
Vous connaissez bien évidemment l’aromathérapie, et vous avez certainement déjà au moins essayé l’homéopathie… mais que savez-vous à propos des hydrolats aromatiques ?
Bien au-delà du cliché de l’eau de fleur d’oranger ou de bleuet, leur composition recèle une étonnante richesse dont la variété dépasse celle des huiles essentielles dont ils sont issus.
Toutefois pour bien comprendre la subtilité de leur champ d’action il est nécessaire de s’intéresser tout d’abord aux principes homéopathiques et vibratoires.
À partir des années soixante-cinq la sécurité sociale a progressivement commencé à rembourser l’homéopathie en France, et le monde scientifique de faire mine d’accepter son principe.
Tandis qu’en réalité, à des milliers d’années-lumière d’en saisir la réalité thérapeutique, les sciences exactes se sont principalement attachées à la reconnaissance de l’effet placebo.
Effort semblant déjà démesuré pour de telles disciplines, tant il ouvre la perspective d’une réalité insondable par les instruments de mesure.
Néanmoins, un peu comme un épouvantail, l’effet placebo était un concept bien trop commode pour être totalement écarté dans la mesure où il permet de donner davantage de sens aux statistiques médicales.
Ce qui n’était pas tout à fait le cas de l’homéopathie, approche diamétralement opposée au monde de la macromédecine réparatrice dont la vision de santé demeure très mécanique.
L’homéopathie, cette médecine de l’infiniment petit, du message plutôt que du produit, bien trop subtile pour que sa réalité vibratoire ne soit comprise par sa cousine allopathique, a pourtant été le point d’orgue d’éminentes recherches menées par des allopathes et psychothérapeutes ayant dépassé le simple cadre de la médecine conventionnelle par ce biais.
Sans entrer plus avant dans les détails, on peut noter qu’en fonction des dilutions ainsi que de la molécule choisie, que ce soit par le prisme d’approches unicistes ou pluralistes, l’homéopathie a indéniablement apporté des résultats dépassant l’entendement de la physique.
Par ailleurs, on sait fort bien qu’une simple infusion, ou plus volontiers encore une décoction de plante n’ayant pas été séchée ou dévitalisée d’une quelconque manière, peut devenir un allié de premier ordre dans nombre d’affections.
Comme tout bon remède phytothérapique, elle va concentrer l’action de ses molécules végétales afin de soutenir l’organisme dans son combat contre tel ou tel désordre organique ou intrus pathogène.
Toutefois, les connaissances nécessaires pour favoriser le terrain et les habitudes sur lesquelles la cure de décoction va se baser, restent encore très peu comprises du public.
Donnant la latence aux médias scientifiques financés par les laboratoires, ainsi qu’aux universités éduquant les futurs médecins, de classer les phytothérapiques dans leur ensemble parmi les remèdes de grand-mères.
Il n’en est rien.
Une cure de décoction d’Artemisia annua, par exemple, prise conjointement avec du Neem, sera à mes yeux bien plus utile et efficace que n’importe quel médicament de synthèse censé guérir le paludisme.
Mais avant de pouvoir dévoiler pleinement le potentiel de ses interactions, cette thérapeutique devra s’appuyer sur un régime alimentaire évitant strictement toute forme d’intoxication supplémentaire, ainsi qu’une hygiène de vie irréprochable.
Entre l’homéopathie et l’aromathérapie, les hydrolats aromatiques
Il serait faux de comparer les hydrolats à de l’homéopathie, ils ne sont pas sciemment dilués et ne respectent aucun protocole homéopathique.
Par ailleurs leurs composants aromatiques sont bien trop différents pour les comparer aux HE.
Pourtant quelque chose dans leur profil thérapeutique pourrait faire penser aux deux.
Même s’il est très faible, un pourcentage de l’huile essentielle distillée est présent dans l’HA, ou hydrolat aromatique.
On peut donc constater d’une part une concentration plus ou moins importante de certains composants de l’huile essentielle, et d’autre part la présence des molécules hydrophiles de la plante, c’est à dire celles ayant une affinité avec l’eau.
Le tout allant de la mémoire du principe à la présence tangible.
Cependant la géométrie variable de ce qui passera ou ne passera pas dans l’HA, dépendra également du profil particulier de la plante ou de sa fleur.
Dans la plupart des cas les composants hydrophobes se réunissant pour donner naissance à l’huile essentielle, ne feront que résonner dans la mémoire de l’hydrolat.
Et c’est alors vers un tout autre débat, touchant davantage le champ homéopathique qu’aromathérapique, que nous entraine cette réflexion.
Celui de la mémoire, de la capacité de résonance vibratoire, ainsi que de l’implication sur les mécanismes du vivant, de l’eau.
