Ces trente-cinq dernières années Christian Escriva et Odile Sallantin se sont beaucoup investis dans la production de plantes médicinales, d’huiles essentielles et de teintures mères.
En relation constante avec des producteurs, des phytothérapeutes, médecins, naturopathes et pharmaciens… au fil des ans le recul qu’ils ont acquis leur a permis d’élaborer des conditions optimales d’extraction, restituant des propriétés thérapeutiques inégalées.
Diplômés respectivement de physique théorique et de psychologie clinique, le parcours de Christian Escriva et d’Odile Sallantin a été des plus atypiques.
Nourris par l’éthique, l’exigence, le respect, ainsi qu’une mise en valeur constante des plantes et de leurs propriétés, ils fuient l’abus des grandes villes au profit de l’exploration permanente de la nature.
Pendant les dix premières années de leur production naissante, ils vivent dans un lieu préservé des Alpes Maritimes, sans électricité et accessible seulement après plusieurs heures de marche sur un sentier escarpé, où ils sont au plus près des plantes médicinales sauvages.
Cette implication authentique accompagnée d’une dévotion inébranlable à leur métier, n’auront d’égales que la qualité des remèdes qu’ils élaborent et la précision des enseignements prodigués par Christian Escriva, dès les années 90, pour former aromathérapeutes et phytothérapeutes d’aujourd’hui.
Une science, un art noble, une aventure aussi bien thérapeutique qu’olfactive, que Christian Escriva a promis de revenir dévoiler un peu plus chaque mois, sur Réponses Bio.
Selon lui, les dérives dans le domaine de l’élaboration des teintures mères, des extraits de plantes et des remèdes d’aromathérapie, sont si « gigantesques, délirantes, dramatiques, prenant des proportions que nous n’avions pas soupçonnées il y a une trentaine d’années… », que c’est pour vous et moi une chance unique d’en comprendre les pièges et mieux les éviter.
Nous commencerons tout de suite par son interprétation du protocole auto-thérapeutique de la maladie de Lyme, qu’il a lui-même contractée en travaillant le plus clair de son temps parmi les simples.
Je lui laisse à présent la parole.
Jean-Baptiste Loin
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Avant de vous parler de la maladie de Lyme et de ses voies naturelles de guérison, tout en insistant sur la nécessité du suivi médical pendant ces soins, je souhaiterais attirer votre attention sur deux points qui me semblent aussi fondamentaux que les remèdes que nous allons voir :
1/ L’avantage de consommer des gélules pour avaler les huiles essentielles, qui n’ont pas besoin d’être gastro-résistantes mais vont aider à libérer les huiles directement dans l’intestin.
2/ L’importance de la qualité des remèdes, étant donné que la majorité des productions sont industrialisées, produisant des huiles essentielles ou des teintures mères de très mauvaise facture et d’efficacité limitée.
Tant le cadre de production est aberrant, il me semble clair que ces huiles et extraits de plantes ne conviennent pas aux êtres humains.
On peut considérer que les fabricants faisant un réel travail de qualité sont très peu nombreux, et les grands laboratoires n’en font jamais partie.
Concernant le suivi médical
Une première difficulté est que les méthodes d’analyse ne donnent pas toutes le même résultat, l’une pouvant conclure à une contamination, tandis qu’une autre indique qu’il n’y en a pas.
La seconde, que l’érythème migrant consécutif à une morsure de tique n’est pas toujours présent.
Cela étant dit, voici le protocole que j’ai choisi pour annuler les symptômes de la maladie de Lyme.
A la suite du protocole il est probable que la personne contaminée deviendra alors un « porteur sain » qui conservera toute sa vie une certaine fragilité, mais n’aura plus de symptômes.
Ce protocole est issu d’un livre intitulé Index Thérapeutique pour les pathologies courantes, publié aux Editions Amyris, regroupant un certain nombre de mes connaissances sur les plantes.
J’indique dans cet ouvrage des protocoles centrés sur la phyto-aromathérapie, pour les pathologies courantes, mais bien évidemment ils doivent être adaptés à chaque patient.
