Voici venir la période des vacances… ou tout au moins de l’été, de la chaleur et du soleil !
Mais, tout le monde le sait, ce cher soleil est l’ami de ceux qui n’en abusent pas.
Surtout en périodes de canicule, il est indispensable de respecter certaines règles d’hygiène anti-chaleur… et de connaître les médicaments homéopathiques adaptés à la situation.
Première chose à mettre au point : distinguer « coup de chaleur » et « coup de soleil »…
Le coup de chaleur ne doit pas être confondu avec le coup de soleil, ce dernier se produisant à la suite d’une exposition excessive à la lumière directe du soleil, alors que le premier est la conséquence de la chaleur rayonnante.
Les symptômes possibles du coup de chaleur sont :
→ la lassitude,
→ le malaise général,
→ l’envie de dormir,
→ la soif,
→ la fièvre,
→ le bourdonnement d’oreille,
→ la prostration,
→ les vertiges,
→ les nausées,
→ les vomissements,
→ la perte de connaissance.
Les symptômes du coup de soleil, quant à eux, peuvent varier en fonction de la durée d’exposition.
Ce sont :
→ les sensations légères de brûlure,
→ les rougissements accompagnés d’une chaleur de la peau,
→ les nausées ou les maux d’estomac,
→ la fièvre ou les frissons,
→ les étourdissements,
→ les éruptions cutanées puis la peau qui pèle,
→ l’apparition de cloques,
→ les réactions bulleuses graves de la zone affectée.
Il arrive fréquemment que ces symptômes ne se manifestent seulement que plusieurs heures après l’exposition et la brûlure jusqu’à 24 heures plus tard.
Au-delà de la brûlure, les recherches ont démontré que la surexposition fréquente au soleil peut provoquer différents types de cancer, y compris le mélanome.
Il ne faut pas oublier non plus que les enfants, les personnes âgées et les personnes à la peau claire sont généralement plus susceptibles d’attraper des coups de soleil, et que la peau peut brûler plus rapidement avec certains médicaments.
La prévention
Toute personne sensible à la chaleur devrait systématiquement adopter une alimentation végétarienne – et même à tendance nettement fruitarienne – durant toute la saison estivale.
Ainsi elle rafraîchirait l’intérieur et ferait mieux face à la canicule extérieure.
Ce serait, en tout cas, beaucoup mieux que d’abuser d’aliments par eux-mêmes réchauffant.
Il paraît en effet évident que le mode d’alimentation le plus prédisposant aux coups de chaleur consiste à prendre le pastis à l’apéritif, à manger copieusement des viandes en sauces midi et soir, et à boire de la bière entre les repas.
C’est là le modèle absolu de ce qu’il ne faut pas faire !
Que faudrait-il faire alors ?
Eh bien, tout simplement consommer en priorité de bonnes salades de légumes-fruits comme la tomate, le concombre ou le poivron, et des fruits de saison tels que le melon, la pêche, la prune, etc.
La boisson idéale, quant à elle, devrait toujours être salée-sucrée, de type jus de fruit ou de légume auxquels on aura ajouté une pincée de sel ou un filet de Tamari.
A ces choix diététiques devront naturellement s’ajouter diverses mesures, telles que :
→ les bains et douches fraîches plusieurs fois par jour,
→ une soigneuse ventilation de l’habitat,
→ le port de vêtements légers et ne serrant pas le cou, les poignets et la taille.
Les coups de soleil, pour leur part, peuvent être évités :
→ en abandonnant l’habitude de s’exposer lorsque la lumière du soleil est intense, de 10 h à 15 h,
→ en appliquant un écran solaire avant toute exposition,
→ en ne s’exposant que très progressivement,
→ en portant des chapeaux à larges bords pour protéger le visage, les oreilles et la nuque,
→ en restant particulièrement attentif près de l’eau ou du béton qui réfléchissent le soleil et en intensifient les effets.
Enfin, rappelons que les personnes souffrant de problèmes cardiaques, de troubles hépatiques ou rénaux, de fatigue générale, de tuberculose, de varices, ou celles qui suivent des traitements à base de sédatifs, de tranquillisants, neuroleptiques, antibiotiques, sulfamides, tétracyclines, hypoglycémiants ou histaminiques, doivent s’abstenir absolument de ces bains de soleil qui, de toute manière, restent totalement antinaturels.
