Peut-on optimiser ses résultats sportifs sans dopage mais au contraire avec des produits favorisant la santé ?
La réponse est certainement oui !
Et les compléments nutritionnels aujourd’hui à la disposition de tous sont là pour nous le prouver !
Si vous faites du sport, vous trouverez dans de nombreux compléments nutritionnels matière à vous assurer des performances, une résistance à l’effort et une prise de masse musculaire tout à fait enviables.
Enfin… à condition, bien sûr, de ne pas fumer et de ne pas boire d’alcool, d’avoir une hygiène de vie et une alimentation équilibrée, riche en calories, en glucides lents, en protéines, en vitamines et minéraux issus des fruits et légumes crus, en eau, mais, par contre, relativement pauvre en matières grasses.
A l’origine chronologique des compléments « sportifs », les produits hyperprotidiques avaient fait fureur il y a quelques années de cela.
Toutefois, sans avoir vraiment disparus, ils sont aujourd’hui largement remplacés par des substances agissant de préférence au niveau métabolique plutôt que directement nutritionnel.
Quoi qu’il en soit, si vous voulez prendre de bonnes doses de protéines, il vous suffira de les consommer dans tous les aliments qui en sont riches, viandes, poissons et sous-produits animaux les plus maigres possible, légumineuses ou oléagineux, et d’ajouter quotidiennement à vos plats ces compléments idéaux que sont la levure maltée, le germe de blé, le Tamari, le gomasio ou les algues.
Et si vous tenez malgré tout à faire appel aux protéines pharmaceutiques à base de petit lait, mieux vaudra alors les choisir parmi celles qui ne sont pas dénaturées par leur mode d’extraction, mais qui ont subi une filtration douce et contiennent suffisamment de glycomacropeptides et de lactoferrrine, un antioxydant puissant également doté de propriétés immunostimulantes, antivirales et antimicrobiennes.
Seuls ces extraits de petit lait débarrassé de l’essentiel de leurs glucides et lipides, et contenant plus de 90% de protéines non dénaturée, sont capables, sans danger, d’accroître la synthèse protéique dans les muscles et d’aider à construire une masse musculaire saine.
Créatine monohydrate
La Créatine est indéniablement le supplément nutritionnel le plus prisé des sportifs.
Agissant en allongeant, au-delà de sa durée normale de dix secondes, le cycle de l’ATP indispensable à la concentration musculaire, elle améliore la synthèse protéique dans les muscles, accroît l’endurance, réduit la fatigue associée à l’entraînement et accélère la récupération.
Elle est particulièrement utile dans tous les sports qui demandent des efforts explosifs, brefs et intenses, comme le sprint, la natation, le tennis, le football, le basket-ball, mais aussi l’haltérophilie et le bodybuilding car elle permet, naturellement, rapidement et efficacement, d’améliorer la masse et le tonus musculaire.
On en prendra vingt grammes par jour en quatre fois pendant une période de charge de cinq jours, puis cinq à dix grammes par jour, en deux fois, en période de maintenance.
Cordyceps Sinensis
Le Cordyceps Sinensis est un champignon médicinal chinois utilisé comme tonique depuis la dynastie Chin, plus de deux cents ans avant Jésus Christ, notamment pour faciliter la récupération après un effort intense.
Le Cordyceps a connu son heure de gloire lorsqu’aux derniers championnats du monde d’athlétisme, les athlètes féminines chinoises ont remporté la quasi totalité des épreuves d’endurance et battu plusieurs records.
Leur entraîneur attribua ce succès à « beaucoup d’entraînement et un régime très riche en Cordyceps ».
Depuis, beaucoup d’athlètes utilisent ce champignon pour améliorer leur endurance.
On le prendra, sous forme de complément, deux fois par jour entre les repas ; mais les athlètes pourront tripler les doses.
Idebénone
Autre stimulant de la production d’énergie par les mitochondries, l’Idebenone est relativement proche du CoQ10 et possède toutes ses vertus mais, en plus :
→ accroît la synthèse du facteur de croissance nerveux,
→ protège les organes en cas de mauvais apport sanguin,
→ stimule la sphère cardiaque,
→ améliore l’énergie générale et la vitalité.
Entre autres applications, on l’indique aux sportifs de haut niveau et à tous ceux qui ont des besoins d’endurance hors du commun.
L-carnitine
La L-carnitine, responsable du maintien du métabolisme énergétique dans toutes les cellules de l’organisme, a beaucoup d’atouts puisqu’elle :
→ accroît naturellement le niveau d’énergie,
→ améliore significativement les performances des sportifs d’endurance,
→ réduit le stress musculaire occasionné par l’exercice,
→ favorise la perte de poids,
→ aide toutes les cellules de l’organisme à fonctionner à leur niveau optimal d’énergie.
Les sportifs, surtout s’ils sont végétariens, devraient opter pour la supplémentation en L-carnitine.
Rhodiola
Cette plante adaptogène est un fortifiant musculaire qui augmente la performance chez le sportif et amplifie la résistance à l’effort.
Mais c’est également un cardio-protecteur et un régulateur du muscle cardiaque qui normalise les battements du cœur immédiatement après un effort physique intense.
Plus précisément, elle rallonge la phase de contraction cardiaque, abaisse en parallèle la pression artérielle, et corrige le manque d’oxygène distribué par le sang dans les tissus.
De plus, c’est un antioxydant et un antifatigue qui favorise la résistance au stress.
Enfin, la Rhodiola, en stimulant les hormones surrénaliennes, entraîne un sentiment général de bien-être et de forme.