Les thérapeutes qui s’en inspirent trouvent donc dans cet ouvrage des clefs thérapeutiques basées sur l’usage des huiles essentielles, mais aussi des teintures mères, des extraits de gemmothérapie et des hydrolats aromatiques.
Le protocole indiqué pour la maladie de Lyme a été élaboré progressivement, en relation avec des thérapeutes et des pharmaciens.
Affiné peu à peu, il est conseillé de s’en inspirer tout en demandant des précisions, si nécessaire, à un naturothérapeute ou à des personnes informées sur les usages thérapeutiques des plantes.
Je ne suis pas médecin. Je n’ai pas pris d’antibiotique depuis quarante-six ans et les plantes m’ont toujours été d’un grand secours.
Je souhaite simplement que mes articles avec Jean-Baptiste puissent inspirer les personnes en recherche de solutions thérapeutiques alternatives, puisées dans le champ de la phyto-aromathérapie.
Au-delà de ce protocole d’automédication je tiens à préciser qu’il est important d’adapter les conseils qui vont suivre en fonction de son propre terrain, sans hésiter à entamer simultanément une cure naturopathique pour réduire l’acidose par exemple et améliorer l’action des plantes contre les inflammations.
La maladie de Lyme
Il y a douze ans, j’ai été piqué par une tique et j’ai peu à peu éprouvé de nombreux symptômes liés à la maladie de Lyme :
→ inflammations articulaires,
→ sensation d’épuisement,
→ insomnies,
→ vertiges…
Il faut aussi dire que cette maladie, dans le cas où le système immunitaire ne peut la contenir, est souvent liée à un état personnel particulier.
Lorsque l’on fait l’anamnèse d’une maladie de Lyme, il s’avère que l’on n’en exprime pas les symptômes à n’importe quel moment, puisqu’évidemment il y a des porteurs sains.
C’est une pathologie agressive et tenace et pour en éradiquer les symptômes il faut compter au moins six mois, peut-être plus si la maladie est présente depuis plusieurs années.
En plus de la souffrance provoquée par la maladie, m’ayant personnellement stimulé à trouver une solution, j’ai eu la chance de discuter des protocoles avec des médecins, parfois ayant été eux-mêmes atteints, et des patients en recherche de solutions alternatives ; la médecine allopathique s’avérant, semble-t-il, d’un faible secours…
L’un des problèmes dans la maladie de Lyme provient du fait que l’absence de réaction cutanée après une piqure ne signifie pas qu’il n’y ait pas eu contamination.
Il est donc conseillé d’avoir recours à un soin local comme celui que je vais décrire, et s’il y a la moindre suspicion de contamination, de prendre en plus des gélules d’huiles essentielles et des teintures mères.
Au cours de mes recherches j’ai découvert l’usage de la teinture mère de Cardère (Dipsacus sylvestris), que nous nous sommes empressés de fabriquer, à partir de Cardère poussant spontanément sur nos terrains !
La prévention pour les bébés et pour les adultes
Si vous le voulez bien, commençons par une petite précision à propos de l’utilisation des huiles essentielles sur les enfants, et même les tout-petits.
La prudence est certainement de mise dans ce cas – il est nécessaire d’être bien informé – mais il n’est pas systématiquement exclu d’utiliser les huiles essentielles chez les jeunes ou très jeunes enfants.
Par exemple si un bébé est piqué par une tique, il convient bien sûr en premier lieu de la retirer avec un petit outil adapté pour la faire tourner sur elle-même, sans lui couper la tête.
Il est possible de masser la région de la piqûre avec une goutte d’huile essentielle de Lavande de Séville (Lavandula luisieri) pure.
L’opération peut être répétée quatre fois par jour pendant huit jours.
Il est possible, parallèlement, d’appliquer des stimulants immunitaires, par exemple l’huile essentielle de Thym à thuyanol, à raison d’une goutte diluée dans de l’huile végétale et répartie sur la plante des pieds, deux ou trois fois par jour.
Il faut noter ici qu’il est de loin préférable d’utiliser une huile essentielle de Thym à thuyanol issu de plantes sauvages ou de « culture de population », c’est à dire d’un semis de graines issues elles-mêmes de plantes sauvages.
