Si vous avez de problèmes de sommeil vous savez combien il peut être pénible d’enchaîner les nuits blanches.
Des études estiment à ce sujet que 30% de la population française rencontrent de tels soucis, avec plus ou moins de fréquence et d’intensité.
Lorsque l’on écoute les bruits qui courent au sujet d’un bon sommeil, on entend régulièrement des propos du genre « il faut dormir 8 heures par nuit », ou « il faut dormir d’une traite, c’est ce qui permet de récupérer le mieux »…
Si vous voulez mon avis, tous ces « il faut » sont contre-productifs !
Ce sentiment de contrainte suggère déjà précisément l’apparition de ces troubles.
Le mental observant son propre sommeil commence à le juger, met en place une série de réactions et réflexions qui vont initier puis entretenir les insomnies.
Aujourd’hui cependant, les spécialistes sont plus mesurés.
Il s’avère en fait que concernant le quota d’heures de sommeil, nous sommes tous inégaux.
Il existe des petits dormeurs qui n’ont besoin que de 6-7 heures par nuit et, à l’opposé, des gros dormeurs qui dorment 12 heures par nuit.
Ce n’est pas un jugement, juste un besoin physiologique.
Quant au sommeil ininterrompu, il n’est pas suffisant.
Nous sommes le fruit d’une évolution multimillénaire mais, dans nos fonctionnements profonds, nous n’avons finalement que très peu changé depuis quelques milliers d’années.
Or si l’on replace notre comportement naturel dans ce contexte, les nuits de nos aïeux devaient être entrecoupées.
Comment auraient-ils entretenu le feu, surveillé la hutte ou la grotte, chassé les indésirables prédateurs nocturnes… s’ils avaient dormi à poings fermés ?
Lorsque l’on observe le sommeil d’une nuit, on s’aperçoit qu’il est organisé en 5 à 6 cycles, chacun durant en moyenne 1 heure et demie.
Chaque cycle est organisé en différentes phases (sommeils légers et profonds, schématiquement, puis sommeil paradoxal) et finit par une courte période d’éveil.
La plupart du temps nous n’en avons plus conscience le matin venu (nous sommes en sécurité dans nos maisons, ce qui ne nécessite plus une vigilance extrême), mais ces phases d’éveil nocturne restent bien présentes et surtout… naturelles, rythmant nos nuits de réveils plus ou moins attentifs.
La sophrologie est un outil des plus efficaces contre les troubles du sommeil.
Son action s’articule sur 2 grands axes:
→ Préparer le corps au sommeil :
Décontraction/détente physiques, respiration souple et basse.
C’est dans cette détente que la récupération physique se met en place, éliminant les fatigues musculaires de la journée écoulée.
Les muscles relâchés consomment moins d’énergie que les muscles tendus, et les muscles relâchés remontent leur capacité de travail (c’est le principe même de la sieste-flash).
→ Préparer l’esprit au sommeil :
Lâcher-prise et distanciation des pensées envahissantes, cultiver le positif et développer ou explorer son monde intérieur, son imaginaire.
Ces techniques simples permettent peu à peu de calmer le mental, de limiter ce brouhaha environnant, cette circulation de pensées souvent préoccupantes, laissant petit à petit la place au calme précédent l’endormissement.
Jérôme Brochard
Sophrologue Praticien
Spécialisé dans les troubles du sommeil
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30 % de la population française « rencontre » (pas ent à la fin de rencontre), c’est dommage dès le début, ca fait perdre en crédibilité alors que c’est assez bien écrit!
cordialement
Bonsoir,
Figurez-vous que les deux sont possibles !
La règle dit qu’un verbe qui a pour sujet un pourcentage ou une fraction suivi d’un complément s’accorde avec celui des deux mots qui est, selon le sens, le plus susceptible de faire l’action évoquée par le verbe.
Ici en l’occurrence, la correctrice a considéré que ce sont les « 30% » qui donnent le sens, plutôt que « la population », donc le verbe a été accordé au pluriel.
J’espère que cela ne vous aura pas empêché d’aller plus loin dans le texte !
Bonne soirée à vous,
Natacha