Par conséquent, ces « eaux de plantes » que sont les hydrolats représentent à la fois un remède extrêmement doux, pouvant convenir en fonction des plantes choisies, à des enfants, et en même temps une ouverture vers une meilleure compréhension de la phytothérapie traditionnelle de terrain.
Agissant par l’intelligence d’une résonance que l’on suppose hautement bénéfique, mais que la science moderne a pourtant bien du mal à observer.
Le principe des hydrolats aromatiques
Le principe de fabrication de l’hydrolat est très simple.
Lors de la distillation d’une huile essentielle à la vapeur d’eau, les molécules hydrophiles sont séparées des molécules hydrophobes.
Les molécules huileuses se regroupent en huile essentielle, tandis que les molécules hydrophiles forment une sorte d’eau végétale que beaucoup de distillateurs considèrent comme le déchet de leur fabrication, et qu’ils s’empressent de jeter.
Beaucoup, mais pas tous.
Ainsi, lorsque les plantes distillées sont sauvages ou bio, il est possible de garantir des hydrolats sans substances chimiques, pouvant réunir une complexité aromatique rare.
Si on n’y trouve qu’un pourcentage variant généralement entre 0,1% et 0,5% d’huile essentielle, toutes les autres substances actives de la plante n’ayant pu être intégrées à l’huile s’y retrouvent abondamment.
Or, lorsque l’on parle d’une huile essentielle aussi précieuse que celle de la plante entière de chanvre par exemple, comprenant les sommités fleuries, son HA prend une dimension toute particulière.
Supposons un instant que l’aromathérapie puisse être conçue homéopatiquement, ou tout au moins que ses effets vibratoires ne soient pas totalement dissipés par la dilution de ses principes actifs, et qu’en plus, une bonne partie des composants de la plante puisse agir synergiquement.
Bien évidemment je ne parle pas ici de micronutrition, l’hydrolat d’une plante riche en tanins n’en contiendra aucun, cependant certains parleront « d’âme de la plante ».
Mais cela, uniquement à condition que la distillation eût été artisanale.
Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous invite à consulter mon article au sujet de l’huile essentielle de Cannabis, ou plus exactement de fleurs, feuilles et tiges de Cannabis sativa L., afin d’en déduire par vous-même la richesse probable de son hydrolat aromatique, provenant précisément de la même distillation.
Cela tout en considérant que malgré l’absence d’effets secondaires, les HE sont de puissants remèdes qu’il convient d’utiliser avec parcimonie.
Consommées abondamment et sur une trop longue période, certaines d’entre elles peuvent intoxiquer le foie.
De plus, les enfants, les femmes enceintes et les personnes fragiles doivent les employer avec grande prudence et ne pourront pas profiter pleinement des plus fortes.
Tandis que les hydrolats aromatiques, inoffensifs, sont préconisés pour de longues cures, ou pour des approches thérapeutiques ultra douces chez les petits.
Parce que vous pouvez les employer sur une période relativement longue et dans des proportions importantes en comparaison des HE, afin de stabiliser, accentuer, favoriser ou diminuer, tel ou tel terrain naturopathique.
De la cure rééquilibrante à la cure thérapeutique
Ainsi il sera possible d’agir tout en douceur en s’appuyant sur l’effet subtil du chanvre, soit pour adoucir une soirée contrariée, soit pour compléter efficacement le traitement d’une dépression, par exemple.
Compte tenu du fait qu’il existe extrêmement peu de littérature scientifique sur ce principe, il est difficile de déterminer avec précision les composants entrant en résonance dans un hydrolat.
Toutefois il est possible d’apprécier la manière dont il agit sur l’organisme.
Offrant une interaction située entre l’approche bienfaisante et curative, par exemple pour lutter contre le stress ou la dépression.
Je vous propose de faire le test.
Il vous permettra de juger sans filtre des propriétés non scientifiquement prouvées d’un des hydrolats les plus intéressants que j’ai rencontrés : celui de plantes entières de Cannabis sativa L.
Les connaissances empiriques de l’HA de Cannabis
Largement réputé en cosmétique, on sait communément que l’hydrolat de chanvre ou Cannabis sativa L., est conseillé pour :
- soulager rapidement les peaux irritées et sensibles
- lutter contre les troubles de la microcirculation, et en particulier ceux du visage
- détendre le système nerveux et soulager du stress, que ce soit sous forme d’infusion ou dilué dans le bain
- lutter contre la dépression et les troubles obsessionnels
- favoriser le sommeil et la détente
- et, peut-être aussi, pour réduire l’anxiété.
Anti-inflammatoire inné, il peut être utilisé pour :
- masser les zones douloureuses,
- préparer un bain, qu’il soit localisé ou intégral,
- assaisonner une salade,
- être vaporisé dans l’atmosphère ou sur le visage,
- et, bien évidemment, pour préparer une infusion.