Il faut éviter d’utiliser de l’huile essentielle de Thym à thuyanol issu de cultures clonales et il est bon de savoir que la plupart des huiles essentielles de Thym vulgaire à thuyanol vendues sur le marché, même en « bio », proviennent de cultures clonales.
Un petit cataplasme d’argile mélangé à une goutte d’huile essentielle de Lavande de Séville peut aussi être appliqué pour bien absorber tout corps étranger.
En prévention pour un adulte, on pourra utiliser le même protocole en utilisant plutôt l’huile essentielle de Clou de girofle, ou bien celle d’Origan compact (pour les peaux moins sensibles).
Pour éviter les réactions cutanées il est conseillé d’appliquer de la macération solaire de Calendula, ou de Millepertuis, après chaque application locale d’huile essentielle.
Normalement on n’utilise pas en aromathérapie des huiles essentielles phénolées telles que le Clou de Girofle ou l’Origan compact, par voie externe, à cause de leur dermocausticité mais il s’agit ici d’une situation particulière où il faut effectuer une désinfection locale rapide et efficace…
L’expérience montre que pour des applications très localisées, et surtout si une macération solaire telle que Calendula ou Millepertuis est appliquée juste après, il n’y a pas de brûlure.
Pour les peaux très sensibles il est possible d’appliquer localement de l’huile essentielle de Thym à thuyanol, par exemple, ou bien de Manuka, ou encore de Niaouli.
Il est conseillé de réaliser cette application d’huile essentielle et ensuite macération solaire plusieurs fois par jour, pendant plusieurs semaines.
L’expérience montre que dans ce cas l’érythème n’apparaît pas et il semble que les bactéries ne se diffusent pas.
Mais chez les personnes dont l’immunité est affaiblie, dès que possible après la piqûre, il est conseillé de prendre les huiles essentielles par voie orale selon le protocole indiqué ci-dessous.
Toutefois pour les adultes étant déjà sujets aux symptômes classiques de la maladie de Lyme, le protocole sera évidemment un peu plus subtil :
Dépasser Lyme avec les huiles essentielles et la Cardère
Si la maladie de Lyme est présente de longue date il peut y avoir en début de soin, notamment avec la prise d’huiles essentielles, une recrudescence de toxines créant des inflammations, surtout au niveau articulaire.
Exactement comme les crises d’élimination décrites en naturopathie.
Dans ce cas il faudra diminuer les prises d’huiles essentielles, en commençant le traitement à mi-dose tout en attendant une amélioration se manifestant par une diminution des symptômes, avant de passer aux doses normales.
Des fatigues intenses peuvent aussi survenir, notamment au moment de la résorption d’une inflammation.
Il est tout à fait naturel dans tout processus de guérison d’avoir envie, suite à un traitement, de diminuer son activité, de se reposer davantage.
C’est normal et il est conseillé d’aller dans ce sens.
Finalement n’est-ce pas valable pour toute maladie physique ou toute période d’affaiblissement psychique ?
Il est probable, comme nous l’avons déjà souligné, que dès lors que la maladie de Lyme est contractée, et même quand les symptômes disparaissent, nous restions dans le meilleur des cas des porteurs sains.
Ceci est à rapprocher de certaines pathologies infectieuses virales : on peut être porteur de virus qui ne s’expriment pas.
Cela signifie aussi que si une personne a été contaminée, après disparition de tout symptôme il faudra être prudent et attentif aux rechutes, en cas de faiblesse immunitaire ou de dépression.
La Cannelle ahuiak
Avant de poursuivre avec le protocole d’aromathérapie décrit ci-dessous, j’aimerais commencer par évoquer notre récente découverte d’une Cannelle présente au Mexique, dans l’Etat de Puebla, la Cannelle ahuiak, très intéressante dans certaines pathologies infectieuses.
Il semblerait qu’il s’agisse d’une Cannelle de Ceylan, Cinnamomum verum, importée d’Asie, plantée dans les années soixante-dix et qui s’est « ensauvagée ».
L’huile essentielle obtenue par distillation des feuilles a une odeur extrêmement différente de celle de l’huile essentielle obtenue à Ceylan, en Inde, ou à Madagascar, classiquement utilisée en aromathérapie.
