Tout d’abord quand il est question de tumeur, il est également question de prudence.
Il est primordial de faire le dépistage nécessaire pour détecter l’éventuelle tumeur ainsi que la nature bénigne ou maligne de cette dernière.
Il est ensuite vivement conseillé de consulter un médecin naturothérapeute.
Une fois cela fait, il sera alors temps de choisir parmi les directives diététiques et compléments nutritionnels suivants ceux qui vous aideront à prévenir une récidive ou à éviter un cancer.
Mais là encore, demandez l’avis de votre médecin traitant.
Il faut savoir qu’en matière d’alimentation, les plus grands ennemis de la prostate sont la viande rouge, le lait et les laitages, les graisses d’origine animale et l’excès de calories.
Différentes études américaines ont clairement démontré que la viande rouge doublait le risque de cancer de la prostate, que le lait le multipliait par cinq, et que, d’une manière plus générale, les excès de table étaient impliqués dans les mécanismes de développement de ce cancer en particulier et des maladies dégénératives en général.
Mise à part l’alimentation solide, certaines boissons, elles aussi, sont mises en cause, et bien sûr avant tout les boissons alcoolisées et notamment le vin blanc, le champagne et le pastis.
En revanche, une alimentation à base végétarienne, avec quelques poissons riches en Oméga 3 tels que le maquereau, la sardine, le thon et le saumon, divise par deux les risques de cancer de la prostate et des autres troubles prostatiques.
Mais l’aliment le plus souvent recommandé est la tomate, et cela grâce à son lycopène, un puissant antioxydant qui agit même sur les cancers déclarés.
Toutefois, contrairement à beaucoup de fruits et légumes dont les propriétés restent infiniment supérieures lorsqu’on les consomme à l’état cru, la tomate est préférable cuite, tout au moins dans le cadre de cette prévention.
En effet, le lycopène, liposoluble, est beaucoup mieux absorbé par l’organisme lorsque la tomate est déshydratée par la cuisson et accompagnée d’huile d’olive ou d’une huile riche en Oméga 3.
Autre aliment miracle contre ces affections : le soja.
D’ailleurs, si les Italiens ont 35% de moins de chances de développer une maladie prostatique grâce à leur sauce tomate, les Chinois, eux, courent jusqu’à quinze ou vingt fois moins de risques grâce à leur soja.
Dans le cas du soja, ce sont surtout les isoflavones qui ralentissent la croissance des cellules de la prostate hypertrophiée ou de la prostate cancéreuse.
L’avantage du soja est que, dans la diététique moderne, il se présente sous de très nombreuses formes : lait de soja, tofu, ersatz de viande ou de fromage, etc.
Ainsi, un bon plat de tofu assaisonné à la sauce tomate et à l’huile de courge, après un tartare de thon gras en entrée, pourraient bien constituer un ordinaire extrêmement prometteur dans la prévention des troubles de la prostate, surtout si l’on y ajoute des petits quatre heures composés de salades de fruits au pollen frais, puisque ce dernier a une double action, d’une part anti-inflammatoire grâce à sa fraction hydrosoluble, et d’autre part inhibitrice des enzymes responsables de la formation des leucotriènes et des prostaglandines intervenant dans la régulation des hormones, grâce à sa fraction liposoluble contenant des stérols.
Au rayon des boissons, enfin, en lieu et place des alcools, pourquoi ne pas opter pour une consommation régulière de thé vert, riche en substances antioxydantes capables de bloquer le développement des tumeurs, notamment dans la région génitale ?
Enfin, au plan de la complémentation et de la phytothérapie, voici une petite liste non exhaustive de produits généralement recommandés dans la prévention qui nous intéresse :
- Le lycopène, nutriment dont on a vu qu’il était contenu dans la tomate, sous forme de complément réduit significativement le risque d’apparition du cancer de la prostate et trouve même sa place en appoint dans le traitement. Optez pour le concentré de tomates bio en grande quantité.
- Le di-indolyméthane, un dérivé de l’indole-3-carbinol, un nutriment présent dans les crucifères, est l’inducteur naturel le plus puissant de la transformation des œstrogènes carcinogènes en œstrogènes neutres ou bénéfiques. Contrairement aux idées reçues c’est en effet la dominance ostrogénique qui favorise le cancer de la prostate alors que la testostérone exerce un effet protecteur. Beaucoup de chercheurs considèrent d’ailleurs le di-indolyméthane comme l’un des plus puissants extraits végétaux disponibles pour prévenir les cancers hormono-dépendants, et donc le cancer de la prostate.