Et, il est aussi très positif pour l’équilibrage de la sphère neurologique, le calme et la détente.
A présent, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’aimerais vous proposer un petit test.
En considérant les troubles que nous sommes le plus enclins à partager dans une mesure plus ou moins importante, compte tenu du contexte de crise que nous traversons actuellement, à savoir le stress, l’anxiété et/ou la dépression.
Je vous propose d’essayer un hydrolat de chanvre que j’ai sélectionné à cet effet, et de revenir partager vos ressentis dans les commentaires de cet article.
Mais évidemment rien ne vous empêche de vous y intéresser pour ses autres propriétés, évoquées plus haut, et de garder pour vous la connaissance de ses vertus.
Quoi qu’il en soit, après cette cure, vous en saurez déjà plus que les instances officielles prétendant que les HA sont bonnes à jeter aux orties.
Puisque ni vous, ni moi, n’avons les moyens de payer une analyse biochimique accompagnée d’études in vitro et in vivo débouchant sur des observations cliniques en double aveugle.
Il nous est donc vital de nous entraider par le biais de notre intelligence collective, ne serait-ce que pour apprécier l’importance de cette liberté.
Un rendez-vous à suivre
Au-delà du fait que la détente occasionnée par cet HA sera très certainement bénéfique à tous, ne pensez-vous pas qu’il serait passionnant de découvrir ensemble le ressenti de ses effets subtils en appréciant ses propriétés, moins connues encore que celles de son huile essentielle ?
Dans cette optique, le comité de sélection a mis à votre disposition un hydrolat bio de Cannabis sativa L., issu de la distillation de l’HE du même nom dont je vous ai récemment parlé dans cet article.
D’ici le mois prochain, au rythme et selon les besoins que vous considérez être les vôtres, si cela ne vous est pas trop pénible, je vous propose de vous munir d’un enregistreur vocal, d’une feuille et d’un crayon ou de n’importe quel outil numérique permettant de prendre des notes, afin d’y consigner vos troubles, votre ressenti ainsi que votre fréquence d’utilisation.
Et si vous êtes abonné(e) à ma lettre, je vous recontacterai avant le 25 mars pour vous inviter à partager vos impressions ici-même, dans l’espace commentaires de cet article.
Vous n’êtes pas encore inscrit(e) à ma lettre d’information ? Rendez-vous sur cette page pour lire les conditions de confidentialité, puis remplissez le formulaire situé dans la colonne de droite.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Pour trouver l’hydrolat de chanvre Cannabis sativa L. biologique, issu d’une distillation artisanale de plantes entières, rendez-vous sur cette page :
Hydrolat de Chanvre (Cannabis sativa L.) bio 200ml
Merci pour ces informations qui me permettent de comprendre les bienfaits des hydro alcoolats et leurs usages quotidien.
Bonjour,
waw, c’est hyper intéressant, je me soigne avec des tisanes de CBD pour une maladie chronique (douleurs, inflammation etc) . ET comme je suis passionnée par « la mémoire de l’eau » et tous ses possibles, l’homéopathie, les huiles essentielles et tout ce que la nature nous donne, voilà qui confirme mon ressenti.
Merci, pour toutes ces informations fabuleuses….merci, vraiment!
Bonjour, oui je vous conseille les CBD oils & Hemp Proteins + Boswellia & Curcuma + OptiMSM (from KalaHealth) + Krill oil & Cod Liver oil + Camu-Camu (High % Vit.C) + Argile Verte en interne (séparé du reste) /// Hope that helps
Merci
Merci pour ces infos très intéressantes
Merci pour tous les sujets abordés toujours très intéressants
MERCI
Merci
Je suis très heureuse de pouvoir grâce à vous comprendre certains de mes problèmes de santé Merci je vais étudier vos informations
je vous lis toujours avec beaucoup de plaisir et d’interet , merci pour vos partages
Bonjour
Grand merci pour tout ce que vous faites.
Cordialement
Merci !
Merci pour ces intéressantes et utiles infos. Merci pour votre engagement.
JUSTE MERCI ,j’apprécie de vous lire , et j’apprends .
Génial, j’ai vaporiser en bouche de nombreuses fois dans la journée et j’ai senti pratiquement immédiatement les effets non seulement calmant mais aidant au détachement. Je constate un meilleur sommeil, douleurs stomacales disparues, transit normalisé. Quelle idée géniale et c’est tellement logique. J’ai acheté l’hydrolat de Lédon du Groenland pour ma fille, génial pour le foie. Merci pour vos recherches et votre enseignement.
Je veux bien recevoir un échantillon, pour tester !
Bonjour, j’aimerai en effet tester votre huile essentielle ou stérilet de cannabis mais n’ai rien reçu à ce jour. Excellente semaine.