Des sous-vêtements sains et naturels

Dans le prêt-à-porter, la pire des pollutions existantes provient bien évidemment des sous-vêtements étant constamment en contact avec l’épiderme et les muqueuses.

C’est la raison pour laquelle des matières naturelles et biologiques sont indispensables pour les culottes, slips, caleçons et débardeurs pouvant représenter une source d’intoxication largement sous-estimée.

Comme vous le savez la grande majorité des sous-vêtements que l’on trouve dans les magasins et boutiques en ligne sont le plus souvent composés de :

  → nylon,

  → polyamide,

  → viscose,

  → polyester,

  → ou encore de coton issu de l’agriculture industrielle, cultivé à grand renfort de pesticides puis outrageusement traité lors de sa transformation.

Mis à part les cotons transgéniques, la fabrication de ces fibres résulte d’une transformation pétrochimique hautement iatrogène.

Or, le premier inconvénient de ces textiles, réside dans le fait qu’ils ne laissent pas suffisamment respirer la peau, favorisent ainsi la transpiration et la macération ouvrant la porte à une infiltration sournoise des traitements industriels de ces fibres de synthèse.

Et cela entraîne souvent :

  → mycoses,

  → irritations et démangeaisons,

  → dysurie,

  → sensations de brûlures.

Saviez-vous par exemple que l’une des premières causes d’infections de la zone génitale, touchant aussi bien les femmes que les hommes, est le port de sous-vêtements synthétiques ?

Qui plus est, sur le plan environnemental, les fibres artificielles posent différents problèmes liés à une fabrication extrêmement polluante, ainsi qu’à une absence totale de biodégradabilité.

Cependant le risque immédiat qu’elles représentent pour la santé humaine, est aussi dû aux colorants, additifs et allergènes en tous genres dont elles regorgent. 

Parmi les plus connus, citons par exemple :

  → les phtalates,

  → le formaldéhyde,

  → les composés perfluorés,

  → le nonylphénol…

Plusieurs études ont d’ailleurs montré que ces produits :

  → agissent comme perturbateurs endocriniens,

  → inhibent la production de testostérone,

  → dérèglent les fonctions reproductives en détériorant la fertilité

  → et sont susceptibles de provoquer différents types de cancers.

Malheureusement, cette liste n’est sans doute pas exhaustive…

Par ailleurs, certaines matières utilisées pour fabriquer vêtements et sous-vêtements anti-transpirants, résistants aux taches… sont constituées de particules ultra fines que l’on appelle nanoparticules, ayant la fâcheuse tendance à traverser les pores de la peau et les muqueuses, zones particulièrement perméables.

A l’heure où les scandales sanitaires et écologiques mettent en cause de plus en plus de fabricants de vêtements, choisir des textiles en matières naturelles et biologiques n’est pas anodin, c’est un geste de santé fondamental ! 

Afin d’éviter de nombreuses maladies sous-jacentes il est donc devenu indispensable d’opter au minimum pour des sous-vêtements en coton 100% biologique, qui soit dit en passant sont plus doux et légers que les textiles industriels, permettent à la peau une respiration naturelle, et sont par conséquent parfaitement adaptés à toutes les peaux sensibles aux allergies en tous genres.

Natacha Lange