En finir avec la candidose

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En finir avec la candidose : régime, compléments, huiles essentielles

Très souvent extrêmement difficile à éradiquer, la candidose peut néanmoins se guérir en combinant régime et compléments nutritionnels qui n’ont pas pour vocation de détruire, mais plutôt d’équilibrer la flore microbienne.

Dans leur grande majorité, les maladies infectieuses ne surviennent pas à cause de l’invasion soudaine d’un microbe dans l’organisme.

Les microbes sont déjà là !

Plus de 400 espèces différentes résident dans nos intestins ; si nous n’en souffrons nullement, c’est que notre système immunitaire est pleinement fonctionnel et capable de contenir la prolifération microbienne dans les limites du raisonnable.

Chacun de ces microbes suscite des anticorps spécifiques, fabriqués par les cellules blanches à l’aide d’acides aminés, de vitamines, de sels minéraux, d’enzymes et d’oligo-éléments.

En cas de panne du système immunitaire, c’est à dire, le plus souvent, à cause d’une alimentation carencée, les anticorps sont insuffisamment produits, le microbe ne connaît plus aucun frein à son expansion et la maladie s’installe.

Pour l’éviter, il semble donc logique, et indispensable, de maintenir une quantité suffisante de nutriments vitaux dans l’organisme.

Toutefois, certains micro-organismes s’entendent à déjouer les défenses immunitaires, et même, éventuellement, à provoquer une baisse de l’immunité.

C’est le cas du Candida Albicans, un champignon microscopique auquel les médecins pensent rarement en établissant leur diagnostic, mais dont la prolifération s’avère bien souvent responsable de nombreux troubles, voire de véritables maladies.

Les symptômes

Le Candida Albicans, qui séjourne d’une manière tout à fait normale sur les parois du tube digestif, peut quelquefois se développer pathologiquement, et dès lors :

  envahir l’appareil génito-urinaire, le système endocrinien et le système nerveux,

  affaiblir le système immunitaire,

   ainsi qu’être à l’origine de certaines allergies.

C’est dire combien la symptomatologie du Candida est étendue !

On lui attribue toutes sortes de manifestations cliniques :

  fatigue chronique

  surcharge pondérale

  perturbations de la flore intestinale : indigestion, mauvaise haleine, gaz, ballonnements, diarrhées, spasmes intestinaux, démangeaisons anales…

  infections des muqueuses : inflammation de la bouche, de la gorge, du nez, des yeux, du vagin, des voies urinaires, des ongles, de la peau, eczéma, psoriasis, acné…

  augmentation de la perméabilité de la muqueuse intestinale : allergies et intolérances alimentaires, auto-intoxication

  perturbation du fonctionnement cérébral, par réaction de la dopamine à certaines toxines sécrétées par le Candida

  spasmophilie

  dépression, anxiété, peur, irritabilité, troubles de la mémoire et de la concentration

   troubles du système immunitaire, par l’action destructrice des aldéhydes sur les lymphocytes T, et hypersécrétion d’histamine

  perturbation des fonctions hormonales, et notamment de la synthèse des prostaglandines, des processus auto-immuns, de la configuration des hormones sexuelles

  hyperfolliculinie, formation d’auto-anticorps contre les hormones et les ovaires

  allergies

  douleurs articulaires, etc.

Les symptômes de la candidose sont à tel point variés, que les Américains, qui sont à peu près les seuls à avoir reconnu l’ampleur de cette entité clinique, les regroupent sous le nom de « Yeast syndrome », dont le nombre de cas a été estimé à 80 millions pour le seul territoire des Etats-Unis. 

Les causes

La principale cause du développement anarchique du Candida semble être l’usage répétitif d’antibiotiques ou la consommation habituelle de viandes bovines contenant des antibiotiques.

Cependant, d’autres médicaments sont encore susceptibles de provoquer ce dérèglement :

  corticoïdes,

  contraceptifs oraux,

  chimiothérapiques anticancéreux,

  médicaments anti-ulcéreux.

D’autre part, l’excès de sucre ou de toute alimentation entraînant la perturbation des sucs digestifs (malnutrition ou suralimentation, alcoolisme, excès de jus de fruits), favorisent également l’apparition de la candidose.

Enfin, il existe certains facteurs disposants, tels que :

  la grossesse,

  le diabète,

  les longues maladies chroniques,

  et les chocs psychoaffectifs…

Statistiquement, les femmes sont beaucoup plus fréquemment atteintes que les hommes, les symptômes féminins les plus courants étant la prise de poids inexpliquée et l’infection vaginale.

Mais, chez les uns comme chez les autres, la candidose, au début légère et passagère, récidive très souvent et très vite, s’installant de manière chronique, et devenant particulièrement difficile à éradiquer.

