Au cours de ces trois dernières années, Réponses Bio est devenu une référence concernant les problèmes de santé de nombreux lecteurs.
Et pour cause, nous nous sommes engagés dès sa création à répondre à chacune de vos questions.
Cependant, bien que cette démarche nous tienne particulièrement à coeur, la déontologie nous a amenés plus d’une fois à rappeler à nos lecteurs que malgré la connaissance de nos rédacteurs sur les sujets qui les préoccupent, nous ne sommes pas thérapeutes mais journalistes.
A l’inverse vous pourriez vous demander : » Pourquoi diantre des journalistes viennent-ils nous parler de notre santé, et qui plus est en contredisant les ordonnances délivrées par la majorité des médecins conventionnels ? «
Pour répondre à cette question et mieux cerner les raisons qui ont d’abord engendré la presse spécialisée dans la santé naturelle, puis motivé son développement, il serait intéressant de faire un rapide voyage dans l’histoire :
Nous sommes au début des années soixante et un peu partout en Europe des usines aux rendements impressionnants sont construites, repoussant un peu plus chaque année les limites de leur production à de nouveaux paroxysmes, gigantesques, démesurés.
La guerre d’Algérie se termine depuis peu et la grande majorité des gens ayant souffert d’au moins un des trois grands conflits du XXème siècle en France, entend bien prospérer.
Cette logique étant acquise, les usines et les agriculteurs ont carte blanche pour donner rapidement l’illusion de confort aux citoyens.
Accompagnées de la curiosité et de l’enthousiasme des consommateurs, les premières grandes surfaces voient le jour.
Le plus souvent ressemblant davantage à des entrepôts qu’à des édifices, ces énormes hangars déploient des étalages aseptisés débordant littéralement de denrées, allant le plus souvent au-delà des capacités de satiété des foyers auxquels la nourriture est destinée.
Qu’à cela ne tienne !
Au lieu de diminuer sagement le rendement de leur production, les usines font appel à de talentueuses agences de marketing ayant vu le jour dans les années cinquante aux Etats-Unis, les « mad men », prêts à tout pour faire avaler la pilule.
C’est ainsi que les grandes marques fabriquant des conserves, plats surgelés et sucreries pour enfants n’étaient plus récompensées pour l’ingéniosité de la recette ou la qualité des aliments, mais pour la formule chimique destinée à concevoir les agents de saveur et les additifs alimentaires qui allaient bientôt foisonner.
Permettant aux industriels, non plus uniquement de tromper le goût et la satiété du consommateur, mais aussi de le rendre « accro ».
Dans le même temps l’industrie pharmaceutique suit la même logique en fabriquant une pléthore de médicaments.
Elle s’empresse quant à elle de conclure des accords commerciaux avec les instances de santé de la plupart des gouvernements occidentaux, dans le but non dissimulé d’inonder les hôpitaux, les écoles et les lieux publics.
Si bien qu’en l’espace d’une dizaine d’années, tout homme ou femme ne disposant pas d’un plat surgelé pour mieux se carencer (plus cher qu’un vrai repas), d’un plateau télé et d’une télé pour mieux s’hypnotiser (plus onéreux qu’une simple table), d’un tube d’aspirine pour mieux faire passer tout ça (inutile si on s’abstient des deux premiers), et d’une boîte de somnifères pour recommencer le lendemain (après un sommeil sans rêves), ne pouvait vraiment se considérer comme moderne.
Tandis que les antidépresseurs, le four à micro-ondes et les embouteillages s’installent indubitablement dans notre quotidien, nous remercions naïvement cette modernité nous permettant de gagner un temps précieux sur nos autres activités, notamment pour pouvoir amasser plus d’argent en ayant plus de temps pour travailler.
Comprenant l’étendue de la supercherie, un groupe de gens que nous qualifierons ici d’éclairés, mais qui furent pris à l’époque pour des illuminés sortis d’une quelconque secte, tentaient déjà de corriger le tir.
Qu’ils soient naturopathes, homéopathes, phytothérapeutes, acupuncteurs, éditeurs, érudits ou simplement consommateurs, ils relayaient chacun à leur manière une connaissance qui deviendra un jour plus précieuse que l’argent, à savoir les secrets d’une santé durable.
Certains de ces secrets n’auraient d’ailleurs jamais pu s’appeler ainsi une cinquantaine d’années auparavant, tant ces mesures hygiéniques de bon sens étaient monnaie courante.
