Merveilleux pollen frais !

Nourriture presque exclusive de l’abeille, le pollen est un aliment d’une richesse extraordinaire.  

Mais encore faut-il le consommer frais et en association avec une diététique naturelle. 

Dans le cadre de l’alimentation diététique, on consomme du pollen depuis fort longtemps.

Cet extraordinaire produit naturel n’était-il pas laxatif, reminéralisant, tonifiant, rééquilibrant et désintoxiquant ?

Ne regorgeait-il pas de vitamines B, C, D et E, ainsi que de potassium, magnésium, calcium, cuivre, fer, silicium, phosphore, soufre, chlore et  manganèse ?

Et n’était-il pas indiqué en cas de colites, constipation, diarrhées, asthénie, nervosisme, insomnie, obésité, déminéralisation, anémie, croissance ou inappétence ?…

Bref, il accumulait toutes les vertus !

Sauf que…

Sauf qu’on s’est aperçu que les pelotes de pollen séchées, si elles avaient indéniablement un certain effet laxatif, étaient aussi recouvertes d’une capsule protectrice qui empêchait les minéraux qu’elles contenaient d’être assimilés par le tube digestif. 

On conçut donc un procédé de micronisation du pollen pour produire un complément nutritionnel à visée reminéralisante, laissant par ailleurs le soin aux pelotes d’accélérer le transit. 

Mais on finit par comprendre que ces pelotes sèches, et même le pollen micronisé, lui aussi à l’état sec, étaient très loin de tenir toutes leurs autres promesses. 

Comment cela se faisait-il ?

Eh bien tout simplement parce qu’on avait oublié un petit détail…

En effet, les premières expérimentations qui, dans les années cinquante, avaient révélé les extraordinaires propriétés du pollen, furent conduites avec du pollen à l’état frais !

Une fois ces découvertes enregistrées, il ne restait plus qu’à trouver un moyen de conserver la précieuse substance pour la commercialiser.

On choisit d’employer un procédé de dessiccation. 

Ce fut l’erreur !

Bien sûr, à l’époque les moyens de recherches et les connaissances n’étaient pas aussi avancés qu’à présent.

Aussi, le pollen sec, privé des ferments, des antioxydants et des éléments vivants qui faisaient la qualité du pollen frais, passa, pendant près de cinquante ans, pour l’aliment exceptionnel… qu’il n’était pas tant que ça ! 

Un protecteur des intestins

Aujourd’hui, fort heureusement, l’erreur est réparée !

On s’est même rendu compte que le pollen frais était encore plus bénéfique à la santé qu’on le croyait dans les années cinquante.

On a surtout compris que c’était un formidable antibiotique ou, plus exactement, un probiotique capable de régénérer rapidement votre flore intestinale. 

Il y a en effet, dans le pollen frais, une synergie entre des micronutriments antioxydants (comme les caroténoïdes et les tocophérols) et une microflore qui dynamise à la fois la muqueuse et la flore intestinale. 

Si bien qu’au-delà de la résolution du grave problème de la constipation chronique, la consommation de pollen frais entraîne :

  → une meilleure synthèse des vitamines du groupe B, 

  → un meilleur métabolisme du cholestérol et des sucres, 

  → une protection accrue du foie qui ne récupère plus les toxines mal éliminées par les intestins. 

Et effectivement… la disparition des problèmes hépatiques et une amélioration du teint sont souvent observées chez les consommateurs de pollen frais, après seulement quelques semaines de cure. 

Par ailleurs, alors que le pollen sec avait une action laxative quelquefois irritante pour la muqueuse, le pollen frais, anti-inflammatoire, loin de posséder cet inconvénient, agit en douceur et protège et restructure la muqueuse. 

De plus, son action sur les sphères intestinale et hépatique va contrecarrer l’effet néfaste du stress sur votre organisme. 

C’est pourquoi il vous est généralement conseillé de vous octroyer une prise massive de pollen frais après tout événement stressant.

Bien entendu, cela n’a peut-être pas un effet immédiat comme pourraient l’avoir certains médicaments chimiques.

Mais en prenant du pollen frais, vous éviterez la détérioration de votre terrain et vous stopperez l’auto-intoxication intestinale qui résultent toujours de l’impact de tels stress. 

Un aliment anti-âge

Ces quelques propriétés sur le système immunitaire, l’intestin et le foie suffiraient à elles seules à nous permettre de cataloguer le pollen frais parmi les aliments anti-âge.

Mais il se trouve que cet alicament particulièrement stimulant agit également :

  → sur certains troubles de la vision comme la cataracte, la dégénérescence maculaire et le vieillissement de l’œil, 

  → sur la prostate, prévenant l’hypertrophie bénigne et le cancer,

  → sur les pathologies du sein, 

  → sur la circulation sanguine, 

  → sur la surcharge pondérale, 

  → sur l’ostéoporose, etc., etc.

Le pollen et les fruits

Il ne faut jamais consommer le pollen frais à l’état pur, mais toujours avec un autre aliment, de préférence un (ou des) fruit(s).

Si vous n’en prenez qu’une fois par jour, l’idéal et d’en faire votre petit déjeuner en mélange avec de l’avocat, de la banane et un fruit de saison, pêche ou abricot en été, poire ou fraise au printemps, ou encore kiwi en hiver.

C’est donc avec une salade de fruits que les ferments du pollen pourront le mieux régénérer votre flore intestinale, stimuler votre immunité et vous permettre d’éviter l’hypoglycémie. 

Mais deux autres aliments de santé potentialiseront également le pollen, à savoir le yaourt de soja contenant des ferments lactiques, et les amandes. 

Une tartine de purée d’amande, par exemple, servira à la perfection de support à la cuillère de pollen quotidienne. 

Enfin, au cas où vous prendriez plusieurs fois du pollen chaque jour, il vous faut savoir qu’il s’accommode très bien d’un mélange avec une soupe de légumes, à consommer le soir sans risque d’insomnie. 

Le pollen frais, mode d’emploi

Le pollen frais s’emploie essentiellement en cures. 

Celles-ci s’étendent généralement sur trois à six semaines.

Renouvelez-les de plus en plus fréquemment au fur et à mesure que vous prenez de l’âge. 

Cela dit, il est évidemment possible d’en prendre en continu, voire indispensable lorsqu’il s’agit de répondre à certains problèmes comme le prostatisme ou les troubles ophtalmologiques. 

Il est notamment recommandé, en cas de cataractes ou de dégénérescence maculaire liées à l’âge, de « saturer » votre organisme de pollen de saule.

Bien que la posologie ne soit pas limitée, il est généralement recommandé de consommer une cuiller à soupe bombée de pollen par jour, soit quinze grammes. 

En cas de maladie à traiter, ou de crise, prenez-en un peu plus, soit le triple, réparti sur les trois repas.

Pour les enfants, mieux vaudra faire confiance à leur instinct dans la détermination des doses à leur donner. 

Souvent, des carences les poussent à en consommer de grande quantité pendant un certain temps, avant normalisation. 

Le pollen, une fois décongelé, se conserve tout simplement au réfrigérateur dans un bol recouvert d’un linge.

Le pollen et les allergies

Le pollen récolté par les abeilles n’est généralement pas le même que celui qui provoque les allergies. 

Toutefois, les grands allergiques réagissant à plus de huit ou dix allergènes, peuvent faire une intolérance alimentaire à certains pollens de la ruche. 

Il leur faudra alors tester différents pollens monofloraux, en les conservant dans la bouche pendant un moment. 

S’il y a épaississement ou inflammation de la muqueuse buccale, il conviendra d’éviter la consommation de ce pollen… et d’en chercher un autre.

 Geneviève Maillant 

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