Protocole d’auto-défense contre les bactéries résistantes

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Que l’on choisisse les remèdes naturels ou les médicaments de synthèse, hélas, l’antibio-résistance des bactéries comme des virus est une menace permanente, confrontant votre système immunitaire à un défi auquel il n’était pas préparé.  

Pour mieux en comprendre les dangers, il faut tout d’abord nous intéresser sommairement à l’antiobio-résistance, phénomène se propageant sournoisement depuis ces soixante-dix dernières années.  

Ce qui vous amènera, je le souhaite, aux véritables solutions permettant aussi bien de faire face aux pathogènes que de les éliminer, mais sans les entraîner à muter et se renforcer. 

Avec les bactéries, les virus, comme toute forme de vie sur Terre, et ailleurs, il convient de faire preuve de diplomatie. 

À l’image d’un conflit armé géré par une dictature autoritaire, la machine de guerre allopathique et son cortège de médicaments de synthèse font autant de dégâts parmi les civils que les soldats. 

Pire, elle crée des poches de résistance s’organisant et se renforçant en conséquence.  

C’est, en quelque sorte, le point de départ de l’antibio-résistance. 

Elle a été sciemment propagée depuis ces soixante-dix dernières années par l’administration de traitements antibiotiques chimiques aux humains ainsi qu’aux animaux, aux végétaux, mais aussi disséminées dans les nappes phréatiques, et, finalement, à moins d’une attention constante et avertie, dans pratiquement tous les types de consommation. 

Or, il est vrai que sous l’effet décapant des antibiotiques et traitements chimiques, les bactéries par exemple, sont majoritairement détruites.

Majoritairement, mais pas intégralement. 

C’est pourquoi il subsiste toujours des bactéries isolées qui, d’une manière ou d’une autre, par le biais d’une mutation ou d’un mécanisme biologique, survivent. 

Ainsi, non seulement la destruction d’une grande partie des pathogènes laisse le champ libre à celles ayant résisté, mais surtout les antibiothérapies détruisent aussi les bactéries bénéfiques à l’équilibre du microbiote sans aucune forme de discrimination. 

Ce double handicap ouvre grand la porte aux bactéries devenues « résistantes », pouvant ainsi prospérer tout en transmettant avec leur gêne une résistance acquise aux molécules ayant essayé de les supprimer. 

Raison pour laquelle, mais pas uniquement, la guerre antivirale des laboratoires pharmaceutiques et leurs cohortes de molécules chimiques, a toujours lamentablement échoué. 

Plus forts et tenaces, ces bactéries et virus mutants envahissent leur hôte d’autant plus facilement que les agents bactériens amis, protecteurs et régulateurs du microbiote, servant d’interprètes à une bonne diplomatie, auront été annihilés bien plus efficacement que les agents pathogènes. 

Chose peu banale, ce triste constat, bien que les naturothérapeutes le fassent depuis près d’un siècle, a récemment été admis par l’industrie pharmaceutique. 

Cependant, vous vous en doutez, cela uniquement pour promouvoir de nouveaux antibiotiques. 

Soit la mise au point d’un médicament de dernière génération capable d’éradiquer les bactéries mutantes… qui, bien entendu, muteront à leur tour, et ainsi de suite. 

À ce petit jeu, les micro organismes ont gagné d’avance. 

Mais, me direz-vous, « moi qui ne consomme jamais d’antibiotiques chimiques, en quoi cela me concerne-t-il ? » 

Malheureusement, même si vous n’en avez jamais utilisé, les pathogènes mutants générés par les produits chimiques, pouvant voyager d’un individu à l’autre et coloniser tout terrain affaibli, représentent une forme de danger à laquelle votre immunité n’est pas préparée.

Une autre partie du problème réside dans les proportions totalement démesurées de l’utilisation d’antibiotiques dans les élevages, administrés pour un oui ou pour un non afin de maximiser le rendement immédiat. 

Certains ayant carrément été employés, non pas pour leur capacité à tuer les bactéries, mais pour leurs effets secondaires, faisant grossir les animaux au point qu’ils ne tiennent plus sur leurs pattes.

S’il existe un certain nombre d’études sur le sujet, l’une des plus récentes est particulièrement intéressante. 

Elle témoigne de l’émergence de bactéries « doublement résistantes », non seulement aux « super » médicaments de nouvelle génération, mais aussi face aux facteurs permettant l’organisation de vos défenses immunitaires. (1)

Comme l’explique le professeur Craig MacLean, Directeur des recherches de l’Université d’Oxford :

« Nous avons accidentellement fini par compromettre notre propre système immunitaire… pour faire grossir les poulets ».