L’arôme de la Cannelle ahuiak est bien plus riche, même si la composition chimique est toujours caractérisée par une dominante d’eugénol.
Il semble que le parfum de cette Cannelle se rapproche plus d’une Cannelle « originelle ».
Les résultats thérapeutiques observés s’avèrent très prometteurs, sur nombre de pathologies infectieuses chroniques ou aiguës, ou en prévention de maladies infectieuses, tropicales ou autres.
En somme, voici les différents conseils à suivre, ainsi que le protocole que nous préconisons :
1/ La Cardère
La Cardère, Dipsacus sylvestris, est une teinture mère réalisée à partir des racines de cette plante bisannuelle très intéressante pour éliminer les toxines sécrétées par les borrelias qui seraient à l’origine des inflammations.
Elle a aussi une action de stimulation immunitaire certaine, en faisant à mes yeux une base indispensable pendant et après le traitement.
Posologie :
Prendre par voie orale 20 à 25 gouttes diluées dans de l’eau, avant chacun des trois repas, plus une prise pendant l’après-midi.
Cette cure est à poursuivre 25 jours par mois pendant 5 à 6 mois.
2/ Les gélules d’aromathérapie
Le traitement présenté ci-dessous constitue le noyau dur de la thérapeutique, pour maîtriser l’infection il doit être prolongé plus de six mois.
Les gélules peuvent être préparées par un pharmacien mais la question se posera alors, de savoir de quelle qualité sont les huiles essentielles qu’il utilise.
Pour plus de sécurité vous pouvez facilement préparer les gélules vous-même en vous contentant d’acheter des gélules vides, en veillant à ce qu’elles soient bio ou garanties sans OGM, en fibre végétale transparente, et si possible garanties sans nanoparticules.
Deux types de préparations différentes sont nécessaires, il faut alterner les gélules du lot 1 et celles du lot 2 de la manière suivante :
→ 2 à 3 cures de 15 jours avec lot 1,
→ ensuite 2 à 3 cures de 15 jours avec lot 2,
→ prévoir 10 à 12 jours d’arrêt entre les cures de 15 jours.
Préparation 1, une gélule contenant :
ၑ 2 gouttes ou 50 mg d’H.E. d’Origan compact,
ၑ 1 goutte ou 25 mg d’H.E. de Thym saturéïoide,
ၑ 1 goutte ou 25 mg d’H.E. de Romarin officinal à verbénone.
Plus quelques gouttes d’huile végétale pour compléter la gélule.
Préparation 2, une gélule contenant :
ၑ 3 gouttes ou 75 mg d’H.E. de Cannelle ahuiak (cf. ci-dessus), ou à défaut de Cannelle de Ceylan écorce « classique »,
ၑ 1 goutte ou 25 mg d’H.E. de Thym saturéioïde,
ၑ 1 goutte ou 25 mg d’H.E. de Romarin officinal à verbénone.
Plus quelques gouttes d’huile végétale pour compléter la gélule.
Posologie :
Prendre 6 à 8 gélules par jour, à consommer par 2, au moins 15 minutes avant chaque repas, comme suit :
→ 2 au petit-déjeuner,
→ 2 au déjeuner,
→ éventuellement 2 en milieu d’après-midi,
→ et 2 avant le repas du soir.
Il est impératif de boire un verre d’eau après avoir avalé les gélules, pour qu’elles soient entraînées directement dans l’intestin – le pylore est ouvert quand l’estomac est vide.
Selon le terrain de la personne, sa sensibilité au niveau digestif, il est possible de remplacer l’H.E. d’Origan compact et même parfois l’H.E. de Thym saturéioïde par :
→ l’H.E. Thym vulgaire à thuyanol,
→ ou l’H.E. Thym vulgaire à linalol,
→ ou l’H.E. de Bush Tea tree qui est de loin préférable à celle de Tea tree de culture, même bio,
→ ou l’H.E. de Bois de rose…
Toujours commencer progressivement avec 4 gélules par jour pour voir si elles sont bien supportées, puis augmenter à 6 par jour, puis éventuellement à 8 par jour, qui sera la dose optimale pour un adulte la supportant.
Faire des pauses de 10 à 12 jours entre les cures de gélules, pour laisser le temps à l’organisme d’éliminer correctement.