Mais grâce à la communication et notamment à la vulgarisation scientifique, s’ajoutent à celles-ci les préceptes de médecines traditionnelles d’autres cultures, et bientôt avec elles les remèdes qui les complètent.
A l’issue d’une longue lutte de plus de vingt ans, ces chercheurs, entrepreneurs et médias furent finalement entendus et reconnus. Beaucoup pensèrent que grâce à ces pionniers, le message était enfin passé, le monde pourrait maintenant aller de l’avant.
Que nenni !
A peine les médecines naturelles, l’écologie et les sciences du vivant acquirent une popularité relative, que la riposte s’organisa par la désinformation et la manipulation que vous connaissez aujourd’hui.
Faisant du sauvetage même de la planète une nouveau genre de parade publicitaire qui se mange aujourd’hui à toutes les sauces.
Pire, le conditionnement était si fort que la plupart des personnes qui comprenaient cela ayant déjà atteint un certain âge, finirent inéluctablement par mourir.
Et sans leur soutien, il fallut pratiquement recommencer depuis le début.
Comment le savons-nous ?
Nous le savons pour avoir publié et rédigé au fil du temps, les preuves irréfutables que le danger à moyen et long termes de l’absorption des produits issus des industries agro-alimentaires, pétrochimiques et pharmaceutiques est tout simplement aberrant.
Dans les années 80 les premières vagues d’obésité infantile n’étaient que la pointe de l’iceberg, les maladies cardio-vasculaires et cérébrales, les cancers et sida, les grippes mutantes et les affaiblissements du système immunitaire à la chaîne, comme vous le savez, n’étaient en rien le fruit du hasard…
Aux premières loges pour assister à tout cela, consciente de son rôle et responsable de son implication contre la désinformation, la rédaction de Réponses Bio offre depuis des alternatives aux questions que vous vous posez.
En publiant des articles, des vidéos, mais aussi grâce à son courrier des lecteurs qui n’a jusqu’à présent fait défaut à aucune de vos questions.
Et pour approfondir les sujets qui vous préoccupent le plus, Jean-Baptiste Loin vous propose également des ebooks et des formations de santé naturelle sur Terra Editions.
Toutefois vous comprendrez aisément que nous mettions un point d’honneur à conserver une réserve strictement journalistique quant à ces réponses.
Rappelant régulièrement à nos lecteurs que nous ne sommes en aucune manière habilités à leur proposer des traitements personnalisés.
Ce courrier des lecteurs n’a d’ailleurs d’autre vocation que de vous offrir des informations générales sur les médecines naturelles, la diététique et la bio… et non de vous prescrire quelque médicament que ce soit pour traiter une affection aussi grave qu’une tumeur, pour suivre vos résultats sanguins, ou guérir l’un de vos proches d’une maladie rare.
Comprenez bien que même le plus compétent des médecins ne pourrait se livrer à un tel exercice… par correspondance.
Alors, a fortiori un journaliste !
Si le rôle de l’information est crucial dans le processus de responsabilisation de sa santé, il ne peut passer que par un questionnement personnel.
Pourquoi suis-je malade ?
Quelles en sont les origines ?
Quel comportement modifier ?
Quelles sont les alternatives ?
Quelle alimentation adopter ?
Sont autant de questions déclenchant un processus de recherche, pouvant parfois à lui seul mener à une guérison complète.
Cette guérison ne saurait être aussi profonde et pleine de sens, si par exemple il suffisait d’utiliser un remède prescrit dans le but de vous débarrasser définitivement d’une maladie.
Ne serait-ce que pour la simple et bonne raison, que sans avoir identifié la faiblesse en étant l’origine, elle renaîtra sans cesse de ses cendres.
Employées de cette manière, les médecines naturelles n’auraient comme avantage sur les traitements chimiques que l’absence d’effets secondaires…
Ce qui est déjà beaucoup mais ne reflète pas l’étendue réelle de leur efficacité et surtout, ce qui n’est pas suffisant pour recouvrir une santé durable.
Pour résumer cette réalité François Rabelais, un des premiers médecins modernes, écrivait : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme… »
La médecine conventionnelle semble bien avoir délaissé sa conscience, au bénéfice de la science certes, mais surtout à celui du profit…
Et comment trouver une alternative à la logique froide d’un tel profit ?
En devenant responsable de votre santé !
Naevius Sakon
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mal aqui ne profite jamais