Tout commença vers la fin des années 70, lorsque l’on remarqua que le PVC utilisé dans le raccordement de nombreuses canalisations du réseau domestique des eaux françaises, dégageait, à l’usage, du chlorure de vinyle monomère.
Bien que les antennes de santé de l’époque prirent conscience que les gaz s’échappant de ces matériaux peuvent poser de sérieux problèmes pour la santé des utilisateurs, une des omertas de l’époque, comparable à celle d’EDF pour les lignes à très haute tension, se mit en place.
Largement motivée par les industriels fabricants de PVC, tentant d’invalider les études scientifiques faisant le rapprochement avec les dangers pour la santé humaine, cette trahison de la confiance des consommateurs prit également racine dans les instances politiques et gouvernements de l’époque.
Induisant de bien mauvaises habitudes dans les démocraties occidentales.
En effet, comment annoncer que des milliers de kilomètres de canalisations financées par les impôts des contribuables, sont dangereusement toxiques ?
Comment leur dire que malgré le fait qu’ils continueront à être imposés toute leur vie, un tel réseau, en constante expansion et réparation, ne sera jamais remplacé par des matériaux sains ?
Et pour cause, en plus de ce triste constat invérifiable jusqu’à présent, c’est, à la clé, un cancer du foie et d’autres troubles qui attendaient les victimes de ce secret d’État.
Il est plus facile dans ces conditions de fermer les yeux et d’accepter des pots-de-vin, plutôt que de faire partie du gouvernement qui affrontera le mécontentement du peuple.
Reconnue comme substance cancérigène par les scientifiques à partir de 1987, il aura fallu attendre la création de l’Union Européenne pour que des analyses commencent à voir le jour de manière aléatoire. Instaurant un seuil d’insalubrité à partir de concentrations dépassant 0,5 µg par litre, tandis que les États-Unis avaient, bien avant, prudemment opté pour un seuil à 0,02 µg.
Or, en cas de dépassement de la norme européenne, les seules « armes » dont les opérateurs disposent, étant de purger le réseau afin d’éviter une trop longue stagnation, ou de diluer l’eau contaminée.
Ce qui signifie que, même lorsque des purges sont réalisées, il est probable qu’une concentration minimale de chlorure de vinyle monomère ou CVM soit toujours présente dans des centaines de milliers de robinets, voire beaucoup plus.
Tandis que plusieurs villages du Loiret n’ont plus eu accès à l’eau potable depuis ces cinq dernières années pour cette raison, neuf régions françaises ont été identifiées comme étant concernées par la non-conformité de ces valeurs entre 2014 et 2024.
Obtenant parfois des valeurs dépassant jusqu’à mille quatre cent fois le seuil fixé par la réglementation européenne.
Les régions contaminées aux CVM en détail
Parmi les neuf régions touchées par une contamination aux CVM dont les ARS ont accepté de rendre les résultats publics, se trouvent :
- La Normandie : Plus d’une centaine de prélèvements indiquent des taux de CVM supérieurs à 5 μg/L, avec un maximum à 9,97 μg/L dans la commune de Grangues.
Au total, 2792 non-conformités y ont été constatées. L’Orne est le département le plus touché avec 1196 dépassements constatés. - Les Hauts-de-France : Une dizaine de dépassements de seuil y ont été observés. Gaspard Lemaire, ayant réalisé une investigation sur le sujet, révèle néanmoins que « plusieurs centaines de prélèvements sont d’un niveau de précision insuffisant pour garantir la conformité de l’eau ».
- La Bourgogne-Franche-Comté : Ici, 490 dépassements sont avérés, avec un pic allant jusqu’à 74 μg/L dans la commune d’Arc-sur-Tille. « La Nièvre et la Saône-et-Loire sont les départements les plus touchés dans cette région, avec respectivement 92 et 83 dépassements identifiés. »
- La Provence-Alpes-Côte d’Azur : C’est la région qui dénombre le moins de cas, avec 177 non-conformités identifiées. Toutefois, le niveau maximal de dépassement peut y atteindre des niveaux alarmants de 239,4 μg/L, comme par exemple dans la commune de Saint-Paul-de-Vence.
