À notre époque, il est encore peu admis que le microbiote puisse agir globalement sur l’homéostasie.
Bien que de plus en plus de chercheurs et scientifiques en observent les corrélations, c’est très loin des conventions médicales.
Et il l’est encore moins qu’une simple tisane, bien qu’endémique de civilisations lointaines dont l’humanité n’a conservé que quelques bribes de ses rites et remèdes, puisse avoir des vertus salvatrices majeures.
Pourtant Ilex paraguariensis offre un spectre surprenant, sachant qu’elle :
- Diminue la viscosité des canaux de microcirculation sanguine. (1)
- Augmente la densité osseuse chez la femme ménopausée, la mettant à l’abri de risques d’ostéoporose associés à l’âge et aux dérégulations hormonales. (2)
- Exerce une activité anti-bactérienne équilibrante. (3)
- Apporte des propriétés anti-tumorales étudiées tant in vitro que in vivo. (4)
- Favorise la minceur tout en luttant efficacement contre l’obésité. (5)
Un ensemble de mécanismes vertueux encore incomplets, sur lesquels nous reviendrons dans une minute.
Celui dont je souhaite vous parler principalement aujourd’hui me semble encore plus intrigant.
L’étude sur l’évolution des composés phénoliques de la plante dans le microbiote intestinal souligne que :
- La diététique est responsable d’au moins 60% de la variation du microbiote intestinal.
- Les composés phénoliques présents dans le microbiote intestinal servent de substrat à sa croissance.
- La biotransformation des phénols par le microbiote, décuple leur potentiel de guérison.
- Les composés phénoliques présents dans Ilex paraguariensis permettent de moduler le microbiote intestinal, le rendant plus stable et résistant aux attaques.
- La consommation de la plante ainsi que de ses composés phénoliques peut s’aménager à travers une diététique quotidienne sans limite de temps grâce à son absence de toxicité. (6)
Des études croisées montrant, qu’en plus des propriétés examinées plus haut, sa consommation régulière est également :
- cardioprotectrice (7)
- antioxydante (8)
- hypoglycémiante et régulatrice de la glycémie (9)
- antimicrobienne (10)
- et hypocholestérolémique. (11)
Or, viendra le jour où même les scientifiques les plus obtus sauront facilement mettre en évidence le rôle du microbiote et des composés phénoliques, avec l’ensemble des vertus présentées dans cet article, ou presque.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Pour profiter des bienfaits de Ilex paraguariensis sous forme de feuilles vertes non rôties, préservant ses précieux nutriments et composés phénoliques, il convient tout simplement de suivre le procédé ancestral lui étant dédié.
Pour cela munissez-vous d’une grande tasse bien large et remplissez-là au tiers ou au quart – en fonction des goûts et besoins, mais rien ne vous empêche d’en ajouter plus ou moins – de feuilles sèches.
Faites frémir de l’eau en vous assurant qu’elle ne parvienne pas à ébullition et versez-la délicatement dans la tasse.
Pour en conserver absolument tous les bienfaits il conviendrait de ne pas dépasser 50°, toutefois rien ne vous empêche de varier la température en fonction des goûts.
Insérer une paille ou « bombilla », spécialement conçue pour ne pas avaler les feuilles tout en profitant de la boisson immédiatement, et déguster cette saveur unique qui vous rendra plus d’un service.
Une cure de plusieurs mois est nécessaire avant de profiter de ses bienfaits majeurs.
Cependant, par exemple, son effet hypoglycémiant peut se ressentir quasiment instantanément.
Sources et références :
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0531556514003799?via%3Dihub
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S8756328211011975?via%3Dihub
- https://www.jidc.org/index.php/journal/article/view/31999628
- https://ift.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1750-3841.15169
- https://europepmc.org/article/MED/22474471
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0031942222002576?via%3Dihub
- Rocha et al., 2018; Cahuê et al., 2019
- Schinella et al., 2014; Souza et al., 2015; Riachi and De Maria, 2017
- Schinella et al., 2014; Souza et al., 2015; Rocha et al., 2018; Riachi and De Maria, 2017; Cahuê et al., 2019; Bracesco, 2019
- Bracesco et al., 2011
- Boaventura et al., 2012; Barroso et al., 2019
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