Avant tout, réguler la digestion

Avant même de commencer un régime thérapeutique, il est absolument impératif de réduire deux facteurs digestifs prédisposants, que l’on retrouve toujours dans la candidose :

  l’insuffisance hépatique,

  et l’insuffisance des sucs digestifs.

1/ On soutiendra la sphère hépato-biliaire à l’aide de :

  différents légumes spécifiques : artichaut, céleri, chicorée, pissenlit, radis noir, poireau…

  phytothérapiques : romarin, chicorée sauvage, boldo, artichaut, pissenlit…

  homéopathiques : Hépato drainol, Homéo-Vichy G.

  organothérapiques : Hépatine 4CH

  gemmothérapiques : Corylus avellana bourgeons, en alternance un jour sur deux avec Alnus incana bourgeons.

  anthroposophiques : Hépatodoron, Chelidonium composé…

2/ On assistera la sécrétion digestive avec :

  les extraits enzymatiques

  les remèdes anthroposophiques améliorant la qualité des sucs digestifs spécifiques : Cichorium composé pour l’estomac, Basilicum composé pour le pancréas, Choléodoron pour la vésicule biliaire, Digestodoron pour l’intestin.

Le régime

1/ Pas de sucre

Avant tout, il est indispensable de supprimer radicalement, durant les 3 à 6 mois de cure, les principaux facteurs de troubles alimentaires en matière de candidose, et tout d’abord le sucre sous toutes ses formes, puisque le Candida se développe dans tous les milieux riches en sucres.

Donc, on éliminera :

  le sucre blanc,

  le sucre roux,

  le miel,

  le sirop d’érable,

  le fructose,

  le glucose,

  le lactose,

  le maltose,

  les jus de fruits,

  les fruits et surtout les agrumes,

  le melon,

  et la tomate. 

2/ On s’abstiendra également :

  des amidons, tout au moins ceux contenus dans la pomme de terre ou les céréales raffinées

  des aliments contenant des ferments : pain, fromage, yaourt, sauce de soja, boissons alcoolisées, vinaigres, fruits secs et oléagineux, champignons crus…

  de lait et de produits laitiers

  de boissons gazeuses

  et de tous les aliments allergènes.

3/ En revanche, seront consommés sans restriction :

  les légumes crus ou cuits à basse température, racines, feuilles et tiges,

  les légumineuses,

  les céréales complètes (sauf peut-être le blé et le seigle),

  le poisson et la volaille.

4/ Certains condiments revêtent aussi une importance toute particulière dans ce régime, notamment :

  l’ail qui est un antifongique extrêmement puissant et dont on fera, avec le plus grand profit, une abondante consommation,

  le gingembre,

  le thym,

  le romarin,

  et la mélisse.

5/ Des tisanes :

  lapacho, antifongique, en décoction à raison de 20 grammes pour un demi-litre d’eau

  berberis vulgaris, antibiotique, antifongique, anti-infectieux, anti-diarrhéique, immuno-stimulant

  echinacea purpurea, immuno-stimulant très efficace sur la candidose (plutôt en extrait)

  matricaria chamomilla, anti-diarrhéique.

La complémentation

  les lacto-bactéries, et notamment l’acidophilus, pour ralentir le développement du Candida

  les chélateurs de toxines intestinales, pour combattre la stagnation intestinale : agar-agar, graines de psyllium, fibres, charbon

  l’acide caprylique, acide gras naturel antifongique très efficace contre la candidose

  les acides gras poly-insaturés

   l’acide folique

   les vitamines : A, C, B6

   les minéraux : zinc, magnésium, sélénium, fer. 

L’extrait de pépin de pamplemousse

Cet extrait naturel est une excellente médication qui s’avère parfaitement sans danger, même pour les bébés.

On le consomme entre les repas sous forme de gouttes, au moins trois ou quatre fois par jour.

Toutefois, s’il cause la moindre irritation du conduit digestif, l’extrait de pépin de pamplemousse pourra être pris avec les repas.

Les dosages s’ajusteront en fonction du poids de chacun.

Pour une personne d’environ 70 kg, on comptera par exemple :

   Journées 1 à 3 : 15 gouttes deux fois par jour à diluer dans un jus de légumes

   Journées 4 à 10 : 20 gouttes deux fois par jour

   Journées 11 à 28 : 20 gouttes trois fois par jour.

Certains trouveront une amélioration satisfaisante avec le premier dosage, et dans ce cas il ne sera pas nécessaire de l’augmenter.

En revanche, des cas plus résistants pourront nécessiter un dosage légèrement supérieur.

Une fois l’amélioration obtenue, on réduira progressivement le dosage.

Mais si les symptômes réapparaissent, un retour à des doses plus importantes pourra être requis.

Pour les pathologies chroniques ou anciennes, une cure de quatre semaines ne sera pas suffisante et il conviendra alors de continuer durant quatre à six mois.