- L’Auvergne-Rhône-Alpes : 445 dépassements y sont recensés, avec un pic à 26 μg/L dans la commune d’Astet. L’Ardèche et le Cantal étant les départements les plus touchés.
- La Nouvelle-Aquitaine : « Le nombre total de non-conformités y est de 2188, ce qui n’est guère étonnant puisque 44000 km de réseau en PVC y ont été posés avant 1980… dont plus de 2000 km où le temps de contact de l’eau avec les canalisations est supérieur à 48 heures. »
- Le Grand Est : Dans la région Grand Est, 150 dépassements ont été observés, avec un pic à 41,2 μg/L dans la commune d’Aulnay-l’Aître.
- La Bretagne : 134 dépassements de seuil ont été confirmés, avec un maximum de 25,23 μg/L au sein de la commune de Lannédern.
- Les Pays de la Loire : « La plupart des Agences Régionales de Santé qui ont refusé de communiquer leurs données sur le CVM, en dépit de leurs obligations légales en la matière, sont situées en Pays de la Loire, Centre-Val de Loire, et Occitanie. Ainsi, une large partie des dépassements constatés à ce jour demeurent pour l’instant connus des seuls services de l’État », affirme Gaspard Lemaire.
Miraculeusement, la Corse semble épargnée par les contaminations au CVM et canalisations en PVC.
Si le Ministère de la Santé estime avoir agi dès 2007 en affichant publiquement le danger des CVM sur son site internet et en alertant les utilisateurs victimes de fortes concentrations, est-ce vraiment suffisant ?
Pour la population générale, une accumulation de faibles concentrations peut avoir des conséquences tout aussi dramatiques sur le long terme.
Selon Franco Novelli, expert technique au département cycle de l’eau :
« Quand on constate des dépassements répétés de la limite de 0,5 µg/L, l’eau est déclarée non conforme, et on a trois ans pour gérer le problème. On peut diluer l’eau contaminée, distribuer de l’eau en bouteille, purger les canalisations… Mais à terme, la seule solution, c’est de remplacer les tuyaux. »
Et, étant donné les coûts, sachant qu’il faut souvent plusieurs années pour changer quelques kilomètres de réseaux contaminés sur les dizaines de milliers de kilomètres éparpillés un peu partout en France, il est peu probable que le réseau des eaux françaises puisse être un jour totalement assaini.
Les dangers des CVM pour votre santé
Le Centre International de Recherche sur le Cancer, ou CIRC, les ayant classés parmi les cancérigènes de groupe 1, les CVM engendrent des conséquences pouvant être plus ou moins immédiates en fonction de leurs concentrations.
Pouvant agir indépendamment ou globalement sur :
- Le système nerveux central, engendrant des symptômes tels que vertiges, maux de tête, et nausées. (1)
- Le foie, en augmentant les risques de fibrose hépatique et d’angiosarcome. (2)
- Le système respiratoire, avec une irritation des voies respiratoires lors d’exposition prolongée. (3)
Induisant bien évidemment des risques de cancer (4), mais également des désordres du système reproducteur. (5)
De plus, une saturation sanguine trop importante peut entraîner pour sa part des risques de leucémies et d’autres types de troubles hématologiques. (6)
Quelles solutions pour éviter le danger des CVM tout en utilisant l’eau courante ?
Les CVM dont il est ici question étant loin d’être les seuls dangers présents dans votre robinet, il est nécessaire de considérer une synergie de solutions afin de garantir l’innocuité de votre eau.
Y compris pour la cuisson des aliments et la toilette, il convient d’une part, d’éliminer les CVM avec une membrane de charbon compressant les gaz et substances chimiques, et d’autre part, d’osmoser l’eau ainsi purgée, en filtrant tous les composants inutiles présents dans la molécule pour lui permettre de se reconstituer totalement pure de l’autre côté de la membrane.
