le comparatif qui vous est du.
Pourquoi tous les charbons activés ne se valent pas ? Comment certains peuvent-ils apporter leur lot d’agents toxiques ? Et surtout, que sait-on à propos de leurs différences ?
C’est ce que nous allons découvrir tout de suite en mettant les trois principales formes de charbon activé au banc d’essai.
1/ Le charbon Super activé 2000
Ce que j’appellerai ici le charbon activé classique, c’est la forme majoritairement vendue depuis les années 80 en Occident, à savoir le charbon activé de noix de coco.
Fort peu onéreuse et issue de productions industrielles, la coque de noix de coco a été le matériau favori des distributeurs de charbon activé de ce côté de l’hémisphère.
Acheminées dans d’immenses containers à déchets, les coques destinées à ce charbon sont généralement pulvérisées à l’aide d’un acide favorisant une activation du charbon résiduel de la fibre de coco, en un temps record.
Vous verrez d’ailleurs sur cette image (1) la présence de minuscules points blancs que, si vous y prêtez bien attention, vous retrouverez dans à peu près tous les charbons activés industriellement.
Ces points blancs sont les résidus de composés toxiques visant à gagner le temps et le personnel requis par une activation manuelle.
Toutefois, proposant un pouvoir d’adsorption deux fois plus élevé que celui de bois français, la coque de coco fut emportée par la vague du charbon « super » activé que nous avons tous connu.
Force est de reconnaître qu’en son temps il a pu rendre les services d’une dépollution momentanée.
Bien qu’elle soit probablement relative à la quantité et aux types de polluants qu’il charrie sur son passage, dont nous ne pourrons jamais mesurer l’étendue.
2/ Le charbon activé « Français »
Alternative apparemment plus saine et plus éthique que le charbon de coco, le charbon bio français a fait son apparition il y a peu.
En ce qui le concerne, le débat ne portera certes pas sur ses qualités d’adsorption puisqu’il est deux fois moins adsorbant que le charbon de coco avec seulement 800 m2 par gramme.
Néanmoins, il bénéficie généralement d’une activation artisanale, et le bois choisi a des chances d’être exempt de polluants.
En toute logique, les forêts françaises étant déjà menacées par le réchauffement climatique, les arbres peinant à s’y adapter, aucune production hexagonale de charbon à base d’arbres endémiques n’a de sens.
Sans oublier que l’activation du charbon, concernant aussi bien sa fiabilité que sa capacité à éviter d’embarquer des polluants, est un art bien plus subtil qu’il n’y paraît.
Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’intérêt à martyriser nos maigres ressources naturelles en ajoutant le poids du charbon, à celui du papier.
Quand on songe que ces inconvénients ne permettent même pas de proposer un produit de grande efficacité, il serait dommage de ne pas chercher mieux.
3/ Le charbon Ultra activé 3000
Absolument unique en son genre, le charbon ultra activé 3000 a un gros inconvénient : il vient de loin.
Mais mis à part ce point très relatif en comparaison des problèmes liés aux autres formes, à ma connaissance il n’existe pas un charbon activé plus efficace, plus sain et plus écologique.
Arrivant tout droit d’une des très rares productions de charbon activé japonais étant installées au cœur de la plus vieille bambouseraie bio de Moso, au monde.
Il recèle les caractéristiques d’un arbre endémique poussant de plus d’un mètre par jour au printemps, prospérant rapidement et participant à la préservation de l’environnement.
Activé dans un four en terre cuite qui sera reconstruit pour chaque fournée, la mesure précise de la température et l’absence d’oxygène y sont maîtrisées à la perfection.
De génération en génération, l’art de l’activation du charbon japonais s’y est transmis, véhiculant les valeurs d’un artisanat noble prenant ses racines dans une ancienne tradition.
Et, il n’y a pas de hasard, le bois utilisé depuis la nuit des temps par les Japonais pour accomplir cet art, à savoir le bambou Moso, n’est autre que celui apportant la plus grande capacité d’adsorption mesurée par la science.
La nature particulièrement fibreuse et les micropores de ce bois à la fois tendre et extrêmement solide, lui permettent d’atteindre un degré de compression des gaz pouvant dépasser 3000m2 par gramme.
Qui plus est, et ce n’est pas une moindre chose à notre époque, une fois micronisé par le laboratoire certifié JAS – l’équivalent du label bio français au Japon – le charbon Moso ultra activé 3000 devient un formidable piège à nanoparticules en tout genre.
La comparaison pourrait s’arrêter là… (2)
Pourtant c’est loin d’être tout, puisque riche de ce procédé irréprochable, le charbon de Moso activé en profite pour conserver les fibres naturelles du bambou.
Faisant de lui le premier charbon distribué en Europe détoxiquant l’organisme en profondeur, tout en évitant la constipation et en soulageant les intestins.
Je pourrais continuer pendant des heures, tant les avantages de ce charbon Moso activé artisanalement sont nombreux.
Mais pour aller plus loin je vous invite à lire ou relire mon article sur les vertus du véritable charbon activé.
Et puisque nous avons maintenant fait le tour des qualités ainsi que de l’efficacité relatives aux trois principales formes de charbon activé disponibles sur le marché, comme dans tout bon comparatif, je vous propose d’aborder la question du prix de ces trois types de produits.
En espérant que ce petit comparatif vous aura permis d’y voir plus clair dans la jungle des produits issus du marché du charbon activé.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
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