- Le Tribulus terrestris est une plante également connue pour moduler et normaliser les niveaux hormonaux. Il agit essentiellement en restaurant la sensibilité de l’hypothalamus aux hormones sexuelles et en accroissant la production de testostérone.
- Les extraits de soja, riches en isoflavones, sont considérés comme une avancée majeure dans la prévention du cancer de la prostate. On l’a déjà dit, au Japon, où l’on consomme beaucoup de soja, le risque de cancer de la prostate est divisé par dix. Les doses quotidiennes sont entre cinquante et cent milligrammes des principaux isoflavones du soja, notamment la génistine et la daidzine.
- La Coenzyme Q10 est un antioxydant puissant qui, entre autres choses, intervient positivement sur l’évolution du cancer de la prostate. Une régression significative de tumeurs de la prostate a été en effet observée lors d’études utilisant des dosages élevés de CoQ10.
- La pectine de citron inhibe les propriétés adhésives de certaines protéines de surface des cellules cancéreuses, les galectines-3. En empêchant les cellules malignes d’adhérer les unes aux autres pour former des colonies, mais aussi d’adhérer aux cellules normales et aux parois des vaisseaux, celles-ci peuvent être plus facilement détruites par le système immunitaire. Sous sa forme modifiée à cet effet, ce complément spécifique a permis, dans une étude clinique, de ralentir considérablement le doublement du taux de PSA chez les patients atteints de cancer de la prostate.
- La silymarine est un complexe de flavonoïdes (silybine, silydianine et silychristine) extrait du chardon marie, qui régénère les cellules hépatiques mais a également le pouvoir d’interférer avec la croissance et la progression des cellules cancéreuses de la prostate, par plusieurs mécanismes dont l’inhibition de l’angiogénèse. Cela étant, la silybine, le plus puissant constituant de la silymarine, associée à des phospholipides, s’avère dix fois plus puissante et mieux absorbée que les extraits traditionnels de silymarine.
- Le CLA, un complément apprécié de tous pour perdre du poids, prévient aussi certains cancers en limitant l’acide arachidonique qui produit des composés inflammatoires facilitant la prolifération du cancer. Entre autres, une étude de « Anticancer Research » de 1995 a montré que le CLA peut être considéré comme un nutriment important pour diminuer le risque de cancer de la prostate.
- Le resveratrol, le célèbre flavonoïde du raisin, outre son effet protecteur sur le système cardiovasculaire, inhibe la formation et le développement des mélanomes, et peut être utilisé comme adjuvant aux traitements chimiothérapiques. De plus, associé à la propolis, il a des effets positifs sur le développement de tumeurs de la prostate.
- Le zinc est un minéral essentiel au fonctionnement de la prostate, et c’est par conséquent son meilleur protecteur. Les travaux ont montré de fortes baisses de concentration en zinc dans les altérations de la prostate ; et il est donc conseillé de mener une complémentation, éventuellement associée à la vitamine B6 et au magnésium, à prendre le soir, pour obtenir un effet calmant supplémentaire.
- Le sélénium, enfin, est connu pour ses vertus exceptionnelles dans le domaine de la prévention de certains cancers, et notamment ceux de la prostate. Il s’allie merveilleusement avec le Zinc.
Jean-Baptiste Loin
j ai été vraiment surpris et ai fait des decouvertes
Vozs informations allient compétence et utilité pratique.
Rare, donc précieux.
A recommander.
Bonjour, je suis surpris de voir les isoflavones du soja dans l’arsenal des produits luttants contre les détériorations de la prostate, en effet le vidal recommande de ne pas les utiliser, car leurs interactions hormonales peuvent avoir de graves conséquences sur la santé prostatique.
Pourriez vous développer?
Petit rappel suite à mon commentaire: Décision des autorités de santé européennesDepuis 2012, les autorités de santé européennes (EFSA, European Food Safety Authority et la Commission européenne) se sont prononcées sur certaines allégations santé des compléments alimentaires contenant des isoflavones. Après examen des données scientifiques, elles ont estimé que ces produits ne peuvent PAS prétendre : favoriser la pousse des cheveux et prévenir leur grisonnement ; favoriser la qualité des cheveux et la tonicité de la peau pendant et après la ménopause ; contribuer à maintenir des taux sanguins normaux de cholestérol LDL ; maintenir le bon fonctionnement des articulations après la ménopause ; soulager les symptômes vasomoteurs liés à… Lire la suite »