Pendant les pauses de prises de gélules, soit pendant 10 ou 12 jours consécutifs, il est conseillé de prendre un mélange de teinture mère d’Echinacée pourpre et d’extrait de bourgeon de Cassis 1D à parts égales, à raison de 3 fois 30 gouttes par jour diluées dans de l’eau, soit 30 gouttes avant chaque repas.
Par ailleurs, après le traitement, même lorsqu’il y aura disparition des symptômes, il est conseillé de reprendre régulièrement les cures de gélules d’huiles essentielles avec la teinture mère de Cardère vue précédemment, la teinture mère d’Echinacée pourpre et l’extrait de bourgeons de Cassis 1D.
Notez qu’il est possible d’observer une recrudescence transitoire des symptômes, surtout au début du traitement.
Renouveler cela pendant au moins trois mois, avec suivi médical et surveillance de l’évolution des symptômes, à savoir :
→ inflammations articulaires,
→ maux de tête,
→ insomnies,
→ fatigue chronique…
Plus la contamination sera ancienne, plus la durée de traitement tendra à passer de six mois à un an.
Merci de votre attention,
*****
Les remèdes du Gattilier, mis au point par Christian Escriva et Odile Sallantin, ont été généreusement mis à la disposition des lecteurs de Réponses Bio sur www.reponsesbio.shop.
Afin de faciliter leur usage et de vous assurer d’avoir à votre disposition des gélules végétales non OGM et sans Nano nous suggérons des gélules en pullulane, issu de la fermentation du tapioca que vous trouverez derrière ce lien.
En résumé…
1/ Les préparations de gélules aromathérapiques et les teintures mères
Alterner les gélules du lot 1 et celles du lot 2 de la manière suivante :
→ 2 à 3 cures de 15 jours avec lot 1,
→ ensuite 2 à 3 cures de 15 jours avec lot 2,
→ prévoir 10 à 12 jours d’arrêt entre les cures de 15 jours.
Préparation 1, une gélule contenant :
ၑ 2 gouttes ou 50 mg d’H.E. d’Origan compact,
ၑ 1 goutte ou 25 mg d’H.E. de Thym saturéïoide,
ၑ 1 goutte ou 25 mg d’H.E. de Romarin officinal à verbénone.
Plus deux gouttes d’huile végétale à mélanger avec les HE avant de les verser dans la gélule.
Préparation 2, une gélule contenant :
ၑ 3 gouttes ou 75 mg d’H.E. de Cannelle ahuiak (cf. ci-dessus), ou à défaut de Cannelle de Ceylan écorce « classique »,
ၑ 1 goutte ou 25 mg d’H.E. de Thym saturéioïde,
ၑ 1 goutte ou 25 mg d’H.E. de Romarin officinal à verbénone.
Plus deux gouttes d’huile végétale à mélanger avec les HE avant de les verser dans la gélule.
Posologie :
Prendre 6 à 8 gélules par jour, à consommer par 2, au moins 15 minutes avant chaque repas, comme suit :
→ 2 au petit-déjeuner,
→ 2 au déjeuner,
→ éventuellement 2 en milieu d’après-midi,
→ et 2 avant le repas du soir.
Il est impératif de boire un verre d’eau après avoir avalé les gélules.
Selon le terrain de la personne, sa sensibilité au niveau digestif, il est possible de remplacer l’H.E. d’Origan compact et même parfois l’H.E. de Thym saturéioïde par :
→ l’H.E. Thym vulgaire à thuyanol,
→ ou l’H.E. Thym vulgaire à linalol,
→ ou l’H.E. de Bush Tea tree qui est de loin préférable à celle de Tea tree de culture, même bio,
→ ou l’H.E. de Bois de rose…
Commencer progressivement avec 4 gélules par jour pour voir si elles sont bien supportées, puis augmenter progressivement jusqu’à 8 par jour, qui sera la dose optimale pour un adulte la supportant.
Pendant les pauses de prises de gélules, soit pendant 10 ou 12 jours consécutifs, on prendra un mélange à parts égales de :
ၑ teinture mère d’Echinacée pourpre,
ၑ et d’extrait de bourgeon de Cassis 1D,
à raison de 3 fois 30 gouttes par jour, avant les repas, diluées dans un verre d’eau pure.
