Colporteurs de maladies dites vectorielles telles que la dengue, le chikungunya ou le paludisme, dans une période hautement épidémique comme celle que nous traversons, en Europe il convient d’être attentif aux piqûres de moustiques aussi bien que vous le seriez en vacances à l’autre bout du monde.
Inutile pour autant de se laisser submerger par un nouveau « Péril Jaune » que beaucoup d’Occidentaux ressentent à l’égard de parasites et maladies venant d’Extrême-Orient.
D’ailleurs, certains spécialistes s’accordent à penser que la migration du moustique-tigre sur le continent européen ne serait qu’une des inévitables conséquences du réchauffement climatique.
Fort heureusement, il existe des alternatives saines et respectueuses de l’environnement, aux insecticides chimiques et synthétiques.
Tandis que les derniers observateurs tirent la sonnette d’alarme concernant l’invasion par le moustique-tigre de plus de soixante départements français, la crainte d’une contamination au coronavirus ou de maladies tropicales, fait suite aux longs mois de confinement.
Qu’à cela ne tienne, hors de question de rester enfermé chez soi, surtout s’il existe un risque de seconde vague et de reconfinement.
Le moustique-tigre et ses dangers
Bien qu’il soit redouté pour sa capacité à véhiculer la dengue ou le chikungunya vers l’homme, dans les pays où ces maladies ne sont pas répandues ce n’est probablement pas le risque le plus important que le moustique-tigre représente.
Le pire étant sa capacité à accélérer à grande vitesse le taux de propagation des épidémies.
Or, malgré les tentatives des gouvernements pour rassurer les consommateurs, personne n’est dupe, l’histoire n’est pas finie.
Il est donc vital, dans l’expectative d’un nouveau confinement à la rentrée, de profiter pleinement de la nature et du soleil pour régénérer la capacité d’auto-régénération de l’organisme.
Même si la dangerosité du moustique-tigre était à peine supérieure aux autres, ses mécanismes, sortant des habitudes préventives des pays qu’il colonise, ainsi que son agressivité légendaire, en feront nécessairement un adversaire plus redoutable que ses cousins.
Les mécanismes du moustique-tigre
Proliférant volontiers au moment des saisons chaudes et humides, le moustique-tigre est un prédateur appuyant sa survie sur son adaptabilité aux nouveaux milieux.
Tirant parti du réchauffement climatique, chaque été, il se multiplie dans de nouvelles régions du monde et gagne du terrain.
Par exemple, en France, où il y a quelques années sa propagation se limitait aux régions du sud, il est désormais présent sur tout le territoire, dans les campagnes comme les villes, envahissant Paris et sa région depuis cet été.
Cependant, comme tous les moustiques, il a ses habitudes et ses faiblesses.
Leur but premier étant la survie, le système sensoriel des femelles est optimisé pour repérer les protéines nécessaires à la gestation et la ponte.
Tandis que les mâles se contenteront généralement d’ingérer des sucres.
Bien qu’il puisse y avoir des exceptions, le moment de prédilection des piqûres de moustiques-tigres se situe plus volontiers entre la tombée de la nuit et le petit matin.
Toutefois, étant donné sa capacité à supporter la chaleur il est plus agressif, plus vif et résiste globalement mieux aux rayons du soleil que ses cousins.
Ainsi, il n’est pas exclu qu’une piqûre survienne aussi en milieu d’après-midi.
Une fois gavée de sang, la femelle cherchera rapidement une zone d’eau stagnante pour y pondre et mettre au monde plusieurs centaines d’œufs.
Quant à la grande question, le moustique-tigre, comme les autres, peut-il être porteur d’un coronavirus supportant la chaleur ?
La réponse, quoi qu’en disent ou en diront les medias officiels, est bien évidemment oui.
Oui, dans la mesure où l’évolution de la maladie touche le système sanguin et qu’un flou considérable concernant la présence latente du virus chez les personnes apparemment guéries, demeure.
Sans oublier non plus que le moustique-tigre a déjà été la cause de mini épidémies de dengue, dans le sud de la France.
Les moustiques et les huiles essentielles
Bien que les gestes de bon sens soient évidemment toujours de mise :
– vider les eaux stagnantes à proximité de votre domicile
– porter des vêtements protégeant la peau en cas de prolifération
– éviter la consommation d’alcools comme la bière, émanant une odeur les attirant…
Il n’est pas pour autant nécessaire de se priver des précieux rayons de soleil et de l’oxygénation indispensable à la régénération de l’organisme avant d’affronter l’hiver.
Et, puisque c’est par le biais de récepteurs olfactifs liés à trois neurones « NRO », que les moustiques détectent leurs proies…
La solution la plus saine et la plus efficace dans ce domaine demeure, bien naturellement, le pouvoir aromatique des huiles essentielles à diffuser.
Hautement volatils, les composants des huiles essentielles ont la capacité de brouiller les mécanismes olfactifs des moustiques.
Et si, par hasard, l’un d’entre eux parvenait à se poser sur votre peau, une application cutanée d’huiles essentielles mélangées à une huile végétale douce, fera fuir le nuisible avant même qu’il ne tente de s’y attarder.
Une double protection qu’il conviendra d’entretenir consciencieusement au fil de la soirée afin d’en tirer le meilleur parti.
Concernant la diffusion, on optera plus volontiers pour un procédé permettant le maintien des molécules odorantes volatiles dans l’atmosphère.
Seul et unique moyen de garantir, en fonction de son environnement, une à deux heures consécutives de prévention naturelle tout en évitant de saturer l’atmosphère d’une pièce fermée.
La diffusion d’H.E. anti-moustiques
Bien que les anti-moustiques chimiques permettent apparemment une plus grande insouciance à son utilisateur, elles sont à proscrire totalement des habitudes, et cela pour au moins trois raisons :
1/ Parce qu’elles agressent l’environnement, que ce soit sous forme d’aérosol, de gel ou de pommade, perturbant l’atmosphère, les nappes phréatiques, et, par voie de conséquence directe le monde végétal, animal et humain.
2/ Parce qu’elles sont toxiques pour l’organisme, provoquant effets secondaires et perturbations du système endocrinien.
3/ Parce qu’elles sont souvent létales pour les moustiques qui, comme tout organisme vivant, vont rapidement développer des résistances provoquant des mutations permettant la survie de l’espèce.
Processus entraînant inéluctablement une escalade destructrice des productions pharmaceutiques, menant à une augmentation de la concentration des composants synthétiques dans les nouveaux produits, augmentant leur dangerosité pour l’humain et l’environnement.
Une des solutions naturelles, dont j’ai déjà parlée lors du début de l’invasion du moustique-tigre en Europe, est l’encens.
Néanmoins, pour assurer une défense optimale, il s’utilisera en complément d’une diffusion d’huiles essentielles choisies pour leur complémentarité en matière de répulsion et de protection. Comme la synergie des huiles essentielles de Citronnelle, Lavande et Menthe.
Libre à vous, en fonction des cas, de les utiliser pour protéger la peau, mélangées, idéalement, à une huile végétale de Neem.
En effet, l’huile de Neem assurera une protection contre les moustiques et autres insectes, plus efficace et plus longue que la plupart des autres huiles végétales.
Cependant une huile de Chanvre, de Jojoba, de noyaux d’Abricot, du beurre de Karité ou plus simplement encore de l’huile d’Olive, pourront très bien faire l’affaire.
Tout en évitant l’aspect odorant nettement répulsif, également pour les humains, de l’huile de Neem.
Une autre solution serait de noyer l’huile de Neem dans une bonne quantité d’autres huiles végétales de votre choix, afin de couvrir son odeur âcre tout en profitant de ses propriétés.
Diffusion d’huiles essentielles : mode d’emploi
Pour profiter d’une diffusion optimale sans saturer l’organisme mais tout en repoussant les indésirables, il convient d’employer en alternance et avec parcimonie les applications locales et la diffusion d’huiles essentielles.
L’une pouvant soutenir l’autre tout en évitant les saturations respectives.
Par exemple, dans une pièce avec la fenêtre ouverte, quelques vaporisations d’H.E. toutes les heures seront largement suffisantes.
Mais sur une terrasse, en fonction de la concentration de moustiques, une diffusion constante alliée à une application cutanée des huiles répulsives sera probablement nécessaires.
En balade, bien qu’un diffuseur portable puisse être employé au moment des pauses, il faudra compter un certain temps avant qu’une quantité suffisante de composants volatils s’accumule et fasse fuir les moustiques.
La première solution à employer dans ce cas sera donc l’application cutanée.
Rappelons qu’une application cutanée d’huile essentielle nécessite sa dilution dans une généreuse dose d’huile végétale, généralement à raison de 2 à 4 gouttes d’H.E. pour une cuillère à soupe d’H.V.
Les personnes à tendance allergique prendront toujours la mesure de leurs réactions organiques ainsi que du dosage leur convenant, en appliquant tout simplement la plus petite dose possible sur le dos de la main.
Si une rougeur ou toute autre réaction allergique apparait, cela signifie qu’il faudra faire preuve de prudence.
Et en cas de piqûre ?
Si malgré toutes ces précautions vous avez trouvé le moyen de vous faire piquer, vous aurez le grand avantage d’être déjà bien protégé des maladies et réactions cutanées provoquées par la piqûre.
En particulier avec l’huile végétale de Neem et les huiles essentielles de Lavande et de Menthe.
Cela dit rien ne vous empêche de renouveler un léger massage cutané sur la zone touchée pour ne laisser aucune chance à l’infection.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Fraîchement distillé pour lutter contre les moustiques jusqu’à la rentrée, les huiles essentielles sauvages et bio, garantissant une durée de protection optimale.
Pour soutenir Réponses Bio et nous permettre de rester un media indépendant, RDV sur notre page Tipeee en cliquant sur ce lien.
Merci
merci
le traitement du professeur Raoult est bien un protocole anti-paludéen, curieux non?
Bonjour et merci!!!! étant originaire des Antilles, je sais que moustiques et autres qui arrivent en Europe, ont souvent pour cause l’erreur humaine par les moyens de transport dont on ne parle pas assez, MERCI pour tout cordial
Très interessant. Merci pour cet article.
Et pour les femmes enceintes et les enfants qu’elles sont les options ?
Bonjour Eli, 1/ Pour les femmes enceintes (à partir du 2ème trimestre de grossesse), ainsi que les bébés à partir de 6 mois, on pourra diffuser de l’huile essentielle de lavande fine. En prenant soin de ne diffuser l’HE qu’en l’absence du bébé, avant son arrivée dans la pièce. Vous pouvez également appliquer une préparation répulsive et protectrice en massage sur les zones découvertes du corps, dont voici les proportions : – 5 cuillères à soupe d’huile végétale de noyaux d’abricot, ou d’amande douce – 1 cuillère à café d’huile de Neem – 1 goutte d’huile essentielle de Lavande fine… Lire la suite »
Merci !
Merci.
Merci pour toutes les informations
Merci
Merci