Acide linoléique conjugué
L’acide linoléique conjugué, ou CLA (Conjugated Linoleic Acid), est un composé d’acides gras essentiels qui :
→ réduit l’entrée des triglycérides du sang dans le tissu adipeux,
→ augmente l’utilisation des réserves graisseuses et la fonte du tissu adipeux par activation des enzymes des adipocytes,
→ augmente la combustion de graisse en activant les voies de dégradation, notamment par les muscles.
Bref, le CLA brûle les graisses, les transforme en énergie pour les rendre utilisables par les muscles.
Le consommateur va donc fabriquer de la masse maigre. C’est d’autant plus intéressant que, même allongé sans bouger, l’organisme consomme des calories pour assurer l’ensemble des fonctions vitales.
Les muscles étant grands consommateurs d’énergie, ils vont alors puiser dans les réserves adipeuses.
En combinant son utilisation avec un régime régulier et un programme d’exercices physiques, des résultats notables peuvent être enregistrés dans les quatre à six semaines.
Tribulus terrestris
Il est utilisé en Inde depuis des millénaires pour traiter les problèmes d’impuissance, de frigidité et de stérilité.
Le Tribulus terrestris permet en effet d’accroître de 30% la production de testostérone.
Mais il se trouve aussi utilisé par les sportifs pour augmenter leur endurance et prendre de la masse musculaire.
Leucine, Isoleucine et Valine
Ces acides aminés essentiels entrent pour un tiers dans la composition des protéines musculaires.
Ils sont indispensables pour maintenir la masse musculaire pendant un exercice intense ou un stress physique important.
Un simple exercice modéré accroît les besoins en Leucine de l’organisme de 240%.
Plusieurs études ont montré que la supplémentation avant l’exercice permet de prévenir le catabolisme musculaire et d’améliorer significativement la récupération.
On les trouvera souvent réunis dans des complexes destinés aux sportifs, dans un rapport idéal de deux parts de L-Leucine pour une de L-Isoleucine et une de L-Valine.
Glutamine
Cet acide aminé est particulièrement concentré dans les muscles qui l’utilisent davantage lors du stress associé à l’exercice.
Il est indispensable à la synthèse protéique et à la production de glycogène.
Il est techniquement dit « semi essentiel » mais il devient fondamental en période d’entraînement où l’organisme en a besoin en grande quantité.
Il accélère la reconstruction du muscle, le métabolisme des protéines et la prise de masse musculaire.
Et enfin il diminue la formation d’acide lactique.
On le conseille aux sportifs à raison de deux grammes de L-Glutamine après l’exercice.
Taurine
Cet acide aminé soufré est produit par l’organisme à partir de la méthionine et de la cystéine.
Il agit comme régulateur de l’activité électrique dans les muscles et le cœur.
Les sportifs l’utilisent pour réduire la production d’ammoniaque pendant l’effort, ce qui évite crampes et courbatures, et parce qu’il mime l’insuline dans les muscles, ce qui leur permet de stocker davantage de glucose.
Arginine
C’est un acide aminé essentiel que l’on prendra de préférence sous forme d’alpha ketoglutarate d’arginine, ou AKG, pour des raisons d’efficacité et de biodisponibilité.
Il compte beaucoup d’avantages pour le sportif, puisqu’il :
→ régule la tension,
→ accroît le flux sanguin,
→ améliore le transport de l’oxygène et des nutriments jusque dans les cellules,
→ stimule la production d’hormone de croissance par l’hypophyse,
→ favorise la cicatrisation des plaies et la réparation des tissus endommagés par les blessures et les traumatismes.
Ornithine
Ce précurseur de l’hormone de croissance est encore deux fois plus efficace que l’Arginine.
Il ralentit la perte de masse musculaire chez les patients hospitalisés et convient donc aux sportifs pour favoriser la prise de masse.
Mais, là encore, on préférera faire appel à l’alpha ketoglutarate d’ornithine, ou OKG, qui, mieux que la simple ornithine :
→ accroît la synthèse protéique,
→ s’oppose au catabolisme musculaire,
→ se montre particulièrement active dans les mécanismes de détoxification ammoniacale, permettant ainsi d’améliorer la récupération et contribuant à éviter crampes et courbatures.
Vitamine C
Vitamine énergétique par excellence, la vitamine C lutte contre la fatigue, élimine les toxines dues à l’effort et entretient les muscles.
Il existe aujourd’hui de nombreuses formes de vitamines C qui assurent une saine complémentation que l’on prendra, de toute manière, en association avec des Bioflavonoïdes.
Vitamines du groupe B
Un complexe de vitamines B ou, plus spécifiquement de la B1 ou B2, ainsi que de la B6 pour stimuler la production d’hormone de croissance et améliorer le métabolisme des acides aminé, ou encore de la B15 qui est spécifiquement la vitamine de l’effort physique intense, sont à conseiller systématiquement aux sportifs et aux travailleurs de force.
Bromélaïne
Cette « reine des enzymes », agit notamment par l’activation des prostaglandines anti-inflammatoires et par l’inhibition de la bradykinine, une substance qui accroît la perméabilité vasculaire et qui stimule la douleur.
Aussi réduit-elle très efficacement l’intensité des traumatismes sportifs et accélère la récupération.
La première étude a été conduite sur un groupe de soixante quatorze boxeurs victimes de bleus sur la face et d’hématomes sur les orbites, les lèvres, la poitrine et les bras.
Après quatre jours de prise de bromélaïne, tous les bleus avaient disparu chez cinquante huit boxeurs !
Aujourd’hui, beaucoup de sportifs l’utilisent à titre préventif avant l’entraînement et la compétition.
Jan Kristiansen
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