Le coup de chaleur
En cas de coup de chaleur, le premier réflexe consiste à se mettre au frais, ou à mettre le malade au frais.
Mais attention : sans brusque transition !
Il ne s’agit surtout pas de passer de l’asphalte brûlant d’une ville en pleine canicule à un intérieur réfrigéré par climatisation à 18°.
L’idéal est d’aller à l’ombre, ou dans un léger courant d’air à l’intérieur, et bien sûr de desserrer ou de défaire ses vêtements et d’appliquer quelques compresses fraîches sur le visage, la nuque, voire la poitrine.
En cas de soif intense, de l’eau sucrée et salée, à raison d’un verre ou deux, constituera un excellent remède.
Toutefois, à ce remède il est possible d’ajouter quelques spécifiques homéopathiques tels que Glonoïnum 4CH, Belladona 4CH et Lachesis 5CH à un quart d’heure d’intervalle entre eux.
En cas de nécessité, on prolongera le traitement avec Glonoïnum et Belladona alternés toutes les deux heures.
Dans les cas beaucoup plus graves, y compris avec perte de connaissance, placer dans la bouche du malade cinq granules d’Opium 9CH, puis trois granules de Glonoïn 4CH un quart d’heure après.
On poursuivra, une heure plus tard, avec, en alternance, Glonoïn 4CH et Belladona 4CH toutes les heures, et l’on finira, quatre ou cinq heures plus tard, avec quinze gouttes de Soludor sur un sucre.
Si le coup de chaleur laisse des traces, notamment de fatigue ou de dépression, durant les jours qui suivent, on prendra alors trois granules de Natrum carbonicum 5CH et trois de Gelsemium 5CH, une fois par jour.
Enfin, au cas où le coup de chaleur toucherait un enfant ou un bébé et provoquerait chez lui de l’agitation, à Glonoïnum, Belladona et Lachesis, on ajouterait Chamomilla 5CH et Sédatif PC, en alternance deux fois par jour.
Le coup de soleil
A la suite d’un coup de soleil, il faut avant tout appliquer des compresses très froides ou prendre un bain frais.
Parmi les remèdes allopathiques les plus naturels, on peut utiliser la rondelle de pomme de terre ou la tranche de citron en applications externes sur les surfaces de peau brûlée.
Mais, fort heureusement, il existe aussi des médicaments homéopathiques tels que :
→ la pommade Homéoplasmine dont on recouvrira les parties atteintes,
→ Nicobion 500, en usage interne, dont on prendra un comprimé deux fois par jour,
→ Glonoïn 4CH et Belladona 4CH dont on prendra trois granules toutes les deux heures en alternance.
Il va sans dire que si le coup de soleil s’accompagne d’un coup de chaleur on ajoutera à ce traitement les remèdes conseillés au chapitre précédent.
A noter qu’il existe un médicament anthroposophique d’une très grande efficacité contre les insolations graves, qui est Arnica D20 des laboratoires Weleda, en préparation à injecter deux ou trois fois par jour.
Par ailleurs, l’homéopathie peut prévenir le coup de soleil et conseille, pour ce faire, de prendre trois granules de Myristica sebifera 4CH une heure avant l’exposition, ou encore deux fois par jour plusieurs jours avant de partir en vacances.
Pensez aussi à protéger vos yeux
Contre la fatigue oculaire après un excès d’exposition au soleil, la mesure de prévention la plus évidente consiste à se munir de lunette noires ou à verres filtrants.
Mais, s’il est trop tard, on prendra Ruta graveolens 5CH, puis, une demie heure après Arnica 5CH, puis une heure après Lilium tigrinum 5CH et enfin, une heure après, Staphysagria 5CH.
En traitement externe, on peut ajouter Uvéline Chibret, une goutte dans chaque œil plusieurs fois par jour.
En cas de fatigue oculaire grave, il est également conseillé de se mettre dans l’obscurité totale pendant quelques heures avant de se réhabituer progressivement à la lumière.
Geneviève Maillant
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Ce sont de très bons conseils, merci beaucoup.