L’extrait de feuille d’olivier

Absolument révolutionnaire dans le traitement de la candidose et des mycoses, l’extrait de feuille d’olivier semble également souverain en cas de :

  fatigue,

  douleurs arthritiques,

  infections,

  et problèmes de peau.

C’est le Dr Bernard Mizock, après avoir mené une étude en double aveugle sur trente sujets, qui a permis à la médecine de faire un immense bond en avant dans le traitement du Candida.

Ces trente participants avaient été soignés pour des infections de levure pendant plusieurs années, sans succès.

Puis, sous la direction du Dr Mizock, ils prirent chaque jour, les uns six gélules d’extrait de feuille d’olivier, les autres un placebo.

Pendant toute la durée de l’expérience, on ne fit aucune modification dans leur régime alimentaire, on ne leur imposa aucun programme d’exercices physiques et on ne leur prescrivit aucun complément nutritionnel.

Au bout de soixante jours, les symptômes du groupe qui avait pris de l’extrait de feuille d’olivier avaient diminué de plus de 50%.

L’aromathérapie

Les huiles essentielles que l’on utilisera pour lutter contre la candidose présentent deux propriétés spécifiques, elles sont :

  bifidogènes, c’est à dire qui favorisent la multiplication des bactéries bénéfiques,

  et eubiotiques, c’est à dire soutenant tout processus vital, accompagnant l’organisme vers son équilibre originel et provoquant une revitalisation complète et durable.

En d’autres termes, elles ne présentent pas les mêmes risques de destruction aveugle que les antimycosiques chimiques et autres médicaments de synthèse.

Puisqu’en cas d’infestation par le Candida albicans, ou d’autres champignons d’ailleurs, le microbiote, agent fondamental de l’immunité, est déséquilibré, certaines huiles essentielles seront tout particulièrement adaptées :

  le palmarosa,

  le lemongrass,

  le géranium rosat d’Egypte,

  le laurier noble,

  la sauge officinale,

  le tea tree,

  la lavande aspic,

  le manuka,

  et la listée citronnée.

On complètera avantageusement cet attirail avec des huiles au spectre spécifiquement anti-fongique :

  le thym à thymol,

  le clou de girofle,

  l’origan compact,

  les différentes cannelles.

Mais ces dernières, en raison de leur action dermocaustique, se prendront exclusivement par voie orale, à raison d’une goutte à trois gouttes maximum deux fois par jour diluées dans un peu d’huile d’olive ou, mieux encore, d’huile de chanvre.

Plus généralement, les huiles essentielles sont des remèdes extrêmement puissants, qu’il conviendra de ne pas prendre à la légère.

Aussi, un protocole précis sera nécessaire, certes un peu long, mais extrêmement simple.

Voici un exemple de synergie aromatique antifongique et immunomodulante, à préparer vous-même ou à faire préparer par votre pharmacien :

        HE Palmarosa (Cymbopogon martini) : 3 ml

        HE Thym à thymol (Thymus vulgaris CT thymol) : 1 ml

        HE Laurier noble (Laurus nobilis) : 1 ml

        HE Tea tree (Melaleuca alternifolia) : 2 ml

        HE Cannelle (Cinnamomum zeylanicum) : 1 ml

        HE Giroflier Clou (Eugenia caryophyllus) : 1 ml

Voici deux posologies à suivre, en fonction de l’âge :

Pour les adultes et enfants de plus de 12 ans : prendre 4 gouttes de la synergie dans une cuillère à café d’huile végétale, 2 fois par jour, 5 jours sur 7 pendant 3 mois.

Enfants de 6 à 12 ans : prendre 2 gouttes de la synergie dans une cuillère à café d’huile végétale, 2 fois par jour, 5 jours sur 7 pendant 3 mois.

Ce mélange d’huiles essentielles est bien évidemment à éviter en cas de grossesse, d’allaitement, ainsi que pour les enfants de moins de 6 ans.

 Jean-Baptiste Loin 

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Audran Yane
Audran Yane
7 années il y a

Merci Jean Baptiste. Japprecie la clarté de vos informations toujours trės bien documenté. Bonne journée
Cordialement Yane

Françoise
Françoise
7 années il y a

Merci

Bernard
Bernard
7 années il y a

MERCI

je souffre de diabète type 2 et d’Hypertension notamment

Pilar
Pilar
7 années il y a

Merci Jean-Baptiste, pour votre lettres d’information.

Michèle
Michèle
7 années il y a

Merci

Laurence
Laurence
7 années il y a

Bonjour, Merci pour vos informations précieuses.bon dimanche

Dominique
Dominique
7 années il y a

Merci

Nicole
Nicole
7 années il y a

Merci

Mohamed
Mohamed
7 années il y a

Merci enormement

Mélanie Lapointe
Mélanie Lapointe
4 années il y a

Est ce qu’il y a moyen de savoir si tous les symptômes que je vis sont dû à la candidose? Entre autre des faiblesses intenses et des troubles de la glycémie.
Merci