2/ L’usage complémentaire de la teinture mère de Cardère
Posologie :
Prendre par voie orale 20 à 25 gouttes de teinture mère de Cardère diluées dans de l’eau, avant chacun des trois repas, plus une prise pendant l’après-midi.
Cette cure est à poursuivre 25 jours par mois pendant 5 à 6 mois.
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Merci
Merci pour ce dossier sur Lyme. J’ai contracté il y a 10 ans une maladie similaire – la Bartonnellose ou maladie des griffes du chat – gravissime. Je l’ai soignée moi-même avec des HE similaires à Lyme. Diagnostics médicaux « cancer mais on ne sait pas lequel » !!! J’ai toujours des nodules au foie, au pancréas, aux reins, au scanner on me dit « vous scintillez comme un sapin de Noel » ! en ce moment, on dirait une récidive alors je vais mettre en place ce traitement. Merci de partager généreusement vos informations et conseils. Micheline S.
[…] Articles liés : La maladie de Lyme : dépistage, préven…Source […]
Merci
merci
merci-très intéressant
MERCI ☺
Bonjour et merci de partager ce protocole concernant la maladie de Lyme !
merci.
UN GRAND MERCI A VOUS.
c’est bien, merci
merci!
Merci
Bonjour Je me permets de vous interroger sur la compatibilité ou non de votre procole de soins de la maladie de Lyme et le suivi que j’ai aujourd’hui . Après un long parcours d’errance médicale au niveau de la médecine allopathique j’ai rencontré un médecin, connaissant bien la maladie de Lyme . Malgré tous les tests qu’il m a recommandé , je ne suis toujours pas diagnostiquée à ce jour comme ayant contractée cette maladie .Les recherches de la médecine conventionnelle n’ont rien donné , le nom bien vague qu’il est donné à ma maladie est une polyradiculonévrite , qui… Lire la suite »
Bonjour Olivier , si je peux me permettre , après de nombreuses années d’errance médicale avec des tests négatif en France pour la maladie de lyme , j’ai consulté en Allemagne ou les tests sont plus fiable , le verdict était tombé , lyme et coinfections , voilà , si ça peut vous aider , cordialement Dolores
Moi la maladie était suspectée depuis longtemps mais c’est suite à une méningite +paralysie faciale que le diagnostic a été confirmé par PONCTION LOMBAIRE
[…] courantes, publié par Christian Escriva et Odile Sallantin aux Editions Amyris. Source : Précis auto-thérapeutique de la maladie de Lyme – Réponses Bio Merci à Françoise H. d’avoir partagé cette […]
Merci pour vos articles
Merci pour votre aide !
Bonjour,
Je ne comprends pas la possologie. 24 a 40 gouttes d’huiles essentielles par jour. C’est enorme. Il est habituellement conseiller de ne pas dépasser 12gouttes par jour. Merci d’apporter des précisions sur ce point. N’est ce pas dangereux ?
Thomas Bonjour, Bien que l’aromathérapie ne soit pas une médecine à prendre à la légère, comme vous l’avez très justement remarqué, seules les huiles essentielles sont vraiment efficaces en la matière. Ce protocole à été mis au point et testé avec succès par Christian Escirva, lui-même atteint de Lyme. Remarquez toutefois que les indications proposant d’encapsuler les huiles avant chaque prise ont leur importance, sans ces capsules et un peu d’huile végétale, d’une par le remède serait moins efficace et d’autre part des brûlures internes pourrait être à redouter. Mais en suivant à la lettre le guide d’utilisation préconisé dans… Lire la suite »
Merci pour votre réponse Jean-Baptiste 😉 Je m’inquiète surtout pour le foie, les reins et les fonction hépatiques.
Thomas bonjour,
Il me semble que la borrelia est bien plus préoccupante pour les reins et les fonctions hépatiques que les huiles essentielles, même à fortes doses.
Cela étant dit, si vous souffrez d’insuffisance reinale ou de troubles hépatiques, il conviendra de consulter un aromathérapeute afin d’apprécier le terrain et éventuellement d’adapter le traitement.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin