Végétariens s’abstenir !
Nous allons aborder dans cet article un sujet qui ne plaira peut-être pas à tous…
Mais pour tous ceux qui ont choisi de consommer des produits carnés, quotidiennement ou même seulement en certaines occasions, rappelons qu’il est impératif de les choisir bio… car peu d’aliments conventionnels sont aussi pollués que la viande et le poisson.
Le poisson est une excellente source de protéines puisqu’il en contient entre 15 et 24% et qu’elles ont la même valeur que celles de la viande.
Par ailleurs, il n’a pratiquement pas de glucides, ce qui en fait un élément d’équilibre dans une alimentation moderne qui se caractérise par ailleurs par de nombreux excès glucidiques.
Quant au taux de lipides, il varie de 0,5 à 20% en fonction des espèces.
Ce sont les lipides des poissons gras et mi-gras qui contiennent en quantités très importantes les fameux Oméga 3.
L’aquaculture biologique française produit essentiellement des daurades, des bars, des saumons et surtout des truites.
Ces poissons sont élevés dans des endroits peu pollués et bénéficient de suffisamment d’espace, d’oxygène, d’éclairement et de température pour répondre aux exigences de leur espèce.
Ils sont constamment maintenus en parfaite santé par des thérapies naturelles préventives, ne consommant d’autres additifs que vitamines, minéraux, oligo-éléments et antioxydants et ne recevant d’autres soins que l’homéopathie, l’oligothérapie, les probiotiques et les immunostimulants naturels.
Leur alimentation reste naturellement issue de l’agriculture biologique et ne contient pas plus de 30% d’aliments d’origine animale, eux aussi biologiques ou sauvages.
Respectueux de ces obligations, les producteurs nous offrent alors un poisson non seulement sain mais d’un goût incomparablement meilleur.
Les volailles bio, pour leur part, jouissent de la vie dans des exploitations à taille humaine, avec une surface suffisante pour s’ébattre normalement.
Celle-ci varie d’ailleurs suivant les espèces, la poule se contentant généralement de 3 m² alors que la dinde a tout de même besoin de 10 m².
Dans tous les cas, les animaux ont libre accès à des parcours dans la nature durant la journée.
D’autre part, leur alimentation est bio à 95% au moins, dont 40% produite sur l’exploitation même, avec des portions de céréales de plus en plus importantes.
Enfin, la durée de vie d’une de ces volailles est en général trois fois plus longue que celle d’une volaille non bio, ce qui donne évidemment à sa chair un goût infiniment supérieur.
Geneviève Maillant
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