E. Coli : une bactérie boostée aux antibiotiques

Les auteurs de cette étude nous rappellent que notre immunité innée repose, entre autres, sur l’action de peptides antimicrobiens aussi connus sous l’acronyme PAM. 

Or, les résultats démontrent que certains médicaments, eux-mêmes étant initialement des bases synthétiques de peptides antimicrobiens transformés à des fins d’usage médicamenteux, offrent les conditions idéales à E. Coli pour échapper aux stratégies immunitaires de votre organisme.

Résultat, l’augmentation de la résistance des bactéries vis-à-vis des PAM immunitaires humains a augmenté de 62 % en moyenne, par rapport aux bactéries dépourvues du gène. 

Pour le Professeur MacLean, « le danger étant que si les bactéries développent une résistance à [ces médicaments], cela pourrait également les rendre résistantes à l’un des piliers de notre système immunitaire. » 

Le fléau du millénaire ?

Juste avant la crise politico-sanitaire de 2019, les Nations Unies annonçaient que d’ici 2050 plus de dix millions de personnes pourraient succomber chaque année à une infection par des bactéries dites « multi-résistantes ». 

Tandis que les alertes et rappels de produits alimentaires contaminés aux bactéries pathogènes se multiplient, en France comme en Europe, et dans le monde entier. 

Toutefois si boycotter l’industrie chimique reste, pour cette raison et bien d’autres, nécessaire, tomber dans la paranoïa n’est pas la solution. 

Les traitements antibiotiques chimiques ne sont plus une option depuis longtemps, leur consommation accentue les chances de rencontrer des pathogènes super résistants, cependant les médecines naturelles n’ont pas dit leur dernier mot, loin de là. 

Je vous propose ici une approche globale afin de prévenir et réguler les infections bactériennes, dont les principaux agents pathogènes, selon l’EFSA ou autorité de régulation de la sécurité des aliments, sont :

  • Campylobacter
  • Salmonella
  • Yersinia enterocolitica et Y. pseudotuberculosis
  • Escherichia coli (EHEC)
  • Listeria monocytogenes

E. Coli et Salmonelle étant tristement connues en raison des incessantes alertes de rappels alimentaires envahissant les colonnes des actualités : viande, Kinder, fromages, salade, purée d’oléagineux, saumon, coquillages, etc.

Votre protocole naturel contre E. Coli

Il existe de nombreuses souches d’E. Coli, dont beaucoup sont inoffensives et naturellement présentes dans le microbiome intestinal.

Il conviendra donc de ne pas les chasser dans les mêmes proportions que les souches agressives, bien au contraire. 

Si les conséquences d’une infection à une souche d’E. Coli pathogène peuvent aller de bénignes à mortelles, en cas de doute elles nécessitent systématiquement des soins attentifs et précis. 

Fort heureusement, il existe quelques remèdes suffisamment puissants pour faire face à tout type d’E. Coli : 

1/ le charbon activé

2/ les probiotiques

3/ l’extrait de pépins de pamplemousse

4/ deux huiles essentielles dont le profil chromatographique est spécifiquement adapté à la lutte anti-bactérienne : Cannelle de Ceylan (écorce) et Manuka sauvage.  

1. La propriété d’adsorption du charbon actif a été constatée sur le sérotype d’Escherichia coli dans le cadre d’une étude ayant indiscutablement prouvé son efficacité. (2)

Donnant un ratio exact de 3,5mg de charbon ultra activé pour adsorber dix millions de bactéries E. Coli en moins de 5 minutes après le contact entre le charbon et la bactérie. 

Qui plus est, au cas où les conséquences seraient déjà présentes, le charbon actif a également montré avoir la capacité d’adsorber l’activité de toxines comme les vérotoxines de l’extrait bactérien, responsables des symptômes d’intoxications alimentaires, comme, par exemple : 

  • nausée
  • fièvre légère
  • maux de tête
  • vomissements
  • vives crampes d’estomac
  • diarrhées aqueuses ou sanglantes
  • ainsi que toutes les complications y étant liées.

Selon une équipe de chercheurs de l’Université d’Osaka et de l’Université d’Okayama, le charbon médical activé adsorbe toutes les bactéries et toxines sécrétées par E. Coli.

Shinobu Watarai, responsable des recherches, affirme que le charbon activé présente toutes les qualités pour lutter efficacement contre les intoxications à E. Coli, sans risque d’effets secondaires. 