Longtemps contraignante, nécessitant des installations soit onéreuses, soit complexes, soit peu économiques, voire tout à la fois, il existe désormais une solution prête à l’emploi incluant :
- Pré-filtre à sédiments pour éviter les sédiments et molécules d’un certain volume
- Filtre à charbon composite pour éliminer gaz, résidus de médicaments et chimiques, nitrates…
- Membrane d’osmose inverse régénérant et filtrant jusqu’à la nanoparticule une eau déjà épurée d’une bonne quantité de ses polluants
- Système de désinfection par UVC afin d’éviter le moindre développement microbien ou bactérien dans l’eau filtrée.
Les analyses de fiabilité du modèle testé par le comité de sélection de Réponses Bio sur les polluants les plus connus montrant une capacité de filtration de la membrane variant entre 98% et 99,9%.
Cependant, une fois osmosée, rien ne vous empêche d’utiliser un simple bâton de pur charbon Moso activé artisanalement, afin de garantir non seulement une récupération totale des rares polluants ayant réussi à se faufiler, mais aussi une ionisation négative optimisant la biocompatibilité de votre eau.
Les autres solutions de filtration, y compris le charbon activé seul, les filtres à condensation, les céramiques, etc., bien que séduisantes parce que peu onéreuses, sont largement insuffisantes.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Les systèmes complets de filtration et d’osmose Pur Délice, avec ou sans eau chaude, vous permettront de régénérer facilement et rapidement votre eau du robinet.
Quels que soient les polluants, en quelques minutes vous pourrez réinventer votre eau pour la cuisson des aliments, les tisanes, et, bien entendu, la consommation quotidienne de toute la famille.
Fontaine portable avec eau chaude
Fontaine portable sans eau chaude
Sources et références :
ça serait amusant si vous pouviez expliquer ce charabias :
« Y compris pour la cuisson des aliments et la toilette, il convient d’une part, d’éliminer les CVM avec une membrane de charbon compressant les gaz et substances chimiques, et d’autre part, d’osmoser l’eau ainsi purgée, en filtrant tous les composants inutiles présents dans la molécule pour lui permettre de se reconstituer totalement pure de l’autre côté de la membrane. » SIC
Ce sera probablement plus scientifique de le supprimer !
Edi Bonjour, Merci pour votre remarque, fort juste, maintenant que vous le dites cette phrase est effectivement bien trop longue est difficile à comprendre. Cependant le principe d’osmose inverse n’a rien d’exceptionnellement scientifique, et n’a plus besoin de faire ses preuves. C’est simplement un processus de pression et de rotation de l’eau à travers plusieurs membranes. La compression ainsi obtenue déstructure la molécule d’eau, la purgeant de ses polluants, pour lui permettre de se reconstituer pure de l’autre côté. Cela étant dit afin de simplifier et d’expliquer mon propos, j’aurais pu dire bien plus simplement : Pour éliminer les CVM… Lire la suite »
L’eau et ses qualités sont devenues un enjeu majeur pour la VIE. Certains vont choisir d’investir dans un nouveau téléphone portable dépassant des sommes acceptables, d’autres vont choisir de supprimer des risques d’altérer sa santé et la prévention en tout, ce qui est mon choix. L’alimentation ou la 3ème Médecine, livre rédigé par le Dr Jean Seignalet (Cancérologue et plus) entre autres support, un peu complexe sur certains aspects mais utiles pour les curieux explorateurs d’une hygiène de vie.. D’autres spécialistes visibles sur Youtube à écouter : Dr Jean-Pierre Wilhem, Dr de Lorgeril, Mr Dextreit sur le Foie, l’Argile, Dr… Lire la suite »
Toujours très intéressants, vos argumentaires pour en arriver au paragraphe « commande ». La guerre de l’eau semble donc battre son plein. Heureux ceux qui ont les moyens, ça me réjouit.
1 litre d’eau jetée pour obtenir 5 litres d’eau osmosée ; changement des filtres une fois par an ; consommation électrique 30 W ; etc, un appareil performant, avec des options possibles (qui nécessitent pour certaines des limitations à l’usage de l’eau traitée).
MERCI pour porter toutes ces informations et dispositifs à notre connaissance et accès.