Les laits de soja, de riz, de blé, d’orge, d’amandes, de noisettes, d’arachides ou d’avoine, ou encore les laits végétaux mixtes, natures ou parfumés à la vanille ou au chocolat, possèdent une grande richesse nutritionnelle, alliée à une absence de toxicité, et, pour ces raisons, s’avèrent adaptés aussi bien aux nourrissons qu’aux enfants, aux adultes et aux personnes du troisième âge.
A condition, bien sûr, d’être de qualité biologique, ils ne contiennent aucun germe microbien, ni aucun des antibiotiques, hormones et vaccins administrés aux vaches laitières, sont digestes et n’occasionnent pas la fameuse « fermento-putrescence gastro-intestinale » dénoncée par les naturopathes, n’entraînent pratiquement jamais d’allergies, sont riches en acides gras insaturés, en protéines de qualité et en lécithine, et possèdent une grande richesse vitaminique et minérale.
Ce ne sont pas des substituts du lait de vache pour la bonne raison qu’ils lui sont infiniment supérieurs dans la mesure où ils ne présentent aucun de ses défauts.
Toutefois, à l’usage des nourrissons, il faut savoir que les laits végétaux ne doivent jamais être utilisés en exclusivité car aucun ne remplace totalement le lait maternel.
Il est donc préférable de les donner en alternance, afin de profiter des propriétés spécifiques de chacun.
Le lait de soja, le plus connu, est évidemment sans lactose ni cholestérol, tout comme les autres laits végétaux, mais il présente aussi toutes les vertus thérapeutiques du soja… sans les flatulences que la légumineuse peut occasionner.
Il contient notamment les fameux phyto-œstrogènes si utiles lors de la ménopause puisqu’ils évitent les bouffées de chaleur et de nombreux problèmes comme l’ostéoporose ou les troubles cardio-vasculaires.
Les risques d’ostéoporose, notamment, sont notablement réduits puisque le soja diminue la perte de calcium par voie urinaire, tout en accroissant la densité osseuse.
Quant aux maladies cardio-vasculaires, elles ne peuvent que diminuer dans la mesure où le lait de soja, riche en acides gras insaturés et pauvre en acides gras saturés, a un effet hypocholestérolémiant.
On a même constaté que la diminution du mauvais cholestérol était huit fois plus grande chez les consommateurs de soja, que chez les non-consommateurs.
Sur certains cancers hormonodépendants, enfin, les isoflavones contenus dans le lait de soja semblent bien avoir un rôle protecteur.
Le lait de riz fut la première alternative au lait de soja présentée en magasin de diététique, sans doute à cause de la teneur en sucres de cette céréale et de la saveur douce qu’elle conférait au lait.
Par conséquent idéal pour le petit déjeuner ou pour les sportifs, le lait de riz est énergétique, assez léger et très désaltérant, mais sera toutefois contre-indiqué en cas de constipation.
On le trouve actuellement décliné en plusieurs versions : nature, vanille, chocolat, amande, noisette, etc., que l’on boira pures ou que l’on utilisera pour la confection de milk-shakes.
Le lait d’avoine, particulièrement riche en protéines et en hydrates de carbone, est tout à fait indiqué en hiver puisqu’il est à la fois réchauffant et énergétique.
Idéal pour faire un bon porridge, on peut aussi le consommer tel quel, dans sa version nature ou parfumée, ou encore mélangé à des laits de riz, ou encore de riz et de soja, formules très complètes et équilibrées.
Le lait d’amandes, lui, est un pur délice !
Très riche en protéines, calcium et phosphore, il est tout spécialement conseillé en cas de grossesse et aux enfants.
On le trouvera tout prêt en bricks, ou à préparer, sous forme de poudre.
Le lait de noisettes, enfin, bien que contre-indiqué en cas de prise de poids ou, a fortiori, d’obésité, est aussi délectable que le lait d’amandes, et se consomme volontiers au goûter.
Jean-Baptiste Loin
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Bonjour,
Peut-on donner du lait de riz à un chat en cas de diarrhée?