Par ailleurs, cette même étude met en lumière la faculté du charbon actif à se lier plus faiblement avec la flore bactérienne positive pour l’organisme (Enterococcus faecium, Bifidobacterium thermophilum et Lactobacillus acidophilus), qu’avec les souches E. Coli. 

Montrant sa capacité innée à cibler en priorité les molécules nocives. 

On recommande de prendre 4 grammes (une cuillère à soupe rase) de charbon végétal ultra activé Moso 3000 par jour, avec un grand verre d’eau et à au moins deux heures d’intervalle de tout autre remède ou aliment.

2. Les probiotiques, en tant que souches permettant de repeupler la sphère intestinale de bactéries amies, rééquilibrent la flore et donc luttent tout naturellement contre les risques d’invasion. 

Ils doivent être consommés à au moins deux heures d’intervalle de la prise de charbon ultra activé Moso 3000, pour éviter tout risque d’inactivation. 

3. L’extrait de pépins de pamplemousse ou EPP, uniquement lorsqu’il est fortement titré et sans additif chimique, est un antibiotique souverain contre les germes, virus et bactéries, que l’on prendra sous forme de cure aussi bien en prévention qu’en traitement. 

  • Prévention : 10 à 15 gouttes dans un peu d’eau tous les soirs
  • Traitement : 10 gouttes dans un peu d’eau trois fois par jour avant les repas

Pour les enfants, on réduira les doses : 

  • Avant 6 ans : 1 goutte pour 5 kg deux fois par jour 
  • Entre 6 et 14 ans : 1⁄2 goutte par kilo et par jour en deux ou trois prises. 

Contrairement aux antibiotiques chimiques, l’action de l’EPP est, d’une part, très efficace pour supprimer les pathogènes, et, d’autre part, inoffensive pour les bonnes bactéries. 

4. Enfin, deux huiles essentielles complètent le protocole : l’HE de Cannelle de Ceylan (écorce) et celle de Manuka sauvage

Lorsqu’il y a infection, afin d’agir préventivement contre les risques majeurs, il conviendra de préparer le mélange suivant : 

  • 1 goutte d’HE de Cannelle de Ceylan (écorce)
  • 1 goutte d’HE de Manuka
  • dans une cuillère à soupe d’huile d’olive à avaler trois fois par jour avant les repas, pendant 10 jours. 

On veillera à ne pas dépasser 10 jours de prise d’HE par voie orale, ou on procédera à une pause de quelques jours, permettant d’éviter tout risque de surcharge hépatique. 

En complément, il est recommandé de masser le ventre avec les mêmes huiles essentielles, éventuellement associées aux HE de Menthe poivrée et de Lavande fine à parts égales, largement diluées dans une huile végétale de Calophylle, d’olive ou autre, soit une goutte de chaque dans deux cuillères à soupe d’huile végétale. 

Enfin, il est bon de savoir que la cystite est un trouble récidivant, la plupart du temps généré par une surpopulation de bactéries E. Coli pathogènes au niveau de la vessie. 

Si c’est sous forme de cystite que l’infection se manifeste, l’huile essentielle de Sarriette des montagnes complètera avantageusement la synergie. 

Bien à vous, 

Jean-Baptiste Loin

Sources et références :

  1. https://elifesciences.org/articles/84395
  2. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11307928/

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Illanyt
Illanyt
1 année il y a

Un Grand MERCI , j adore vous lire c est tellement toutes vos infos

Vayssettes
Vayssettes
1 année il y a

Bonjour, Depuis 2020 j’ai remplacé mes médicament par des synergies d’huiles essentielles, pour traiter spondylarthrite ankylosante, hypertension, hypothyroïdie, jambes lourdes. Etant devenu connaisseur en huiles essentielles (HE), j’ai développé une solution contre le cancer, faisant appel à l’HE d’encens (régulatrice du métabolisme), combiné avec d’autres pour lutter contre le cancer non hormonal, hormonal féminin et hormonal masculin (ma solution la moins sûre). En 2017 un biologiste marocain a été félicité par les autorités européennes pour avoir rendu efficace un antibiotique contre une bactérie multirésistante, sa solution a consisté à l’associer à une HE. J’en possède plus de 70. Lors de… Lire la suite »

Marie France
Marie France
1 année il y a

Merci

Dugas Monique
Dugas Monique
1 année il y a

Merci beaucoup pour tous vos bons conseils !

marie
marie
1 année il y a

bonjour, que conseillez vous en cas de papilloma virus ? merci