Selon la médecine traditionnelle ayurvédique, la plante dont je vais vous parler est considérée comme un remède majeur parmi les “Rasayana Sattviques”, c’est à dire les substances :
- ralentissant le processus de vieillissement,
- accroissant l’énergie mentale,
- renforçant les défenses de l’organisme,
- améliorant la force physique,
- prolongeant la longévité,
- et, sur le plan spirituel, favorisant la compréhension du soi.
Comme vous le savez certainement si vous avez lu mon petit guide ayurvédique pour les Occidentaux, cette médecine n’est pas uniquement une médecine holistique du corps, elle aborde également de nombreuses subtilités de l’esprit n’ayant que très peu d’équivalents de ce côté de l’hémisphère.
L’origine des plantes classées parmi les Rasayana Sattviques
Pour appréhender les contours des remèdes répertoriés parmi les Rasayana Sattviques il suffit d’une rapide analyse ethnologique.
Sattva exprimant le mode vibratoire le plus pur étant apparenté aux « Gunas ».
On le retrouve dans toutes les sphères du vivant, cependant la vision karmique de l’hindouisme, rejoignant volontiers notre perception de la causalité, suggère que l’un conditionne l’autre.
Je m’explique…
Si je mange un quartier de viande, considéré par les Indiens comme une nourriture rajique, c’est à dire insufflant la passion, je vais conditionner mon mental à une certaine empreinte de pensée.
Toutefois, les « Rishis » et sages indiens enseignent que cette empreinte n’est pas irréversible, une parfaite vigilance permettra de trier le bon grain de l’ivraie en toute circonstance.
Ainsi, nos conditionnements alimentaires, culturels, climatiques et sociaux nous pousseraient, en songe, à commettre des actes atroces.
Sans pour autant, dans la plupart des cas, que cela dépasse la simple pulsion.
Pulsion pouvant être vue de l’extérieur du mental, tout d’abord par l’intellect, puis, progressivement, par la conscience de soi.
A ce stade tout phénomène surgissant du mental sera systématiquement interprété comme un miasme comparable à une éructation, une flatulence…
Il n’en demeure pas moins qu’une accumulation organique constante de pollutions iatrogènes, d’aliments morts et de substances chimiques peut conduire à une saturation provoquant l’engloutissement de la vigilance.
Or selon l’Ayurveda, ce processus de dégradation de la perception conduit à l’épuisement prématuré des fonctions vitales.
Ce que nous autres Occidentaux constatons se manifester dans le stress oxydatif.
Puis, Rasayana, signifiant littéralement « Le chemin de l’essence », est relativement proche de la philosophie alchimique.
Mais une alchimie indienne, où la quête de la pierre philosophale serait remplacée par la recherche intérieure de la transfiguration.
Composition d’une plante de l’esprit
L’Ashwagandha (Withania somnifera), contient un cocktail de nutriments formulé par mère nature, aux interactions fascinantes dans l’apaisement des tensions nerveuses :
- du fer végétal, facilement assimilable,
- du potassium,
- des alcaloïdes dont la pipéridine, le pyrazole, et la pyrrolidine, des acides aminés, dont le célèbre L-tryptophane, jouant un rôle important dans la régulation de l’humeur et du moral,
- de la somniferine,
- des tanins, aux facultés anti-inflammatoires,
- des acides gras,
- ainsi que bien d’autres précieux phytonutriments.
Comme vous pouvez le constater les qualités de ce « ginseng indien » sont aussi variées que complémentaires.
S’avérant être un excellent complément pour tous ceux souffrant de :
- troubles endocriniens, dont l’hypothyroïdie,
- épuisement nerveux,
- stress,
- faiblesse sexuelle, que ce soit chez les femmes ou les hommes,
- troubles de l’érection,
- douleurs articulaires et affections rhumatismales,
- fatigue chronique,
- problèmes de sommeil,
- anxiété,
- vieillissement prématuré,
- ou encore maladies dégénératives comme Alzheimer.
D’ailleurs cet exceptionnel adaptogène a récemment fait l’objet d’études mettant en évidence son action sur l’hypothyroïdie.
Celles-ci ont notamment démontré que la prise d’Ashwagandha augmente la production de T4 en stimulant naturellement l’activité de la glande thyroïde.*
Cependant pour avoir une incidence suffisante sur la thyroïde, la dose conseillée est de 600 à 1000 mg par jour, que l’on absorbera de préférence en deux à trois fois, 15 à 30mn avant les repas.
Généralement on recommande une cure de deux mois, tout en veillant à ménager une semaine de pause entre les deux afin d’éviter une trop importante saturation sanguine et ainsi optimiser l’efficacité à dose réduite.
A noter que l’action stimulante de l’Ashwagandha sur la glande thyroïde est renforcée par la prise de Guggul (Commiphora mukul), dont nous reparlerons prochainement.
Toutefois, attention aux contre-indications de l’Ashwagandha, que l’on évitera de consommer en cas de :
- maladies hépatiques graves,
- troubles intestinaux chroniques,
- hyperthyroïdie,
- hémochromatose,
- traitement aux antidépresseurs chimiques,
- grossesse et allaitement,
- et globalement en cas d’excès de pitta.
Vous souhaitez en savoir plus sur les fabuleuses vertus de l’Ashwagandha ?
Je vous invite à lire ou à relire mon article intégral sur cette plante :
https://www.reponsesbio.com/rajeunissante-equilibrante-merveilleuse-ashwagandha/
Jean-Baptiste Loin
Pour vous procurer de l’Ashwagandha bio vitale en provenance d’Inde, rendez-vous ici :
*Sharma AK et al. Efficacy and safety of root extract in subclinical hypothyroid patients : a double-blind, randomized, placebo-controlled trial. Journal of alternative and complementary medicine. 2017. Doi : 10.1089/acm.2017.0183.
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merci de vos precieux conseils j ai 85 ans je vis dans un centre de personnes agees
mais j ai une forme parfaite pour mon age
grace a la mindfulness
Merci Jean Baptiste pour le partage de toutes ces précieuses infos
Bonjour et merci
Bonne journée
Si vous recherchez des graines pour cultiver d’Ashwagandha, vous en trouverez sur le site ethnoplants.